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  • : Amoureuse de la nature, un brin militante, bienvenue dans mon monde... écologie, merveilles terrestres, belles initiatives, protection animale, livres, cuisine végétarienne mais aussi grognements et émotions... Belle visite ! Laurence
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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 18:37

Jusqu'à présent, pour se rendre à l'aéroport, on avait deux choix : transporter son sac de 30 kilos dans les couloirs du métro ou dépenser plus de 50 euros en taxi. Cityzen Mobility, une nouvelle entreprise propose aux Parisiens une nouvelle façon de se déplacer : le taxi partagé.

Le principe ? Après une inscription sur Internet ou par téléphone, on renseigne le trajet que l'on désire effectuer et un taxi vient nous chercher à l'heure prévue. En passant, on s'arrête chercher d'autres utilisateurs qui se rendent au même endroit. A l'arrivée, surtout, on ne paie rien : la course est comptabilisée sur un compte en ligne et facturée à la fin du mois.

Une certitude : on économise. "Selon le nombre de personnes dans le taxi, on paie de 5 % à 50 % moins cher qu'une course normale", explique Guillaume Mathieu, co-fondateur et directeur exécutif de Cityzen Mobility. Le principe fonctionne sur le principe d’un abonnement annuel de 300 euros pour les entreprises. Il est gratuit pour les particuliers.

Audrey Larisse, 33 ans, devait se rendre à Roissy. Juste avant de rejoindre le périphérique, le taxi qui l'attendait est aussi passé chercher Odette, retraitée. "Arrivées à l'aéroport, on a fait un petit bout de chemin ensemble pour terminer notre conversation", raconte Audrey. Le tout, pour 20 % moins cher qu'une course normale. Le concept a totalement séduit Audrey "c'est écolo, économe et convivial", se réjouit-elle.

Grâce aux profits générés par Alpha Travel, la société espère pouvoir financer Senior Mobilité, une autre activité, plus sociale, qui permettrait aux personnes âgées et isolées d'emprunter gratuitement un taxi pour se déplacer. Cityzen Mobility vient de remporter un appel à projet de la Mairie de Paris pour le développement de l’économie sociale et solidaire et de l’insertion.

Metro

Le site : www.cityzencab.com

LE COVOITURAGE

Dans les parcs d'activité, des entreprises ont fait du regroupement des besoins de transport de leurs salariés un élément de leur politique social. Les agglomérations aussi ont pris des initiatives, comm ces airs de stationnement miss à la disposiiton des automobilistes qui mutualisent leur voiture. Sur internet, deux sites au moins encouragent le covoiturage entre particuliers et/ou salariés :

www.123envoiture.com

www.covoiturage.fr

Vidéos

 

 

 
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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 18:12

 logo aboneobio

 

On peut tout acheter ou presque par abonnement. Mais des produits bio, de beauté, de toilette et d'entretien, Aboneobio est le seul à en proposer. Fondée fin 2007 et gérée par une "Mompreneur" de la région d'Anjou, l'entreprise inspirée des paniers de légumes bio des Amap connaît une popularité grandissante sur la toile.

"Sur aboneobio.com, je ne vends que des produits dont je suis convaincue", affirme Laurence Moulin, fondatrice du site. L'article est longuement testé avant d'être proposé à l'achat. Toute la famille, sans exception, est mise à contribution. "L'idée, c'est de donner entre les mains des clients des produits 100 % bio pour qu'ils continuent dans leurs pratiques de consommateurs responsables". Du liquide vaisselle au shampoing, environ 300 produits, concentrés, multi-usages, et proposés en grands conditionnements, développement durable oblige, sont référencés en tout.

L'entreprise se montre la plus innovante en matière d'abonnement. Sans dépenser plus, Aboneobio propose d'opter pour une formule annuelle, qui couvre l'ensemble des besoins de la famille. Un colis arrive à la maison tous les trimestres. Son contenu diffère d'un envoi à l'autre pour servir au mieux le client. Pratique, économique et écologique, aux yeux de Laurence Moulin, la formule revêt aussi une valeur pédagogique. A acheter à droite et à gauche, "le consommateur ne sait pas ce que ce type de dépense représente à l'année. Alors qu'avec l'abonnement, on va se dire "ah oui, quand même" et chercher à faire des économies".

20 minutes

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 19:46
Jardins partagés de Laurence Baudelet

Jardins partagés de Laurence Baudelet

Coincé entre deux immeubles, on trouve de plus en plus souvent ces petits coins de verdure gérés par des associations de passionnés. Le phénomène est en pleine expansion : il en existe une centaine en Ile de France.

"Ah bon, tu t'es mis à la culture des légumes ?". Difficile d'échapper à cette remarque ironique lorsque l'on fréquente un jardin partagé. Ces petits terrains cultivés suscitent encore quelques malentendus.

Les adhérents qui célérabraient leur "fête des jardins partagés" annuelle, ne se contentent pas de biner la terre. Ils découvrent, en pleine ville, le plaisir de refaire le monde à l'ombre d'une tonnelle, celui de déguster, sur le conseil d'un voisin, cette feuille de capucine à l'étonnant goût de radis ou tout simplement de lire au soleil, un après-midi d'automne. Aux beaux jours, certains jardins proposent des expositions de photo, des ateliers de sérigraphie voire des séances de cinéma en plein air. Le montant de la cotisation, entre 5 et 10 euros par an seulement, favorise l'adhésion de chacun, quels que soient ses revenus.

On compte désormais une centaine de jardins en Ile de France et 70 dans Paris, 20 de plus qu'en 2009. La tendance gagne jusqu'au très chic 7ème arrondissement, où de nombreux habitants disposent pourtant d'une résidence secondaire.

A l'origine de la démarche se trouvent à chaque fois quelques riverains motivés, parents d'élèves en quête de verdure ou militants de l'écologie urbaine.

"2 ou 3 personnes repèrent un terrain potentiel, s'informent de sa disponibilité puis prennent contact avc les élus", explique Laurence Baudelet, de l'association "Graine de jardin", coauteure d'un ouvrage pratique : Jardins partagés, édition Terre Vivante.

A Paris, l'adjointe en charge des espaces verts, Fabienne Giboudeaux (EELV) encourage les candidats à accepter des "jardins temporaires" sur des terrains momentanément transformés en friche par une longue et complexe opération de renouvellement urbain. "Les habitants consentent à remettre les clés à la date convenue et les élus s'engagent à retrouver un terrain à l'association lorsqu'il faut céder la place".

Le jardin ne vit alors que 3 ou 4 saisons, le temps de donner aux riverains l'envie de poursuivre l'aventure ailleurs.

Une fois la parcelle attribuée, reste à décider de son aménagement. "Tous peuvent y participer affirme l'urbaniste parisien, Eric Hamelin. Il suffit de griffonner un plan sur une feuille de papier, de l'afficher sur un mur et de laisser chacun apporter ses propositions". On équipera le jardin de matériel de récupération et chacun se mettra au bricolage.

Les terrains présentent une très grande diversité : pelouses décoratives mais inutiles situées au pied des immeubles résidentiels, friches ferroviaires, fractions de jardins publics peu ou pas valorisées... A Paris, la taille demeure réduite, parfois seulement 160 m2 comme le "jardin du chalet" dans le 10ème arrondissement. Il faut alors optimiser l'espace. A quelques encablures de la place Sainte Marthe, la centaine d'adhérents se partage des mini-parcelles cultivables, un coin pique-nique et quelques chaises en plastique trouvées sur le trottoir.

La ville offre aux associations qui s'engagent à jardiner selon des principes écologiques "un apport en terre, une clôture, un point d'eau et une cabine à outils".

Les jardiniers peuvent en outre décrocher de subtantielles aides auprès d'entrepreneurs engagés, tels que le papetier Bruneau ou François Lemarchand, fondateur des magasins Natures et Découvertes, qui disposent chacun d'une fondation.

Le Monde

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 10:42

Hubert Reeves s'engage pour la préservation des espèces vivantes. 

Hubert Reeves s'engage pour la préservation des espèces vivantes. BALTEL/SIPA

Ses 80 ans n'empêchent pas l'astrophysicien Hubert Reeves d'être alerte quand on lui parle d'écologie. Président de la Ligue ROC, il est le porte-parole d'un projet ambitieux : évaluer les programmes des candidats à la présidentielle sur le thème de la biodiversité.

Pourquoi avoir choisi de parler de biodiversité ?
C'est un thème peu défendu, mais très important. Il faut que les candidats se prononcent sur l'érosion de la biodiversité, mais aussi sur la question de la nourriture ou du partage équitable du territoire qui y sont liés.

Comment convaincre les candidats de l'importance de ces enjeux ?
S'il n'y a pas d'écologie, l'économie s'effondre. Remplacer les services rendus gratuitement par la nature par des méthodes artificielles coûterait très cher, en particulier la dépollution des eaux, la pollinisation ou la fertilité des sols assurée par les vers de terre.

Si vous étiez élu Président de la République, quelle serait votre première mesure  ?
La taxe carbone. Un des problèmes fondamentaux pour l'écologie est de trouver de l'argent.

20 minutes 


La Ligue ROC est une association nationale (régie par la loi de 1901) reconnue d'utilité publique et agréée par le Ministère de l’Ecologie au titre de la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature.
Les objectifs prioritaires sont :
* Préserver la faune sauvage
* Faire reconnaître le statut d'être sensible à tout animal, et en premier lieu aux mammifères et aux oiseaux
* Défendre les droits et intérêts des non chasseurs

Le site : www.roc.asso.fr 

 

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 09:53

coloriage-auto-2-300x225.jpg

AVIS POSITIF

Les voitures représentent la première source de pollution atmosphérique en Ile-de-France. Avec Autolib', une réponse est proposée.

Et si tous les automobilistes franciliens adoptaient la voiture électrique, quel serait l’impact sur la pollution ? A l’heure où Autolib’ se veut le porte-drapeau d’un véhicule propre avec zéro émission dans la capitale, les conséquences environnementales causées par les voitures essence et diesel interpellent. Ces dernières représentent la première source de pollution atmosphérique en Ile-de-France alors que 5 millions de véhicules circulent quotidiennement dans la région. Particules fines, dioxyde d’azote et CO2 contribuent chaque jour à dégrader l’air.

Si l’ensemble de ces motorisations polluantes étaient abandonnées au profit de l’électrique, le trafic routier connaîtrait une baisse radicale de 44 % des émissions locales de particules fines – nocives pour l’organisme – constatées aux abords des routes, selon Airparif, organisme en charge de la surveillance de la qualité de l’air. Seule subsisterait la pollution générée par l’industrie, l’agriculture et le chauffage (au bois notamment). Un autre polluant très corrosif, le dioxyde d’azote, serait également moins présent dans nos poumons. «Le trafic routier actuel représente 50 % des émissions locales de ce gaz», précise Arthur de Pas, ingénieur chez Airparif. Les émissions de CO2 par le trafic seraient également nulles. S’il est encore trop tôt pour mesurer l’impact d’Autolib’, la Ville de Paris estime que, d’ici à cinq ans, lorsque 3000 véhicules seront déployés, le service contribuera à éviter l’émission annuelle de 261000 tonnes de CO2. Enfin, le choix du tout électrique permettrait d’assainir l’habitacle des véhicules. Aujourd’hui, les niveaux de polluants observés sont doublés à l’intérieur des voitures prises dans les embouteillages. Les conséquences :

* Les particules fines peuvent atteindre les alvéoles pulmonaires et sont responsable de maladies respiratoires comme l’asthme, voire d’allergies.

* Le dioxyde d’azote, gaz très corrosif pour les voies respiratoires, peut conduire à diminuer leur résistance face aux infections et provoquer des toux et des bronchites aigues.

* Le dioxyde de carbone, comptant parmi les gaz à effet de serre, a un impact environnemental et contribue au réchauffement de l’atmosphère.

Direct Matin

Mode d'emploi

* Sabonner via des bornes intéactives qui fonctionnenet 24h/24 et 7j/7. Avec un écran tactile et un menu intéractif, l'usager est guidé par un téléconseiller via une webcam. Carte d'identité valide et permis de conduire devront être présentés avant le paiement par CB uniquement.

* Louer grace à un badge magnétique personnel. Via une borne tactile qui permet de sélectionner le véhicule.

* Circuler sur l'ensemble des routes fanciliennes et se garer sur une place standard. Ne pas s'en éloigner car une alerte via le gps sera envoyé au centre opérationnel. En cas de panne, une assistance est mise en place.

* Restituer la voiture aux stations ad'hoc. La rebrancher à la borne.

AVIS NEGATIF

* Les Amis de la terre dénoncent une opération "plus vert que vert", d'apparence irréprochable mais en réalité désastreuse pour l'environnement.

* Les élus d'Europe Ecologie et Les Verts craignent que ce service n'encourage l'usage de la voiture au détriment des modes de déplacement "doux". Certaines villes comme Montreuil refusent de rejoindre le mouvement.

* Les voitures en libre-service du groupe Bolloré - 3000 seront livrées avant la fin 2012 - sont équipées de batteries au lithium. Or l'exploitation de ce métal en Amérique du Sud entraîne une utilisation abusive des ressources en eau.

Plus d'info sur :

www.airparif.asso.fr

http://www.paris.fr/autolib  (pour Paris)

www.amisdelaterre.org

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 09:48
Action "choc" de l'organisation AnimaNaturalis à Barcelone

Cette activiste de l'organisation espagnole AnimaNaturalis a souhaité dénoncer la consommation de viande. Elle a pris place, entièrement nue, sur une assiette géante posée au cœur de Barcelone.

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 19:06

Intérieur de la torchère du site thaïlandais, où Bionersis capte le méthane issu des déchets. 

Intérieur de la torchère du site thaïlandais, où Bionersis capte

le méthane issu des déchets. bionersis

 

Le protocole de Kyoto décrypté à travers l'exemple de deux entreprises françaises

Quel est le point commun entre une décharge thaïlandaise et un rassemblement de sportifs français à La Plagne ? C'est le protocole de Kyoto, dont l'avenir est actuellement en discussion au sommet sur le climat à Durban. Depuis sa création, des crédits carbone s'échangent sur le marché du CO2. Pour tout comprendre, suivons un crédit issu d'une décharge de Thaïlande.

Né au milieu des déchets
En Asie, la société Bionersis capte le méthane issu de la décomposition des déchets afin qu'il ne parte pas dans l'atmosphère, où il a un potentiel de réchauffement 20 fois supérieur à celui du CO2. Les émissions ainsi évitées donnent naissance aux crédits carbone. « Nous les vendons en Europe, aux industriels soumis aux quotas d'émissions ou pour la compensation volontaire », explique Nicolas Heuzé, directeur général de Bionersis.
Notre crédit carbone va alors connaître sa seconde vie : racheté par la société Love the world, il va compenser les émissions des sportifs qui se rendront à La Plagne pour Les Etoiles du Sport. « Les crédits sont transférés du compte de Bionersis à la Caisse des dépôts et Consignations vers le nôtre, précise Bertrand Ramé, cofondateur de Love the world. Ensuite, nous les vendons à nos clients entre 15 et 20 € la tonne. »

Une vie virtuelle ?
La vie du crédit carbone serait donc un simple mouvement de compte à compte ? « Le processus est virtuel, mais la destruction de gaz à effet de serre est réelle », rappelle Bertrand Ramé. Car le système n'a pas été conçu pour soulager la conscience des pays industrialisés : « Nous cherchons d'abord à réduire les émissions de nos clients et nous ne vendons des crédits que pour la partie incompressible », précise Bertrand Ramé. Chez Bionersis, on cherche surtout à produire de l'électricité dans les pays en développement : « Le méthane est une énergie propre et abondante », est convaincu Nicolas Heuzé.

20 minutes

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 10:45
Livre/CD "Vive ma planète"

"A travers les aventures drôles, tendres, magiques et extraordinaires du crocodile Croquetout, de Souriquiqui la souris toujours dans la lune, de Mimi la crevette amoureuse d'un homard, de l'Ours trop gourmand, du Cerf-volant triste et de plusieurs petits garçons et petites filles étonnants, Séverine Ferrer, maman et comédienne, sensibilise les enfants au respect des autres, des animaux, de la nature, de la planète et de la vie.
A la fin de chaque histoire, le Panda de WWF, partenaire du livre/CD, transmet aux enfants son petit message pour la protection de l'environnement. Emportées par des musiques entraînantes et des bruitages, les 9 histoires de Vive Ma Planète soufflent un grand vent d'amour, de fraîcheur et de modernité. "

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 10:52
Spectacle "Dernières nouvelles de la mer"

"Fruit de la collaboration entre Emmanuel Suarez, auteur et metteur en scène de théâtre et Claire Nouvian, spécialiste de renommée mondiale des abysses, « Dernières nouvelles de la mer » est un spectacle de sensibilisation à l’écologie avec des marionnettes, destiné avant tout aux enfants mais pouvant être également apprécié par leurs parents.

Un drôle d’objet hybride qui même art et science, information et humour, le tout à travers une enquête aquatico-policière. Alertés par Lotta la lotte épineuse, le commissaire Armande (une tortue) et l’inspecteur Sam (un requin) tentent de comprendre pourquoi les poissons disparaissent des mers.

Sans surprise, ils découvrent que le principal fautif est l’homme… Mais si la situation est grave, elle n’est pas pour autant désespérée et ce spectacle aussi pédagogique qu’original, faisant un usage très intelligent de la vidéo, donne aux petits comme aux grands des pistes pour préserver la biodiversité des milieux océaniques."

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 08:59
crédits : Mairie de Paris - Déborah Lesage

Plaquette d'identification - arbres remarquables 

Plaquette d'identification

 

Les arbres urbains sont aujourd'hui reconnus pour leur valeur patrimoniale. En raison de leur âge, de leurs formes ou de leur histoire, 222 sujets parisiens ont ainsi été gratifiés cette année du titre "d'arbres remarquables".

"Tout somplement majestueux ! On voit tout de suite qu'il impose le respect mais il y a autre chose. Sa présence a quelque chose de magique, qui donne à cet endroit une aura presque elfique" s'émerveille Véronique, en immortalisant cette rencontre par une photo. Lilloise en vacances à Paris, elle l'a aperçu des terrasses de la cathédrale Notre-Dame (4ème). Sa visite du monument terminée, elle n'a pas résisté à un détour par le square René-Viviani (5ème) pour venir le voir de plus près. Son expertise ne l'a pas trompée. Il s'agit bel et bien d'une curiosité, puisque l'objet de son admiration n'est autre que le plus vieil arbre connu de la capitale. Un robinier, planté en 1601 par Jean Robin, jardinier du roi Henri IV et directeur du jardin des Apothicaires (actuel Jardin des Plantes) qui en l'important en France, lui a donné son nom. "Moi j'y suis attachée parce que je suis originaire du quartier. Aujourd'hui, il est un peu comme moi, vieux et fatigué" s'amuse une riveraine, venue saluer son vieil ami. Bien que sérieusement bancal et maintenu debout par la présence d'une structure en ciment, du haut de ses 15 mètres et de ses 4 siècles, le doyen parisien, est, d'après son dernier check-up, en parfaite santé. Estimé des connaisseurs pour son grand âge, c'est aussi cette longévité qui lui a permis d'entrer au panthéon du patrimoine naturel et culturel de la ville et de figurer dans la liste des spécimens identifiés, comme les plus vénérables. L'inventaire, réalisé à l'occasion de la proclamation par les Nations Unies de l'année 2011 comme Année internationale des forêts, répertorie les 222 arbres les plus remarquables de la capitale, situés dans les rues, les squares et jardins, ainsi que dans les bois de Boulogne (16ème) et de Vincennes (12ème).

"L'arbre remarquable, c'est l'arbre qui a été remarqué. Il se distingue de ses congénères par sa singularité, sa morphologie, son identité ou encore son rôle social", précise une brochure municipale, qui accompagne le recensement. Sur les 80 espèces cataloguées, ce sont les platanes (36 sujets) et les hêtres (18 sujets), qui par leur longévité et leur port impressionnant, y sont les mieux représentés. D'autres essences venues de contrées lointaines, parvenues à maturité en dépit de conditions qui leur étaient défavorables, fascinent par leurs étonnantes capacités d'adaptation au climat et aux sols parisiens. C'est le cas du chêne-liège au Jardin des serres d'Auteuil (16ème), issu d'Europe méditerranéenne, ou du cyprès chauve du bois de Boulogne, originaire du golfe du Mexique. Et puis, il y a ceux qui tiennent leur valeur patrimoniale de leur rapport à l'histoire, érigés en symbole de liberté et de paix. Comme ce cèdre bleu de l'Atlas planté en 1939 dans le parc de Choisy (13ème), en commémoration du cent cinquantenaire de la Révolution française. Place Stalingrad (10ème et 19ème), c'est un tilleul argenté qui a été mis en terre en 1945 à l'occasion de la libération de Paris. Abîmé par la foudre, l'orme champêtre du centre de la place Saint-Gervais (4ème), planté au début du XXème siècle, continue quant à lui de raviver le souvenir de son ancêtre du Moyen Age, abattu sous la Révolution, autour duquel se réglaient les créances, se tenaient les assemblées et se rendaient les jugements.

Le Monde-Direct Matin

 

La carte en pdf ou interactive sur :

http://www.paris.fr/loisirs/Portal.lut?page_id=10043&document_type_id=4&document_id=103510&portlet_id=25125

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