« Grand programme d’exploration de la nature, La Planète Revisitée a pour objectif d’acquérir de nouvelles connaissances dans les régions du globe les plus riches en biodiversité mais jusqu’ici peu explorées. Essentiellement dédiée à la biodiversité négligée (invertébrés marins et terrestres, plantes, champignons) qui représente 95% de la biodiversité et qui joue un rôle fondamental dans l’équilibre des écosystèmes. La Planète Revisitée souhaite redonner toute sa place à ces composants de la biodiversité trop souvent ignorés et favoriser ainsi de nouvelles politiques de conservation. Il reste sans doute aujourd’hui entre 8 et 30 millions d’espèces à découvrir dont beaucoup probablement en voie d’extinction. Chaque année, 18000 nouvelles espèces sont décrites.

Après Santo, le Mozambique et Madagascar, c’est donc une nouvelle expédition pour la Papouasie-Nouvelle Guinée qui part pour 3 mois d’exploration terrestre et marine.

Autour de ces expéditions existent des projets pédagogiques pour sensibiliser les élèves du primaire et du secondaire aux enjeux sociétaux et scientifiques du 21ème siècle et leur apporter les éléments nécessaires pour réfléchir et penser « développement durable ».

Plus d’info sur www.laplaneterevisitee.org

Tout a commencé par une boutade, en mars 2012 au sortir d’un conseil municipal.  La commune de 206 habitants va bientôt suivre les recommandations de la loi Grenelle I et instaurer une redevance incitative pour le ramassage des ordures ménagères. Autant réfléchir utile : trier les déchets organiques qui alimenterons les poules ; ainsi les déchets diminueront. 

La maire de la commune débloque 600 euros pour acheter 62 poules pondeuses. Le 21 septembre 2012, elle a donné deux gallinacées à chacun des 31 foyers volontaires, sur les 87 que compte le village. Les ménages ont signé un contrat d’adoption dans lequel ils s’engagent à offrir aux oiseaux de basse cour le gîte et le couvert pendant au moins deux ans. Pas de coqs pour éviter les réveils trop matinaux !

Les poules ont changé l’ambiance du village, en mieux. Certains ménages ont mis leurs volailles en coloc : elles partagent poulailler et déchets. Quand deux d’entre elles se sont fait croquer par un renard, le village était en émoi. « Des gens qui ne se parlaient pas s’enquièrent désormais de leurs poules respectives, les enfants apprennent que les œufs ne sortent pas des boîtes, on apprend à mieux trier nos déchets », énumère Nicole Foucault, à qui Mercedes et Austin, ses poulettes « adorées », donnent entière satisfaction. Non seulement elles lui permettent de ne sortir ses poubelles plus qu’une fois par mois au lieu de trois auparavant mais, en plus, elles pondent deux œufs par jour. Alors promis juré, en échange de ces bons services, ses poules ne finiront pas en cocotte.

Tout le monde y gagne !

www.terraeco.net

Les chartes des parcs nationaux des Ecrins, du Mercantour et des Pyrénées, qui permettront notamment d'en préserver les paysages et la biodiversité, viennent d'être approuvées par Delphine Batho, la Ministre de l'Écologie, selon un communiqué de son ministère.

Les décrets correspondants, signés par la ministre, ont été publiés dimanche au Journal officiel.

Les chartes contiennent les engagements de l'ensemble des acteurs et des communes concernés, autour de programmes d'actions aussi bien au coeur de chaque parc que sur son aire d'adhésion.Dans le coeur du parc, c'est "un régime de protection stricte" qui s'applique, déclinée en objectifs et en mesures réglementaires.

Chaque charte comporte également des "orientations de développement durable", applicables sur l'aire d'adhésion : elles portent sur la préservation des ressources (eau, paysages, biodiversité...), sur le développement rural, la transition énergétique et la promotion des activités touristiques et sportives.

Selon le ministère, "l'approbation des chartes est une étape importante pour ces trois parcs anciens et emblématiques", dont la création avait permis "la préservation de territoires exceptionnels, pionniers dans de nombreux domaines".

Le parc national des Pyrénées a été créé en 1967. Bordant la frontière franco-espagnole, c'est un des parcs français les plus riches par sa flore et sa faune (isards, aigles royaux ou desmans des Pyrénées, mammifères aquatiques uniques au monde).

Celui des Ecrins (Alpes), également déclaré "parc européen de haute montagne" par le Conseil de l'Europe, a été créé en 1973. Il compte une centaine de sommets à plus de 3.000 mètres et une quarantaine de glaciers.

Créé en 1979, le parc national du Mercantour (Alpes-Maritimes et de Haute-Provence) est l'un des plus sauvages de France, avec la présence de loups.

Le ministère précise que l'ensemble des communes de l'aire d'adhésion de ces trois parcs nationaux vont être invitées, "dans les semaines à venir" et "les communes qui y auront adhéré feront partie du parc national, au même titre que les communes du coeur du parc".

"Les enjeux en termes de superficies susceptibles d'être protégées par ces trois chartes sont considérables : le parc national des Pyrénées est composé d'un coeur de 45.700 ha et d'une aire d'adhésion de 206.300 ha, soit 86 communes, celui des Écrins est composé d'un coeur de 92.527 ha et d'une aire d'adhésion de 178.854 ha, soit 61 communes. Celui du Mercantour est composé d'un coeur de 68.500 ha et d'une aire d'adhésion de 146.500 ha, soit 28 communes", précise le communiqué.

Le ministère de l'Ecologie assure également que "la mise en oeuvre de ces chartes mobilisera prioritairement la programmation des moyens de l'État, des collectivités publiques et de l'établissement public des parcs nationaux".

Parallèlement, Delphine Batho a confié au Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable (CGEDD) une mission d'évaluation de la réforme de 2006 et de la situation des parcs nationaux et réaffirmé l'engagement de l'État en faveur des parcs nationaux.

Les chartes des autres parcs nationaux seront approuvées dans le courant du premier semestre 2013.

AFP-www.goodplanet.info

Parce qu'il arrive parfois que l'on n'ait plus les moyens d'alimenter et de soigner correctement son animal de compagnie, l'Association L'Animal Du Coeur s'est installée récemment à Meaux (77) pour leur venir en aide.

Cette association a pour but de leur fournir de la nourriture, des produits d'hygiène et de les soigner s'ils sont malades.

Des rendez-vous sont régulièrement organisés dans la région afin que les maîtres en difficulté avec leur animal puissent trouver réconfort, soutien et conseils.

Pour continuer son action, L'Animal Du Coeur a besoin de vos dons via une cotisation annuelle par exemple.

Plus d'info sur www.l-animal-du-coeur.fr