Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : belleplanete.over-blog.com
  • : Amoureuse de la nature, un brin militante, bienvenue dans mon monde... écologie, merveilles terrestres, belles initiatives, protection animale, livres, cuisine végétarienne mais aussi grognements et émotions... Belle visite ! Laurence
  • Contact

Recherche

23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 20:02

Sans-titre-Numerisation-01.jpg

 

Au sommaire de ce numéro (n° 2131) :

- Doper son système immunitaire avec la fraise, l'huile d'olive, les champignons asiatiques...

- Réduire son risque de diabète avec l'ail, le poireau, les agrumes...

- Maîtriser son cholesterol avec la pistache, l'avocat, le brocoli...

- Renforcer ses os avec les algues, les légumes verts, le persil...

- Prévenir le cancer du sein avec les graines de lin, le chou, le thé vert...

- Combattre le stress oxydatif avec les épinards, le chou, le chocolat noir...

- Protéger son coeur et ses artères avec l'huile de noix, les céréales entières, les légumes verts...

- Eviter la maladie d'Alzheimer avec le vin rouge, le raison, la grenade...

- Se prémunir contre le cancer colorectal avec la framboise, le curcuma, les épinards...

- Echapper à la dépression avec les noisettes, les noix, les noix de pécan...

- Bloquer le cancer de la prostate avec le thé vert, le vin rouge, la tomate...

- Ménager son estomac et ses intestins avec le brocoli, la ciboulette, l'échalote...

- Se prémunir contre le cancer de la bouche avec l'avocat, la tomate, le haricot...

- Préserver sa santé oculaire avec la citrouille, la myrtille, les germes de blé...

- Accompagner la ménopause avec le riz, les graines de lin, les fruits secs...

- Conserver son capital musculaire avec les légumes secs...

- Entretenir sa circulation sanguine avec la pomme, la fraise, la mûre...

- Stimuler sa mémoire avec l'amande, la noix, la laitue...

- Lutter contre la fatigue avec la cerise, le thym, le cassis...

- Freiner le vieillissement de la peau avec la genade, le raison,l'artichaut...

Partager cet article
Repost0
30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 16:31
Huiles Essentielles - Aromathérapie
 
 
 
 
 
 
 
Découvrez Le Comptoir Aroma, ses produits bio et ses conseils sur www.comptoiraroma.fr
 
Un guide également (plus de détails dans la rubrique "A lire-A voir") :
 
 

De Monica Werner - Editions Marabout

 

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 09:33

Zoopsy vétérinaires comportementaliste

 

Zoopsy est une association de vétérinaires comportementalistes (ou zoopsychiatres). Leur but est de protéger, améliorer ou rétablir l'équilibre comportemental des animaux domestiques en utilisant tous les moyens disponibles dans le respect de l'animal , de son bien-être et de la relation avec ses propriétaires.

Il y a environ 8 millions de chiens en France, beaucoup présentent des troubles du comportement. Les troubles du comportement sont la première cause d’euthanasie ou d’abandon des chiens de moins de 2 ans.

En cas de problèmes, les propriétaires, mal informés, se retournent souvent vers des dresseurs. Les vétérinaires sont peu représentés. Or, du fait de leur connaissance globale de l’animal, ils sont les seuls à pouvoir élucider certaines relations entre troubles du comportement et médecine. 

L’utilisation d’une démarche médicale dans l’identification et le traitement des troubles du comportement animal a permis une progression remarquable dans le dépistage, la prévention, la thérapeutique des maladies comportementales.

Par ailleurs, les vétérinaires sont les seuls habilités à pouvoir utiliser les médicaments, parfois nécessaires à une guérison complète... mais ils ont bien sûr le choix de les utiliser ou non.

En 1998 le diplôme de "Comportementaliste diplômé des Ecoles Nationales Vétérinaires Françaises" a été créé. Il est délivré par les 4 Ecoles Nationales Vétérinaires françaises. A ce jour, (août 2013) 102 vétérinaires praticiens européens sont diplômés.

Plus d'info sur www.zoopsy.com

 

Partager cet article
Repost0
8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 17:44

 

Ce scandale lève le voile sur les coulisses peu reluisantes du commerce de la viande... et c'est tant mieux !

 

Extrait d'un article paru dans Metro

Les services vétérinaires, qui avaient mené des tests en février 2013 dans les entrepôts de Castelnaudary (Spanghero), ont découvert 57 tonnes de viande de mouton britannique. Une viande pourtant interdite.

Qui est responsable ? Les autorités sanitaires pointent du doigt le négociant néerlandais Draap Trading qui pourrait être à l'origine de la tromperie. Basé à Chypre, il était déjà impliqué dans l'affaire de la viande chevaline. Le mouton incriminé est interdit car découpé selon une technique prohibée dans l'Union européenne qui consiste à racler l'os. Une méthode qui peut laisser des éclats d'os ou de moelle dans la viande, porteurs de la vache folle dans les années 2000. Les conséquences de ce nouveau scandale pourraient être autrement plus désastreuses que pour la viande de cheval.

Extrait d'un article du Figaro

Ces 57 tonnes de viande de mouton, achetée congelée, devaient servir à la composition de merguez. Elles ont été obtenues grâce à la technique de la «viande séparée mécaniquement», qui permet de créer une «pâte» gluante en passant dans un appareil spécial des carcasses désossées d'animaux afin d'en récupérer toutes les parties comestibles.

Si la technique est autorisée pour les carcasses de volailles, afin de fabriquer des tranches de blanc de dinde, des nuggets ou des saucisses cocktails, les autorités sanitaires européennes interdisent formellement l'utilisation «des os de bovins, ovins et caprins originaires de pays ou de régions présentant un risque d'ESB contrôlé», c'est-à-dire de maladie de la vache folle ou de tremblante du mouton. De fait, l'importation d'une telle viande en provenance de Grande-Bretagne est donc interdite en Europe.

Comme dans l'affaire de la viande de cheval, la «pâte» de mouton a suivi un circuit complexe à travers l'Europe et plusieurs grossistes basés notamment au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.

Partager cet article
Repost0
7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 17:29

 

L'Association Générations Futures vient de dévoiler une étude sur les pesticides résiduels qui sont présents dans bon nombre de produits alimentaires consommés quotidiennement et notamment dans les céréales utilisées dans leur confection.

Ces céréales sont conservées dans des silos aspergés de pesticides afin de parer aux éventuelles attaques de champignons. Sur la dizaine de produits testés par l'Association, les 3/4 contiennent des résidus de substances chimiques sans toutefois dépasser les limites maximales autorisées. A noter que même à faible dose, ces produits sont des perturbateurs endocriniens.

Plus d'info sur http://www.generations-futures.fr/pesticides/etude-exppert-1-exposition-aux-pesticides-perturbateurs-endocriniens/

 

Vidéo

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 08:29

 

Au coeur du Morbihan, à la Gacilly, cet établissement de 3 étoiles a une vocation écologique : il a été conçu comme un lieu de détente durable, en pensant à la nature, en harmonie avec l'environnement. D'un point de vue architectural, c'est une construction bioclimatique à basse consommation avec des matériels locaux naturels.

A disposition une cabane nichée dans les branches d'un cyprès bicentenaire de 5 mètres.

La Grée des Landes s'est associée à l'opération "Plantons pour la planète" lancée en 2007 par le programme des Nations Unies pour l'environnement en finançant la plantation d'un arbre pour chaque nuit passée à l'hôtel.

Plus d'info sur www.lagreedeslandes.com

 

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 19:44

OGM.jpg 

ogm-rat.jpg

Les rats qui ont ingéré du maïs OGM ont développé plus de tumeurs

que ceux ayant eu une alimentation normale. Certaines malformations

atteignaient jusqu'à 25% de leur poids. Photo : DR

 

Réactions en chaîne après l'étude-choc sur les OGM

Le gouvernement saisit les autorités de santé et n'exclut pas une suspension d'urgence du maïs OGM dont la toxicité a été démontrée par une étude longue sur des rats.

Branle-bas de combat sur les OGM. La publication d'une étude française démontrant la toxicité du maïs génétiquement modifié relance le débat sur la politique de santé. Les pouvoirs publics appellent à réévaluer les études sanitaires.

Le professeur Gilles-Eric Séralini a réalisé, en cachette des industriels et sans le soutien des organismes publics, des travaux sur le maïs NK 603 de Monsanto. Ses travaux ont duré deux ans, contre trois mois pour les études traditionnels. Résultat : les rats ayant ingéré des OGM ont entre deux et cinq fois plus de tumeurs que les autres.

Les ministres français de l'Environnement, Delphine Batho, de l'Agriculture, Stéphane Le Foll et de la Santé, Marisol Touraine, annoncent une "saisine immédiate" de l'agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et du haut conseil des biotechnologies. Ils envisagent, selon l'avis de l'Anses, de "suspendre en urgence l'autorisation d'importation dans l'Union européenne du maïs NK 603".

Au niveau européen, l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) sera également saisie. Cette instance est régulièrement épinglée par les écologistes pour les soupçons de conflits d'intérêt de ses membres, dont plusieurs ont des liens avec les semenciers. Le commissaire européen à la Santé a déjà fait savoir que le renouvellement du MON810 sera suspendu.

Des OGM cachés dans l'alimentation : aujourd'hui, seules deux cultures d'OGM sont autorisées par l'Europe, le maïs MON810 et la pomme de terre Amflora. En vertu d'une clause de sauvegarde, la France n'en autorise aucune. L'étude du professeur Séralini donne de nouveaux arguments à cette position de précaution.

Toutefois, les consommateurs français restent susceptibles d'ingérer des OGM, dans des aliments à base de maïs (ou amidon de maïs, très fréquent), soja ou colza. L'étiquetage n'est obligatoire que lorsque le taux d'OGM dépasse 0,9%. L'importation de 35 espèces d'OGM est également autorisée pour l'alimentation animale.

Metro

 

OGM : apprenez à les traquer

Alors que les résultats d'une récente étude sur des rats ont relancé la question du risque sanitaire pour l'homme, Metro vous explique comment les repérer dans vos assiettes.

Au cœur d'une nouvelle polémique depuis la publication de l'étude du professeur Gilles-Eric Séralini, les Organismes génétiquement modifiés (OGM) n'en finissent pas de susciter l'interrogation. Au cours de ces recherches, menées dans le plus grand secret, ce professeur en biologie moléculaire et son équipe se sont penchés sur l’impact d’un maïs génétiquement modifié sur une centaine de rats. Après un an, ces rongeurs ont développé entre deux et cinq fois plus de tumeurs que les autres. Des résultats sans appel qui ont relancé les craintes des consommateurs. Question : comment tracer les OGM dans nos aliments ?

Contrairement aux Etats-Unis, où aucun système de traçabilité n'a été mis en place, une législation européenne exige depuis 2004 que les produits contenant 0,9% d’OGM ou plus doivent être signalés via une étiquette. Mais le risque survient lorsque ces végétaux modifiés se présentent sous forme d'additifs ou de produits dérivés (sauces soja, huiles de colza, amidon) utilisés dans la confection de produits alimentaires (barre de céréales, chips de mais, pop-corn, crème dessert, plat préparé, etc).

La France n'autorisant pas de plantation OGM sur son sol, il est donc impossible d'acheter du maïs, du soja ou des betteraves génétiquement modifiés en supermarché. Problème : dans l'Hexagone, 80% des animaux d'élevage consomment OGM importées. Hélas, l'étiquetage n'est pas obligatoire pour les produits issus de ces animaux, soit directement (lait, viande, œuf) soit après transformation (yaourt, fromage...). Pour ces produits, la plupart du temps, le consommateur ne dispose donc pas d'infos.

Enfin, depuis le 1er juillet dernier, un second étiquetage a été mis en place en France. Les produits végétaux comportant moins de 0,1% d'organisme modifié, et dont il existe un équivalent avec OGM, portent désormais la mention "sans OGM". Ceux d'origine animale sont étiquetés "nourris sans OGM". Qui a dit usine à gaz ? En définitive, retenez que les aliments les moins transformés et ceux issus de l'agriculture biologique restent le meilleur moyen de savoir ce que contient votre assiette.

Metro

 

Depuis 1996, Greenpeace se bat contre la dissémination des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Ils présentent beaucoup trop de risques pour que l'on puisse se permettre leur généralisation. Ils sont un danger pour l'environnement, présentent des risques pour la santé et menacent les équilibres économiques et sociaux. Ils posent également des questions éthiques qui n'ont pas fait l'objet d'un débat suffisant. Greenpeace est opposée à la culture des OGM en plein champ. Parce qu'elle est source de pollution génétique. Parce qu'elle menace la biodiversité. Parce qu'elle contamine inévitablement les filières agricoles traditionnelle et «bio». Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Les OGM enrichissent les grandes multinationales comme Monsanto ou Bayer. Elles nous présentent les OGM comme la solution à la faim dans le monde. Mais 99% des céréales génétiquement modifiées n'ont pas un rendement supérieur aux céréales traditionnelles. Elles ne résistent pas non plus à la sécheresse. En outre, les OGM appauvrissent les petits paysans, standardisent les pratiques agricoles et mettent en danger la biodiversité. Ils vont à l'encontre d'une agriculture durable et arrivent dans nos assiettes sans que nous ayons pu donner notre avis. Au final, les OGM assoient le pouvoir d'une infime minorité sur le reste de l'humanité.

Plus d'info sur : http://www.greenpeace.org/ogm

Le guide des produits avec ou sans OGM de Greenpeace consultable sur :

http://guide-ogm.greenpeace.fr/

 

Vidéos

 

 
Partager cet article
Repost0
19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 10:18

Une info apprise par un refuge : pour rafraichir efficacement un chien qui a trop chaud, il faut lui tremper régulièrement le bas des pattes dans l’eau froide, car c’est par les coussinets qu’on lui donnera un coup de frais efficace.

Le brumiser ou le mouiller est également agréable et surtout lui donner une eau de boisson fraiche et propre.

Parlez-en autour de vous !

Partager cet article
Repost0
17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 16:44
Agriculture et pesticides

Documentaire le 17 avril 2012 sur France 2 ''La mort est dans le Pré'' : les agriculteurs français malades des pesticides

Actu-Environnement

La chaîne France 2 diffuse mardi 17 avril à partir de 22h40 un documentaire inédit "La mort est dans le Pré" consacré aux agriculteurs français touchés par des maladies mortelles. Pendant un an, le réalisateur, Eric Guéret, suit ces agriculteurs atteints de la maladie de Parkinson, d'une leucémie ou d'un cancer des suites d'un usage intensif de produits phytosanitaires. Il partage leur quotidien : au cœur du drame familial, dans l'intimité du parcours médical, dans leur combat pour être reconnu par la Mutuelle de Santé Agricole MSA, sur l'exploitation pour changer de pratiques, au tribunal …

Au-delà d'une accusation journalistique, le documentaire donne la parole aux victimes prises dans un « piège psychologique et idéologique ». Eric Guéret a demandé à Caroline Chenet, la veuve de Yannick Chenet, première victime des pesticides reconnue par la Mutuelle de Santé Agricole (MSA), d'être la voix de ce documentaire qui s'interroge sur la politique agricole française et qui révèle une pandémie en latence.

Télérama

Un agriculteur de 47 ans, atteint d'un cancer, s'exprime : «Quand on découvrira toute la vérité sur les dangers des pesticides, ce sera un scandale pire que celui du sang contaminé». Des centaines d'agriculteurs sont victimes des produits phytosanitaires, jusqu'à récemment présentés comme «anodins». Ils les ont utilisés pendant des années, jusqu'au jour où les maux de tête, la fatigue, les comas successifs les ont conduits à l'hôpital. Une épidémie de cancers et autre maladie de Parkinson liés aux pesticides apparaît au grand jour. Ce documentaire est une immersion auprès d'agriculteurs atteints de maladies mortelles.

A en croire les premiers résultats de l'enquête Agrican, communiqués en septembre dernier, il n'y a pas lieu de s'inquiéter de la nocivité des pesticides utilisés depuis un demi-siècle. Nos agriculteurs seraient même « en meilleure santé que le reste de la population française ». C'est dire si l'on aurait tort d'établir un lien entre les cas de Parkinson, de leucémie, de cancers de la prostate ou de la vessie que les médecins voient se multiplier dans nos campagnes et l'usage de produits phytosanitaires commercialisés par Bayer, BASF ou Monsanto... multinationales qui contribuent au financement de cette enquête sanitaire, menée auprès de 180 000 agriculteurs.

S'appuyant sur quelques cas et quelques témoignages de cultivateurs décidés à rompre la loi du silence, La mort est dans le pré dénonce avec conviction un scandale sanitaire annoncé. Guidé par le récit et les réflexions de Caroline Chenet, veuve de la première phyto-victime reconnue par la mutuelle agricole MSA, le documentaire d'Eric Guéret part de situations individuelles pour atteindre une dimension politique, évoquant la faiblesse des pouvoirs publics face aux firmes pétrochimiques. Il rappelle in fine la décision du tribunal de grande instance de Lyon, qui a établi en février dernier la responsabilité de Monsanto dans l'intoxication d'un céréalier, atteint de graves troubles neurologiques depuis l'inhalation de vapeurs du désherbant Lasso. Preuve que le combat, loin d'être perdu, ne fait que commencer.

 

Paul François victorieux contre Monsanto

Le TGI de Lyon juge Monsanto " responsable" de l'intoxication de l'agriculteur charentais.

Le semencier a donc été jugé "responsable" du préjudice de Paul François suite à l'inhalation du produit Lasso, un herbicide en 2004.

Ce jugement du TGI de Lyon qui ouvre la voie à des dommages et intérêts en faveur de l'agriculteur charentais est une première en France. Le montant des dommages et intérêts sera fixé ultérieurement en fonction d'une expertise. Cette décision pourrait faire jurisprudence car autour de Paul François s'est constituée une association d'agriculteurs et de viticulteurs victimes des produits phytosanitaires.

Le procès avait eu lieu le 12 décembre dernier à Lyon.

Paul François, céréalier à Bernac dans le nord de la Charente, avait porté plainte en 2007 contre Monsanto à la suite de la reconnaissance comme maladie professionnelle de ses problèmes de santé par la MSA. Les symptômes étaient apparus en avril 2004. Paul François avait inhalé des vapeurs d'un herbicide commercialisé par Monsanto, le Lasso. Ses soucis de santé ne font que s'aggraver et l'agriculteur est finalement déclaré invalide à 50%.Il souffre toujours aujourd'hui de problèmes neurologiques.

De leur côté, Monsanto se dit "surpris et déçu" par ce jugement et se réserve le droit de faire appel, selon un représentant en France de la firme américaine.

France 3

 


C'est quoi un pesticide ?

Le terme "pesticide" est un terme générique regroupant les insecticides, les raticides, les fongicides et les herbicides. Les pesticides - appelés aussi produits phytosanitaires - sont des composés chimiques émis dans une culture pour lutter contre les organismes "nuisibles" (insectes, rongeurs, champignons, mauvaises herbes, vers parasites). Ils permettent d'obtenir des rendements réguliers, aussi bien en termes quantitatif que qualitatif.

On en utilise beaucoup en France ?

On utilise quelques 76000 tonnes de pesticides par an dont 90 % concernant l'agriculture selon l'ACAP. Notre pays est au 1er rang des utilisateurs européens de ces produits chimiques.

Quels effets ont-ils sur l'environnement ?

En tant que molécules chimiques, les pesticides ont des effets négatifs sur l'environnement. Ils se dispersent dans l'atmosphère, dans l'eau (en surface comme dans les nappes phréatiques) et se propagent dans le sol, qu'ils peuvent polluer durablement et même stériliser. Certains de ces produits chimiques se retrouvent également dans notre alimentation, pour finir par se concentrer dans notre organisme et peuvent présenter un risque aigü pour la santé publique.

Et sur notre santé ?

Cinq des pesticides les plus fréquemment retrouvés dans les aliments vendus dans l'UE sont classés cancérigènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction ou perturbateurs pour le système hormonal, neurodégénératifs.

On peut s'en passer ?

Une étude de l'INRA parue en janvier affirme qu'une réduction d'environ 30 % du recours aux pesticides serait possible, sans bouleversement majeur des systèmes de production. Les marges pour les grandes cultures seraient peu ou pas touchées et la baisse de la production serait relativement modeste (- 6 %).

20 minutes

 


 Dvd

"Implantée dans quarante-six pays, Monsanto est devenue le leader mondial des OGM, mais aussi l’une des entreprises les plus controversées de l’histoire industrielle. Depuis sa création en 1901, la firme a accumulé des procès en raison de la toxicité de ses produits, mais se présente aujourd’hui comme une entreprise des « sciences de la vie » convertie aux vertus du développement durable.
A partir de documents inédits, de témoignages de victimes, de scientifiques et d’hommes politiques, Le monde selon Monsanto reconstitue la genèse d’un empire industriel qui a grand renfort de mensonges, de collusion avec l’administration américaine, de pressions et de tentatives de corruption est devenu le premier semencier du monde, permettant l’extension planétaire des cultures OGM sans aucun contrôle sérieux de leurs effets sur la nature et la santé humaine !"

Marie-Monique Robin

Le livre

Le monde selon Monsanto
Le monde de Monsanto - De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien

De Marie-Monique Robin

Préface de Nicolas Hulot

Editions La Découverte

 

"Implantée dans quarante-six pays, Monsanto est devenue le leader mondial des OGM, mais aussi l’une des entreprises les plus controversées de l’histoire industrielle avec la production de PCB (pyralène), d’herbicides dévastateurs (comme l’agent orange pendant la guerre du Viêt-nam) ou d’hormones de croissance bovine et laitière (interdites en Europe). Depuis sa création en 1901, la firme a accumulé les procès en raison de la toxicité de ses produits, mais se présente aujourd’hui comme une entreprise des « sciences de la vie », convertie aux vertus du développement durable. Grâce à la commercialisation de semences transgéniques, elle prétend vouloir faire reculer les limites des écosystèmes pour le bien de l’humanité. Qu’en est-il exactement ? Quels sont les objectifs de cette entreprise, qui, après avoir longtemps négligé les impacts écologiques et humains de ses activités, s’intéresse tout à coup au problème de la faim dans le monde au point de se donner des allures d’organisation humanitaire ?
Fruit d’une enquête exceptionnelle de trois ans qui a conduit Marie-Monique Robin sur trois continents (Amérique du Nord et du Sud, Europe et Asie), ce livre retrace l’histoire fort mal connue de la compagnie de Saint-Louis (Missouri). S’appuyant sur des documents inédits, des témoignages de victimes, de scientifiques ou d’hommes politiques, le livre reconstitue la genèse d’un empire industriel, qui, à grand renfort de rapports mensongers, de collusion avec l’administration nord-américaine, de pressions et tentatives de corruption, est devenu le premier semencier du monde. Et il révèle notamment le rôle joué par Monsanto dans le formidable tour de passe-passe qui a permis l’extension planétaire des cultures OGM sans aucun contrôle sérieux de leurs effets sur la nature et la santé humaine."

"Un livre indispensable" Nicolas Hulot

Partager cet article
Repost0
15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 16:33
 
 
 
 
 
 
 
 
On connaissait l’effet bénéfique d’une présence animale sur les êtres humains. De là à imaginer nos amis les bêtes faire leur entrée dans les hôpitaux français... Pourtant, depuis près de trois ans, la zoothérapie, testée dans certains établissements, permettrait d’améliorer la santé physique et mentale des patients atteints de troubles cognitifs, de la mémoire ou de psychomotricité.

Un thérapeute pas comme les autres a débarqué, il y a six mois, à l’hôpital gériatrique des Charpennes à Lyon. Réformé de l'école de chiens d'aveugles « parce qu'il avait peur des camions dans la rue », Eliott, un jeune labrador de 3 ans, a été accueilli à bras ouverts par l'Unité neuro-vasculaire de la personne âgée (UNV), pour assister ergothérapeutes et kinésithérapeutes pendant les exercices de rééducation des patients atteints d’Alzheimer ou ayant subi un accident vasculaire-cérébral (AVC). Contrairement au concept de chiens visiteurs, mis en place dans de nombreuses maisons de retraite pour divertir les anciens, cette technique thérapeutique vise à améliorer le langage, la mémoire, l’état dépressif, les problèmes relationnels et/ou la psychomotricité des patients, par la médiation animale. On appelle cela la zoothérapie. « Le plus original et le plus innovant ici, souligne le Professeur Krolak-Salmon, neurologue, médecin-chef et heureux propriétaire du labrador, c'est le travail du chien dans les exercices de rééducation de personnes âgées, après un accident vasculaire cérébral (AVC). ». « Andrée, 79 ans, a été victime d’un AVC fin 2011, explique Philippe Bonnet, kinésithérapeute du service. A raison de deux ateliers par semaine, Eliott a très vite favorisé l’élargissement de son champ de vision. Ne pouvant plus se repérer dans l’espace, la présence du labrador lui permet de ne plus rester fermée sur elle-même, et de relever la tête. Le regard est le premier sens qui permet l'ouverture vers l'extérieur. Au début, elle se concentre sur l’animal pour le suivre puis ce sera sur l'environnement. Le chien lui sert de repérage visuo-spacial. » Ainsi, obéissant aux ordres du thérapeute, Eliott se déplace de gauche à droite pour « ouvrir le champ perceptif visuel » de l'octogénaire qui, appuyée sur sa canne, parvient à mieux se repérer dans l’espace et à faire quelques pas.

Le chien n’est pas le seul animal utilisé en zoothérapie. Le cochon d’Inde, les équidés ou encore les dauphins peuvent eux aussi avoir un rôle de médiateur thérapeutique.

Si la zoothérapie, contrairement aux Etats-Unis, est encore peu répandue en France, les bienfaits thérapeutiques des animaux sur l’homme sont reconnus depuis des siècles. En 1792, en Angleterre, l’homme d’affaires philanthrope William Tuke fonde le York Retreat. A cette époque les malades mentaux, traités très durement, sont enfermés, enchaînés et battus. En leur proposant de s’occuper d’animaux, il va s’apercevoir que ces malades vont se responsabiliser, développer un lien d’attachement, et reconstruire une estime d’eux-mêmes. Après la première guerre mondiale, les infirmières du Pawling Army Air Force Convalescent Hospital de New York utilisaient des chiens comme aide à la thérapie pour les soldats traumatisés. Au 19ème siècle, durant la guerre de Crimée, Florence Nightingale, fondatrice des techniques infirmières modernes, et pionnière dans l’emploi d'animaux à titre thérapeutique, gardera une tortue à l’hôpital après avoir remarqué que ceux-ci avaient le pouvoir de réconforter les gens et de diminuer leur anxiété. En 1953, c’est Boris Levinson, psychiatre américain, qui va véritablement développer les possibilités de l’animal en thérapie après avoir découvert par hasard l’influence positive de son propre chien sur un jeune patient autiste. L’enfant, emmuré dans son mutisme, refusait toute communication avec le monde extérieur. Resté par inadvertance dans le cabinet, son chien s’approcha du garçon, le renifla, le lècha. Et là, comme par miracle, l’enfant, pour la première fois, s’exprimera avec le chien. Il demandera même à revenir pour le revoir. C’est ainsi qu’est née la « Pet Facilitated Psychotherapy » (psychothérapie facilitée par l’animal). D’autres thérapeutes comme Friedmann, Katcher, Lynch ou Thomas vont mettre en évidence les effets de l’animal sur la santé. Par exemple, le simple fait de caresser un animal fait baisser la tension artérielle et permet de diminuer la mortalité chez les sujets cardiaques. Le Dr Serpell de Cambridge a même démontré que l’animal familier permettait aux patients de vivre plus vieux et en meilleure santé avec, chez les personnes âgées, une diminution des fractures du col du fémur. Phénomène assez récent, les animaux font leur entrée dans certains services hospitaliers. Selon François Beiger, fondateur et directeur général de l’Institut Français de Zoothérapie, une trentaine d’hôpitaux en France auraient aujourd’hui adopté cette technique thérapeutique. « Depuis 2009, de plus en plus d’établissement de santé nous envoient des thérapeutes, des infirmiers, des kinés ou encore des psys en formation, explique-t-il. Je suis ravi de cet engouement mais il ne faut pas qu’il soit uniquement induit par un effet de mode ! Je constate que, depuis deux ans, beaucoup de jeunes gens veulent devenir zoothérapeutes et me contactent pour me demander de les former. Mais attention, ce n’est pas un métier ! Seuls les professionnels du milieu médical déjà familiarisés avec ces types de pathologies peuvent y accéder. ».

Objectif 2013 du Professeur Krolak-Salmon et de son Unité neuro-vasculaire de la personne âgée du CHU de Lyon : établir, pour la première fois en France, un programme de travail pour démontrer l’efficacité de la zoothérapie, au moyen d’une étude clinique sur deux groupes de patients ayant la même pathologie - l’un aidé du chien, l’autre non. « Pour l’instant, les résultats restent considérés comme plus ou moins subjectifs et abstraits, concède Philippe Bonnet. Alors même si cette rééducation très spécifique ne doit pas se substituer aux autres, cette étude peut offrir à la science une autre ouverture ».

Suite à un AVC, Marie, 77 ans, avait récupéré une bonne partie de sa motricité. Subsistait une héminégligence à gauche. « Après plusieurs contacts physiques réguliers avec Eliott, elle est parvenue à reprendre conscience de ce côté gauche et à retrouver progressivement l’utilisation de sa main », raconte Philippe Bonnet, qui s’est occupée d’elle. Si cette expérimentation au sein du CHU de Lyon en est encore « aux balbutiements, on a déjà pu constater que la présence de ce chien était une vraie valeur ajoutée dans le travail de rééducation. Et un énorme facteur de motivation pour les soignants comme pour les patients ».

www.inrees.com

 

Partager cet article
Repost0