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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 07:31

La célèbre calanque d'En Vau, entre Cassis et Marseille.

La célèbre calanque d'En Vau, entre Cassis et Marseille. © - / AFP

 

Marseille : les calanques ont enfin leur parc

La création aux portes de Marseille du parc national des calanques, dont le décret a été signé le 18 avril 2012, marque l'aboutissement de longues années de débats, parfois houleux, pour trouver un subtil équilibre entre défenseurs de l'environnement et usagers locaux. Le Premier ministre François Fillon, également ministre de l'Écologie depuis le départ du gouvernement de Nathalie Kosciusko-Morizet, a signé le décret et fera une visite des calanques en bateau jeudi à Cassis (Bouches-du-Rhône), dans le cadre de la campagne présidentielle.

Parc "nouvelle génération", il est le premier à voir le jour en France depuis la loi de 2006 augmentant la place des acteurs locaux, et le troisième parc périurbain au monde après Le Cap et Sydney. Son objectif : protéger un site exceptionnel, terrestre et marin, soumis à de multiples menaces (pression urbaine, surfréquentation, pollution, incendies, etc.). L'idée germe déjà dans les années 1910-1920 quand des habitants s'élèvent contre l'extension d'une carrière, raconte Benjamin Durand, directeur adjoint du Groupement d'intérêt public (GIP) porteur du projet.

Régulation

Puis des acteurs associatifs prennent le relais, obtenant le classement du site en 1975. Mais ce n'est que vingt ans plus tard que l'aventure prend véritablement forme par la volonté de quelques amoureux de la nature. "Ils sont venus me voir en me disant : ces calanques, il faut les préserver et trouver un mode unique de gestion de l'espace", se souvient le député UMP Guy Teissier, maire de secteur, qui met en place et prend la tête du GIP en 1999. En avril 2009, un arrêté lance officiellement la concertation, riche de 300 réunions, suivie de l'enquête publique (plus de 4 500 contributions) pour parvenir début 2012 à la charte finale, au prix de moult négociations sur la définition du périmètre notamment.

"Depuis le début, le dossier passionne"... et divise, relève M. Durand. D'un côté, instances environnementales et écologistes déplorent un manque d'ambition du projet ; de l'autre, pêcheurs, plaisanciers, grimpeurs, cabanoniers et élus redoutent une sanctuarisation de l'espace. Au final, "tous les usages qui se pratiquent déjà dans les calanques pourront continuer mais dans un cadre plus régulé", souligne M.Durand. Et M.Teissier salue de "bons équilibres". Ainsi en mer, des zones de non-pêche seront instaurées sur 10,5% du "cœur" du parc, les jet-skis seront proscrits, la visite en bateau se fera sans messages diffusés par haut-parleur pour respecter la quiétude des lieux.

Deux millions de visiteurs par an

Sur terre, la chasse restera autorisée, mais avec un arrêt progressif des lâchers de tir. Les randonneurs seront priés de rester sur les sentiers balisés, les activités de falaise pourront être règlementées, les pratiques sportives extrêmes seront bannies, tout comme le bivouac ou l'éclairage artificiel. Les futurs agents du parc auront pour mission première de sensibiliser le public à la protection de l'environnement, avec possibilité de verbaliser les usagers irrespectueux, et de mieux maîtriser la fréquentation (près de deux millions de personnes par an).

Les militants de la première heure, comme Denyse Ricard-Maubon, fondatrice du collectif "Un parc national pour les calanques", sont moins enthousiastes. "C'est un parc politique, on a tout permis à tout le monde. Il le fallait, mais il n'est pas bon", estime cette habitante dont la famille vit depuis sept générations à Sormiou. Même ambivalence chez les élus écologistes marseillais : si la candidate à la présidentielle Eva Joly viendra fêter jeudi après-midi aux portes des calanques "cette victoire" avec des associations de protection de l'environnement, les élus locaux d'EELV soulèvent plusieurs points d'insatisfaction dans un communiqué.

Ils déplorent notamment "la réduction importante de la zone cœur terrestre et maritime, la faiblesse des propositions des zones de non-prélèvement où toute forme de pêche professionnelle ou de loisirs doit être interdite, et la banalisation de l'activité de chasse en cœur de parc national".

Le Point.fr

 

Communiqué de presse du 19 avril 2012 de l’ASPAS

Association pour la Protection des Animaux Sauvages

www.aspas-nature.org

Parc National des Calanques : espace de chasse protégé

Avec la création du Parc National des Calanques, on assiste à la création d’un nouveau genre d’aires protégées : les Parcs Nationaux de protection… de la chasse !

Si l’ASPAS devrait se réjouir de voir aboutir ce projet de protection d’un site exceptionnel aux portes de la seconde ville de France, nous ne pouvons que constater que non seulement ce Parc National n’est pas à la hauteur des attentes en matière de protection de la nature, localement, mais qu’il crée également un grave précédent au sein des aires protégées françaises en y autorisant la chasse, et surtout les pires de ses pratiques.

Dans le Parc National des Calanques seront autorisées tout à la fois, la chasse aux gluaux, un mode de chasse interdit par la législation Européenne, et la pratique des lâchers de gibiers de tirs, véritable honte de la chasse française.

La chasse aux gluaux consiste à enduire des branches de glu, sur lesquelles les oiseaux, attirés par le chant de leurs congénères « appelants », viennent s’engluer. Contraire à ses engagements européens, cette pratique est pourtant autorisée par la France dans les départements de PACA. Elle fait l’objet d’un recours de l’ASPAS auprès de la Commission Européenne en raison de la cruauté de cette chasse particulièrement barbare, mais aussi à cause de sa non sélectivité. En effet, de très nombreuses espèces protégées, mésanges, rouges-gorges, accenteurs, sont victimes par dizaines de milliers de cette pratique scandaleuse. Chaque année, les pouvoirs publics autorisent la capture de plusieurs centaines de milliers de grives par ce procédé.

Cette pratique sera désormais autorisée dans les mêmes conditions au sein d’un Parc National !

Les lâchers de gibiers de tirs, ces faisans ou perdrix sachant à peine voler, lâchés la veille des parties de chasse, pourront être pratiqués en zone centrale du Parc National. Cet espace est pourtant censé protéger la faune sauvage, mais également sensibiliser le public à sa protection.

Dans ce parc, toutes les activités nature seront réglementées et connaîtront des restrictions d’usage, à l’exception de la chasse, qui verra ses pratiques, y comprises illégales, confortées sur l’intégralité du périmètre du Parc. Les promeneurs n’auront pas le droit de cueillir une pâquerette mais les chasseurs pourront tuer la faune sauvage pour se divertir !

L’ASPAS condamne donc avec force, ce bradage de la protection de la nature, cette dégradation inadmissible des Parcs Nationaux, au profit des méthodes de chasse les plus scandaleuses. Ce nouveau cadeau aux chasseurs arrive, comme par hasard, à quelques jours du premier tour des élections présidentielles.

Contact presse : Pierre Athanaze

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 09:05

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Les dernières rivières sauvages de France, considérées comme "ultimes joyaux" naturels par les écologistes, vont bientôt obtenir un label pour mieux les protéger et préserver leur biodiversité, ont annoncé mercredi le WWF-France et une vingtaine de partenaires du projet.

"En France il y a 2.500 barrages sur les cours d'eau sans compter les milliers de petits ouvrages privés, autant d'atteintes à la biodiversité", a souligné Isabelle Autissier, présidente du WWF, l'association à l'origine en 2007 de l'idée de constituer un "réseau de rivières sauvages".

Depuis, un Fonds pour la conservation des rivières sauvages a été créé et le premier "Label rivière sauvage" pourrait être décerné à l'automne prochain. "Un comité scientifique travaille encore à la définition des critères d'obtention de la distinction", a précisé Roberto Epple, le président du Fonds, devant la presse.

Quatre rivières pilotes - La Valserine et le Chéran en Rhône-Alpes, la Vis en Languedoc-Roussillon et le Léguer en Bretagne - ont été sélectionnées pour aider à fixer les critères de la "sauvagitude", selon lui. Elles sont aussi candidates au label.

Le projet ne rejette pas catégoriquement la construction d'infrastructures hydroélectriques sur les cours d'eau mais souhaite qu'une "vraie analyse" soit menée sur l'implantation des futurs barrages et usines, pour tenir compte tant des aspects écologiques que sociaux des ouvrages.

"Sur la Vis, on a une usine hydroélectrique dont mon grand-père a assuré l'ouverture", a indiqué Olivier Le Brun, maire de Rogues, commune riveraine de la Vis, déjà classée Natura 2000 par l'Union européenne.

La Vis accueillait également au siècle dernier un réseau de petits moulins pour l'huile et la farine, "aujourd'hui il n'y en a plus mais la population a gardé depuis lors un grand respect pour la rivière", a souligné le maire.

Les associations se sont battues contre les menaces de pompage de l'eau et la commune a fini par acquérir un tronçon de rivière de 15 km. Elle a ensuite créé un ensemble d'infrastructures pour l'accueil et les loisirs qui sont directement gérées par la population locale. Rogues devrait voir s'ouvrir prochainement le premier observatoire des rivières sauvages en France.

© AFP - GoodPlanet.info – 29/03/12

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 18:19
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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 17:33

Au coeur des îles Fidji et Tonga....

 

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 18:24

Et si certaines espèces animales étaient plus aptes à nous avertir de tremblements de terre que des appareils de mesure sophistiqués ? Emission diffusée sur Arte

En février 1975, des Chinois qui avaient vu des serpents sortir de leurs trous d'hibernation et mourir dans la neige près de Haicheng, avaient pu évacuer leur ville peu avant une secousse de 7,3 sur l'échelle de Richter. Les derniers séismes au Japon, à Haïti, en Turquie, en Italie et en Chine ayant remis en cause la fiabilité des informations fournies par les systèmes d'alerte, des chercheurs ont suivi l'exemple chinois et entrepris de collecter des données sur le comportement des animaux avant une catastrophe. Le professeur Yamanaka de l'université d'Osaka a ainsi appris qu'avant le drame de Fukushima, on avait retrouvé des taupes et des serpents morts de froid dans les champs alentour. Le professeur Kirschvink, biologiste à l'université de Caltech en Californie, note pour sa part que les essaims d'abeilles sont sensibles aux mouvements souterrains qui entraînent des modifications du champ magnétique. Ce documentaire part à la rencontre de ces scientifiques aux quatre coins de la planète et montre leurs difficultés à se faire entendre de leurs pairs. Les chercheurs américains de l'US Geological Survey, par exemple, semblent tenir leurs observations pour des balivernes et misent tout sur les normes antisismiques de construction. Emission à revoir sur :

http://videos.arte.tv/fr/videos/attention_seisme_-6442984.html


Pour les survivants du violent séisme de Tangshan en 1976, près de Pékin, des vies auraient pu être épargnées au Sichuan le 12 mai, si plus d'attention avait été prêtée aux comportements étranges des animaux...

Le tremblement de terre survenu il y a plus de 30 ans dans le nord de la Chine avait accumulé les signes annonciateurs, racontent aujourd'hui ses rescapés.

Les chiens avaient poussé des hurlements sauvages des heures avant que le séisme ne frappe à 03H42 du matin, se souvient l'un deux, Fu Wenran, dont la femme avait été emportée avec quelques 240.000 personnes dans la catastrophe le 28 juillet 1976.

Les souris et les serpents s'étaient agités à l'air libre, comme fous. Les chevaux et les vaches s'étaient mis à frapper les murs de leurs écuries et étables.

"Les animaux essayaient de nous dire quelque chose. Si seulement nous l'avions su, il n'y aurait pas eu autant de morts", regrette Fu.
Pour lui comme pour d'autres survivants du séisme de Tangshan, il aurait aussi fallu mieux écouter les bêtes au Sichuan il y a deux semaines.

Quelques jours avant le 12 mai, des centaines de milliers de crapauds ont fui la ville de Mianyang, proche de l'épicentre. Après coup, le phénomène a d'ailleurs suscité nombre de commentaires de bloggeurs convaincus qu'il s'agissait d'un signe annonciateur.

Difficile d'affirmer avec certitude que la migration des crapauds avait un lien avec le tremblement de terre de magnitude 8 qui a suivi et fait au moins 86.000 morts et disparus.

Mais les scientifiques reconnaissent que les animaux, sensibles aux ondes, peuvent sentir l'imminence de catastrophes de ce genre.

"Des stimuli chimiques et physiques émanent de la terre avant un tremblement de terre et les animaux les sentent probablement", explique George Pararas-Carayannis, chimiste et océanographe président de la Tsunami Society basée à Honolulu.

"Au bout du compte, l'étude du comportement des animaux pourrait conduire à des outils de détection meilleurs et plus sophistiqués pour des prédictions à court terme", estime-t-il.

Les scientifiques peuvent détecter des risques accrus de séisme en surveillant l'accumulation de pressions sismiques, des inclinaisons du sol ou des modifications de champs magnétiques. Mais aucun tremblement de terre n'a pu être repéré à l'avance avec exactitude grâce à ces techniques, ajoute l'expert.

Une équipe avait été mise sur pied dans les années 60 en Chine pour étudier de près le possible lien entre les comportements animaliers et les tremblements de terre. En 1975, il avait prédit avec une étrange précision un séisme de magnitude 7,3 au Liaoning, une province du nord-est de la Chine.

Mais les études sur le sujet restent insuffisantes pour vraiment pouvoir se fier aux animaux, estime Huang Zhujian, ancien chef du groupe aujourd'hui retraité.

"Nous savons que les animaux peuvent voir venir un séisme, mais cela ne peut être qu'un indice supplémentaire. Nous continuons de dépendre principalement des méthodes géologiques, même si elles-mêmes ne peuvent pas prédire précisément les tremblements de terre", explique-t-il.

AFP 2008

Une vidéo de Télématin...

http://telematin.france2.fr/?page=chronique&id_article=25205

Zoom sur le régalec appelé également poisson séisme

« Ce poisson aurait la particularité d'être annonciateur des séismes. Là où la science est incapable de prévoir une telle catastrophe, ce poisson géant le pourrait... Mais voilà, doit-on évacuer un pays quand on pêche un régalec ? Certes non, mais si lui peut réagir à des signes avant-coureurs, il doit être possible de faire comme lui ! Malheureusement on a l'impression qu'on ne s'intéresse qu'à ces méthodes de prévisions qu'après de dramatiques séismes....

A chaque tremblement de terre, de nombreux témoignages relatent des comportements inhabituels chez les animaux, qu’ils soient domestiques ou sauvages. Le séisme japonais n’a pas échappé à cette règle. Fait plus rare, le Japon dispose dans son patrimoine faunistique d’une espèce particulièrement sensible aux vibrations sismiques : le Régalec (Regalus glesne). Il s’agit d’un étrange poisson, véritable monstre des profondeurs, pouvant mesurer jusqu’à 11 mètres de long et peser plus de 250 kilos. Au Japon, ce poisson est surnommé « poisson séisme » car les rares fois où les pêcheurs en ont découvert, c’était juste avant un tremblement de terre dont l’épicentre se situait en mer. Quelques temps avant les derniers séismes du Chili et de Taiwan, les pêcheurs avaient attrapés dans leurs filets ce mastodonte des mers en quantité tout à fait inhabituelle. Vivant normalement à une profondeur de 200 mètres, les scientifiques pensent que ces poissons remontent à la surface pour fuir les vibrations émises par les séismes naissants. Au Japon, on relate des faits similaires. »

 

Vidéo de Thalassa :

  

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 18:45

pigeon.jpg

 

La très réputée revue Science vient de bouleverser notre évaluation de l'intelligence des animaux. Il va falloir rayer du vocabulaire l'expression «cervelle d'oiseau». Selon une étude menée par des scientifiques de l'Université d'Otago en Nouvelle-Zélande, les pigeons ont une capacité à compter équivalente à celle des primates.

Des études plus anciennes ont montré que de nombreuses espèces animales allant des abeilles aux chimpanzés peuvent apprendre à compter quand elles sont entraînées avec des récompenses sous forme de nourriture. En 1998, des chercheurs avaient découverts que des chimpanzés non seulement avaient appris à compter jusqu'à quatre mais pouvaient aussi par eux mêmes compter ensuite jusqu'à neuf. Et bien c'est exactement ce que savent faire les pigeons.

Les pigeons ont une très grande habileté dans les tâches demandant des qualités visuelles, et ils sont faciles à entraîner dans ce domaine» explique le psychologue Damian Scarf, le premier auteur de l'étude publiée par Science.

Damian Scarf et ses collègues ont d'abord entraîné trois pigeons à compter jusqu'à trois. Sur un écran tactile, ils montraient aux pigeons des images avec des objets de différentes tailles et de différentes couleurs. Par exemple, un cylindre jaune, un cercle rouge, trois rectangles jaunes, etc… Pour recevoir de la nourriture, le pigeon devaient sélectionner des objets des moins nombreux au plus nombreux: une figure puis deux figures puis trois figures.

Après que les pigeons aient appris à compter jusqu'à trois, les images sont passées jusqu'à neuf objet et dans 70% des cas les pigeons ont été capables de suivre la progression arithmétique. En d'autres termes, les pigeons ont appris que deux était plus grand qu'un et trois que deux et ils ont pu comprendre que cinq était plus grand que trois et que huit était supérieur à six!

«Il est devenu de plus en plus difficile pour les pigeons de compter au-delà de 7, 8 et 9 et de différencier les images», explique Damian Scarf. Il ajoute qu'il a fallu plus de temps pour les pigeons pour parvenir à ce résultat que les singes, mais que les performances intellectuelles dans le domaine de l'arithmétique sont similaires.

Et il s'agit d'une incroyable révolution dans notre compréhensionde l'évolution et des capacités animales. L'ancêtre commun des pigeons et des primates existait il y a 300 millions d'années, avant les dinosaures et les mammifères.

www.slate.fr

 

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 19:58

Photo non datée montrant des primates, des Langur de Miller, dans la partie indonésienne de l'île de Bornéo

Photo non datée montrant des primates, des Langur de Miller,

dans la partie indonésienne de l'île de Bornéo Eric M Fell afp.com

 

Le singe a été retrouvé en-dehors de sa zone d'habitat connue...

Une équipe internationale de scientifiques a découvert en Indonésie un primate très rare, le Langur de Miller qu'on croyait éteint ou sur le point de le devenir, selon une communication publiée vendredi dans l'American Journal of Primatology.

Ce primate (Presbytis hosei canicrus) fait partie d'un genre regroupant des mammifères primates asiatiques de la famille des Cercopithecidae présents sur diverses îles d'Asie du Sud-Est dont Bornéo Sumatra et Java. Le Langur de Miller est présent à Bornéo dans seulement un endroit limité de l'île, dans le nord-est où son habitat a subi des incendies et sérieusement souffert des activités humaines dont minières et de la conversion de la forêt en terre agricole.

«Sa découverte fut une surprise»

L'équipe scientifique a mené son expédition dans la réserve naturelle de Wehea au Kalimantan, partie indonésienne de l'île de Bornéo. Il s'agit d'une vaste étendue de forêt vierge de 38.000 hectares pour la plus grande partie préservée. Cette région abrite au moins neuf espèces connues de primate dont les orangs-outans de Bornéo et les gibbons.

«La découverte du Langur de Miller a été une surprise puisque la réserve naturelle de Wehea était considérée comme étant hors de sa zone d'habitat», explique Brent Loken de l'Université Simon Fraser au Canada, un des membres de l'expédition. «Les recherches futures viseront à estimer la densité de population de ces primates à Wehea et dans la forêt environnante», dit-il. «Les inquiétudes d'une éventuelle extinction du Langur de Miller remontent à 2004 et des recherches lors d'une expédition menée en 2008 avaient conforté ces craintes d'une situation alarmante», ajoute-t-il.

«L'une des espèces de primates les plus en danger d'extinction»

Pour la dernière expédition, les scientifiques ont notamment installé des caméras dans plusieurs endroits de la réserve naturelle permettant de saisir des images de ces primates qui ont donc survécu dans une zone située à l'ouest de l'endroit où ils avaient été vus précédemment pour la dernière fois.

«Il n'a pas été facile de confirmer notre découverte» car «les seules descriptions du Langur de Miller viennent de spécimens dans des musées et nos photos de ces animaux prises à Wehea sont parmi les rares dont nous disposons», souligne ce chercheur. «Bien que ces images confirment que ce singe existe encore le Kalimantan Est, il y a de grande chances qu'il reste l'une des espèces de primates les plus en danger d'extinction dans le monde», ajoute le scientifique.

20 minutes© 2012 AFP

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 08:59
crédits : Mairie de Paris - Déborah Lesage

Plaquette d'identification - arbres remarquables 

Plaquette d'identification

 

Les arbres urbains sont aujourd'hui reconnus pour leur valeur patrimoniale. En raison de leur âge, de leurs formes ou de leur histoire, 222 sujets parisiens ont ainsi été gratifiés cette année du titre "d'arbres remarquables".

"Tout somplement majestueux ! On voit tout de suite qu'il impose le respect mais il y a autre chose. Sa présence a quelque chose de magique, qui donne à cet endroit une aura presque elfique" s'émerveille Véronique, en immortalisant cette rencontre par une photo. Lilloise en vacances à Paris, elle l'a aperçu des terrasses de la cathédrale Notre-Dame (4ème). Sa visite du monument terminée, elle n'a pas résisté à un détour par le square René-Viviani (5ème) pour venir le voir de plus près. Son expertise ne l'a pas trompée. Il s'agit bel et bien d'une curiosité, puisque l'objet de son admiration n'est autre que le plus vieil arbre connu de la capitale. Un robinier, planté en 1601 par Jean Robin, jardinier du roi Henri IV et directeur du jardin des Apothicaires (actuel Jardin des Plantes) qui en l'important en France, lui a donné son nom. "Moi j'y suis attachée parce que je suis originaire du quartier. Aujourd'hui, il est un peu comme moi, vieux et fatigué" s'amuse une riveraine, venue saluer son vieil ami. Bien que sérieusement bancal et maintenu debout par la présence d'une structure en ciment, du haut de ses 15 mètres et de ses 4 siècles, le doyen parisien, est, d'après son dernier check-up, en parfaite santé. Estimé des connaisseurs pour son grand âge, c'est aussi cette longévité qui lui a permis d'entrer au panthéon du patrimoine naturel et culturel de la ville et de figurer dans la liste des spécimens identifiés, comme les plus vénérables. L'inventaire, réalisé à l'occasion de la proclamation par les Nations Unies de l'année 2011 comme Année internationale des forêts, répertorie les 222 arbres les plus remarquables de la capitale, situés dans les rues, les squares et jardins, ainsi que dans les bois de Boulogne (16ème) et de Vincennes (12ème).

"L'arbre remarquable, c'est l'arbre qui a été remarqué. Il se distingue de ses congénères par sa singularité, sa morphologie, son identité ou encore son rôle social", précise une brochure municipale, qui accompagne le recensement. Sur les 80 espèces cataloguées, ce sont les platanes (36 sujets) et les hêtres (18 sujets), qui par leur longévité et leur port impressionnant, y sont les mieux représentés. D'autres essences venues de contrées lointaines, parvenues à maturité en dépit de conditions qui leur étaient défavorables, fascinent par leurs étonnantes capacités d'adaptation au climat et aux sols parisiens. C'est le cas du chêne-liège au Jardin des serres d'Auteuil (16ème), issu d'Europe méditerranéenne, ou du cyprès chauve du bois de Boulogne, originaire du golfe du Mexique. Et puis, il y a ceux qui tiennent leur valeur patrimoniale de leur rapport à l'histoire, érigés en symbole de liberté et de paix. Comme ce cèdre bleu de l'Atlas planté en 1939 dans le parc de Choisy (13ème), en commémoration du cent cinquantenaire de la Révolution française. Place Stalingrad (10ème et 19ème), c'est un tilleul argenté qui a été mis en terre en 1945 à l'occasion de la libération de Paris. Abîmé par la foudre, l'orme champêtre du centre de la place Saint-Gervais (4ème), planté au début du XXème siècle, continue quant à lui de raviver le souvenir de son ancêtre du Moyen Age, abattu sous la Révolution, autour duquel se réglaient les créances, se tenaient les assemblées et se rendaient les jugements.

Le Monde-Direct Matin

 

La carte en pdf ou interactive sur :

http://www.paris.fr/loisirs/Portal.lut?page_id=10043&document_type_id=4&document_id=103510&portlet_id=25125

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 19:06

Nous les connaissons mal et souvent nous les craignons. Les araignées sont pourtant des merveilles d’ingénierie et des alliés de la science.

Quand vous voyez une araignée, vous criez, vous la chassez, vous l’écrasez ?Sachez que vous détruisez une merveille d’ingénierie, qui fascine scientifiques et industriels.

Une longue histoire
Les araignées sont apparues il y a 390 millions d’année, bien avant les premiers dinosaures.
Sans ailes ni nageoires, elles ont réussi à s’étendre sur presque toute la Terre, en se laissant porter par les courants aériens, suspendues à leur fil.

Des espèces discrètes
Les araignées géantes, c’est surtout du cinéma.
En réalité, la plupart des 42 000 espèces mesurent moins d’un centimètre. Et elles ne risquent pas de nous envahir.“Elles régulent leur population en se mangeant entre elles”, explique Christine Rollard, spécialiste des araignées.

Des chasseuses d’insectes
Aimeriez-vous être envahis par les mouches, les puces ou les moustiques ?
Chaque année, les araignées nous “débarrassent” de 40000 insectes par mètre carré. Certaines espèces sont utilisées dans les pommeraies ou dans les vignes pour se préserver des ravageurs en limitant les insecticides.

Un fil qui vaut de l’or
La soie des araignées est un matériau plus solide que l’acier, souple et pratiquement indéformable.

Des secrets inimitables
Même ces scientifiques peinent à imiter ces soies.
“Nous sommes toujours en train de les étudier”, précise Fritz Vollrath.Elever les araignées pour en récupérer le fil est complexe et coûteux, car il faut les nourrir d’insectes.“Dans notre monde utilitariste, toutes les connaissances doivent servir.Mais observer et nommer les araignées est passionnant en soi”, nuance Christine Rollard.

Metro

 

Plus d'info sur : http://araignees.mnhn.fr

  

Arachna, les voyages d'une femme araignée

De Christine Rollard et Vincent Tardieu.
Edition Belin

Cliquer sur cette image pour l'agrandir.
"Un magnifique carnet naturaliste pour porter un autre regard sur des animaux fascinants"

Le pari fou de Christine Rollard et Vincent Tardieu ? Vous rendre amoureux des araignées. Leurs armes secrètes ? Vous montrer l’incroyable beauté de celles que la plupart détestent et vous raconter, souvent par l’image, comment elles festoient, se logent, vagabondent et s’envolent, chassent et se défendent, s’aiment et meurent.
Dans cet album poétique et spectaculaire, illustré à la manière d’un véritable carnet naturaliste (plus de 350 photos et dessins), vous trouverez la chronique des aventures d’une spécialiste des araignées au Muséum national d’Histoire naturelle (Christine) et d’un journaliste passionné d’écologie (Vincent) lors de campagnes d’inventaire des araignées. Leur théâtre : une nature fragile et somptueuse, située non pas aux antipodes, mais quelque part en France, tout près de chez vous peut-être. Après la lecture d’un récit riche en émerveillements, ainsi qu’en histoires savantes et savoureuses, souhaitons que la magie ait opéré et que plus jamais vous ne portiez le même regard sur ces bestioles à huit pattes…

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 18:10
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