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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 22:42
Sauvons l'antilope Saïga

 

PNUE : nouvelle convention pour la protection de l'antilope Saïga

 

"Des membres des gouvernements du Kazakhstan, de Mongolie, de la Fédération de Russie, du Turkménistan, d'Ouzbékistan et des représentants du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) se sont réunis pour renforcer la politique de protection de l'antilope Saïga menacée d'extinction, et ce, sous l'égide de la Convention sur les espèces migratoires (CMS). La Secrétaire exécutive de la CMS, Elizabeth Maruma Mrema, déclare à cet effet : « La clé pour la protection de l'antilope des steppes d'Eurasie a été l'engagement des populations locales (…) La rencontre de cette semaine ouvre la voie à la mise en œuvre d'un plan d'action international ». Le saïga, seule antilope eurasiatique, occupait autrefois les mêmes régions montagneuses que les chamois. On ne le trouve plus guère que dans les steppes sèches et les déserts semi-arides de l'Asie centrale. Cet animal est reconnaissable à son nez très arqué descendant sur la bouche et donnant l'aspect d'une trompe. Saïga est un mot russe qui veut dire « antilope ». Originaire de d'Asie Centrale, le saïga est un survivant de l'ère glaciaire, pendant laquelle il a dû traverser le détroit de Béring pour se rendre en Amérique. Depuis environ 10 000 ans, il a disparu de l'Amérique et il vit dans les steppes arides d'Asie centrale (Russie, Kazakhstan, Mongolie, etc.).

Ses principaux prédateurs sont l'homme, qui le chasse pour les cornes des mâles aux vertus « identiques à celles de la corne de rhinocéros », ces dernières se vendant près de 100 €/kg au marché noir chinois, et plusieurs autres carnivores des steppes arides d'Asie Centrale, notamment les loups capables de tuer un saïga adulte. L'antilope saïga fut un gibier pour les chasseurs magdaléniens au même titre que le renne ou le bouquetin. Certains sites préhistoriques attestent même, par la quantité de restes osseux de saïga, de pratiques de chasses orientées vers cet animal (Roc-de-Marcamps et Moulin Neuf en Gironde, la Chaire-à-Calvin en Charente). Pendant la rencontre, qui s'est déroulée à Oulan-Bator en Mongolie, la Saïga de Mongolie a été introduite dans l'accord international de protection des antilopes, a fait savoir en septembre 2010, par communiqué de presse, le PNUE. Aujourd'hui, grâce aux différentes politiques de protection mises en œuvre, on dénombre environ 85.000 antilopes au Kazakhstan, 8.000 en Mongolie et au moins 10.000 en Russie et plusieurs milliers en Ouzbékistan.

Depuis plus de 10 ans, aucune migration de masse n'a été observée au Turkménistan alors qu'elles en avaient l'habitude, peut on lire dans le même communiqué de presse. En attendant, la Secrétariat de la Convention sur les espèces migratoires (CMS) et celui de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction vont continuer à impliquer les populations locales afin de  garantir la protection de l'espèce."

www.actualites-news-environnement.com

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 11:05

2009_04_27_escargo.jpg

 

Cet escargot de l'espèce "leucostigma candidescens" est présent en France depuis 2000 ans mais uniquement dans les arènes de Nîmes (Gard). Cette espèce serait arrivée d'Italie collée aux amphores pendant la construction des arènes et n'aurait pas colonisé d'autres sites. Olivier Gargominy, du Muséum national d'histoire naturelle, et Vincent Prié, de l'agence Biotope, ont constaté qu'elle était en danger car l'entretien des arènes s'effectue à l'aide de désherbants chimiques. Heureusement, la Direction technique des arènes a fait le choix de préserver les zones où vit cet escargot en réalisant localement un désherbage manuel et préservant quelques plantes pour maintenir cette population historique. 

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 09:59

 Bison bison

 

"Thoiry envoie 6 bisons d’Europe, nés dans son parc, en Roumanie (Réserve de Vama Buzaului), pour un projet de réintroduction dans les forêts des Carpates
« L'intérêt du projet c'est qu'en sauvant une espèce animale, on réhabilite un territoire » (Paul de la Panouse, créateur du parc de Thoiry)
Six bisons nés dans le parc animalier de Thoiry (78) ont été choisis par les responsables du programme d'élevage européen pour aller repeupler la réserve de Vama Buzaului en Roumanie. Ce transfert entre dans le cadre « d’un projet de réintroduction dans les forêts des Carpates », a expliqué le parc français.

En 1925, le dernier bison d’Europe vivant dans la nature était tué et avec lui le plus grand mammifère sauvage d’Europe s’éteignait en milieu naturel.
Le zoo de Francfort créa un programme d’élevage pour les 54 bisons survivants dans les parcs zoologiques, avec, en 1932, un studbook, livre généalogique des populations captives. Mais, en 1951, suite à la Guerre, la population captive ne comptait encore que 135 bisons.

Aujourd’hui, grâce à plusieurs opérations de réintroduction menées avec succès, 2.000 bisons vivent à nouveau à l’état sauvage. Cependant, les 3.000 bisons existants (2.000 sauvages et 1000 captifs) descendent de 12 fondateurs seulement. La diversité génétique est donc faible. Les transferts de bisons des pays d’Europe de l’Ouest vers ceux d’Europe de l’Est sont essentiels pour limiter les effets néfastes de la consanguinité mais ils n’ont pu avoir lieu qu’après la chute du mur de Berlin.
Six bisons d’Europe (Bison bonasus), trois mâles et trois femelles, nés à Thoiry, ont été sélectionnés pour leur intérêt génétique par les responsables du programme d’élevage européen (EEP). Thoiry en a fait don pour qu’ils contribuent à repeupler les montagnes des Carpates, en Roumanie.

Le fonds de dotation, « Thoiry Peaugres Conservation », qui a été créé par Colomba de La Panouse Turnbull et qui finance des programmes de conservation en milieu naturel, a financé le transport de ces animaux. Le 13 octobre 2009, un camion spécial les conduira à travers 5 pays pour les acheminer à plus de 2200 km de Thoiry en 48 heures.
Ils transiteront dans la Réserve de Vama Buzaului fondée par Mihai Pascu et vivront dans un premier temps dans des enclos de plus de 100 hectares où ils seront les nouveaux reproducteurs du centre pour diversifier les origines génétiques des prochains animaux réintroduits dans les Carpates.

La monoculture pratiquée dans les forêts de basses altitudes a maximisé la production de bois mais elle a appauvri l’environnement écologique et a rendu ces forêts non viables pour les bisons. Seules deux régions d’Europe offrent actuellement des conditions écologiques favorables à la réintroduction de populations sauvages de bisons : les Carpates en Roumanie, avec la moins dégradée des forêts des montagnes d’Europe Centrale, et la forêt primaire de Bielowiesa (Pologne et Biélorussie). Ces forêts des Carpates hébergent encore des ours bruns, des lynx et des loups, alors que les grands herbivores tels que les bisons, les chevaux de Przewalski et les aurochs avaient disparu il y a 200 à 400 ans.
Grâce aux conditions écologiques optimales des Carpates, les bisons introduits à partir des années 1960 se sont bien reproduits et ils sont maintenant plus de 300. Mais ils sont répartis en plusieurs territoires séparés les uns des autres sans brassage génétique entre les groupes. C’est pourquoi la Réserve de Vama Buzaului attache tant d’importance à la diversité génétique des prochains bisons réintroduits.

Les bisons ont un impact positif sur la forêt. Les milieux deviennent plus ouverts et la diversité végétale plus grande, démontrant la fonction écologique des grands herbivores sauvages pour le maintien ou la rénovation de la biodiversité des écosystèmes forestiers.

Le Groupe Thoiry réhabilite en France la biodiversité forestière grâce aux bisons dans sa Réserve des Monts d'Azur, à Thorenc, Alpes Maritimes. Depuis 2006, le Docteur Patrice Longour fait vivre librement des bisons d'Europe, chevaux de Przewalski, cervidés et sangliers sur les 700 hectares du domaine. Les loups et les lynx du milieu naturel y trouvent du gibier en toute la sécurité. En 4 ans, la diversité végétale des pâturages est passée de 3 espèces au mètre carré à 40 depuis que les bisons et autres herbivores sauvages ont remplacé les troupeaux domestiques. On visite ce site à vocation scientifique et pédagogique en calèches.

Le transfert des 6 bisons de Thoiry aux Carpates en octobre 2009 a une importance exceptionnelle pour conforter la qualité génétique du sauvetage du plus grand mammifère d’Europe et pour développer des populations de bisons qui amélioreront la biodiversité végétale dans les dernières forêts primaires d’Europe, telle celle des Carpates, et dans nos forêts appauvries par la monoculture forestière, telles celle de Thorenc."
 

Evolution du nombre de bisons en captivité et dans la nature :

Date

Population captive

Population sauvage

1924

54

0

1951

135

0

1974

825

675

2005

1200

1900

 

www.thoiry.net

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 15:12
Exposition "Dragons des mers, le temple des hippocampes"
Cette exposition a pris fin en février 2011. 
 
 
L'Aquarium Sea Life Paris Val d'Europe (Seine et Marne) présente cette exposition jusqu'en février 2011. Dans 7 bassins, une dizaine d'espèces d'Hippocampes : le petit cheval marin, l'hippocampe pygmée (2 cm à peine), le dragon des mers originaires d'Australie aujourd'hui menacé d'extinction...

Le mot Hippocampe vient de deux mots grecs : "hippos" qui signifie cheval et "Kampos", poisson marin.
Dès l'Antiquité, ce petit poisson surprend par son profil chevalin et son aspect cuirassé. Du minuscule Hippocampe Pygmée (2 cm) à l'imposant Dragon de Mer (45 cm), ce sont plus de 50 espèces qui peuplent les océans du monde entier.
Malheureusement aujourd'hui de nombreuses espèces sont menacées d'extinction à cause de la pêche intensive dont elles sont victimes et de la destruction de leur habitat.
L'Hippocampe se distingue des autres espèces de poissons par son extraordinaire mode de reproduction. En effet, c'est le mâle qui porte les oeufs transmis par la femelle. Après une gestation de 2 à 4 semaines, le mâle expulse entre 100 et 200 petits de sa poche abdominale. 5 petits sur 1000 atteindront l'âge adulte.
Les Hippocampes se nourrissent essentiellement de plancton et de petits crustacés. Bien qu'ils soient de piètres nageurs, leur camouflage et leur excellente vue leur permettent de surprendre leurs proies.

C'est un animal très fragile, habitué à vivre dans l'obscurité. Un trop grand stress peut le tuer.

Dragon de mer commun (Phyllopteryx taeniolatus)
Seule espèce de son genre, le Dragon de Mer commun peut atteindre la taille de 45 cm ! Vivant dans les eaux peu profondes près des récifs australiens, il arbore des couleurs magnifiques et quelques protubérances faisant penser à de petites feuilles qui en font l'une des plus gracieuses créatures marines.

 

Hippocampe à gros ventre (Hippocampus abdominalis)
Avec une taille maximale de 38 cm, cette espèce est l'une des plus grandes du monde. Son "gros ventre" lui donne un profil unique en son genre. Vivant dans les grands herbiers ou les champs d'éponges marines du Pacifique, c'est une espèce considérée comme vulnérable.
 

La nurserie
La nurserie permet de faire perdurer les espèces d'hippocampes très vulnérables aux activités humaines dans le milieu naturel.

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 18:47
Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN)

"Ce site met en ligne les informations relatives au patrimoine naturel en France (espèces végétales, espèces animales, milieux naturels et patrimoine géologique) et son évolution récente à partir des données disponibles au Muséum National d'Histoire Naturelle et celles du Réseau des organismes partenaires.

L'INPN est l'aboutissement d'un long travail qui associe scientifiques, collectivités territoriales, naturalistes et associations de protection de la nature en vue d'établir une synthèse sur le patrimoine naturel en France. Les informations mises en ligne aujourd'hui sont doublement vivantes. Elles sont vivantes d'une part parce que ce site est un outil pour la connaissance et la gestion du vivant et d'autre part parce qu'il évolue en fonction des apports de tous les partenaires".

Plus d'infos sur : http://inpn.mnhn.fr

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 17:11
L'amour éternel des manchots

Article paru dans Courrier International

 

Chaque été, une grande colonie de manchots fait le trajet depuis les eaux chaudes du Brésil pour venir s’accoupler en Patagonie.

 

 

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 22:35

 

Un réseau de passionnés qui partagent leurs connaissances sur la flore sauvage.

Tela Botanica est née en 1999 et développe des projets autour de la botanique. Ce sont des milliers d'inscrits au réseau qui contribuent bénévolement au développement des connaissances.

 

Trois objectifs...

* Rassembler les botanistes dans leur diversité et sensibiliser le grand public

* Echanger des connaissances et valoriser les données collectées

* Organiser les initiatives et monter des projets collectifs

 

Quelques chiffres...

* 12000 membres

* 5 nouveaux inscrits par jour

* 85 pays représentés

 

C'est une alliance entre...

* Des scientifiques (chercheurs, enseignants, étudiants, bureaux d'études, parcs naturels...)

* Des amateurs botanistes (confirmés ou débutants)

 

Exemples de projets...

* Suivi photographique des insectes pollinisateurs

* Observatoire des papillons de jardin

* Impact du réchauffement climatique sur la végétation

* Suivi temporel des oiseaux communs

* Suivi des chauves-souris

* Biodiversité aquatique

* Biodiversité en France

* ...

 

Plus d'infos sur : www.tela-botanica.org 

 


images - images gratuit, gratuit le papillon

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 09:23

UPM- Forest Life

 

 

Le site UPM Forest life nous offre une balade interactive dans une forêt finlandaise. Nous y découvrons la faune et la flore.

A notre disposition pour naviguer : des vidéos, des boutons sur lesquels il faut cliquer...

Le tout accompagné par le chant des oiseaux...

 

Bonne promenade sur :

http://w3.upm-kymmene.com/upm/forestlife/index.html

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 10:14

Copie--2--de-jh.jpg 

 

"Il s'appelle Jean Henkens ou Monsieur Nature... et est l’architecte biologiste de Center Parcs Europe. Sa mission : faire des dômes et des serres, de véritables musées vivants ! Il connait sur le bout des doigts plus d’un million d’espèces végétales. De nos célèbres chênes aux plantes tropicales les plus méconnues, il est incollable. Depuis 26 ans, ce Belge gère et enrichit le patrimoine végétal des 17 domaines européens.

 

Sa particularité : il a inventé un gel unique qui permet d’endormir les végétaux pour pouvoir les transporter sans risques et les réveiller ensuite, une fois arrivés. Une formule qui a fait ses preuves pour éviter à l’arbre de subir des conditions de transports difficiles : absence de lumière, baisse des températures.... car au réveil seule 1 plante sur 1 000 meurt.

 
Né en 1956, il grandit dans une ferme et se passionne très tôt pour la nature. Il fait des études en agriculture tropicale pendant 6 ans et mène de nombreuses recherches sur la multiplication et l’amélioration des espèces. Il intègre Center Parcs en 1984 en tant que jardinier puis très vite devient responsable des espaces verts. Sa dernière mission visible est celle de la conception de la Grande Serre et de l’Aqua Mundo du Domaine des Trois Forêts en Moselle / Lorraine.

 

Anecdote : un arbre vieux de cinq siècles, un Ficus religiosa, qui se mourait près d’un temple bouddhiste au bord du Mékong (à la frontière du Cambodge et du Laos) vit désormais dans ce Center Parcs. Les moines ont fait offrande de cet arbre à Jean Henkens pour qu’il le sauve et lui offre une seconde vie mais aussi pour apporter un message de paix car cet arbre selon les croyances bouddhistes est un arbre sacré : les feuilles en forme de cœur, produisent un liquide blanc qui apporte bien-être à celui qui s’en imprègne le front. 10 000 kms de voyage, 13 mètres de haut, 10 tonnes, l’arbre a dû être un peu taillé pour rentrer sous la Grande Serre."

 

Voir la vidéo diffusée dans Télématin sur :

http://telematin.france2.fr/?page=chronique&id_article=21317

 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 20:46

Cette émission a été très intéressante et n'a pas pratiqué la langue de bois. Ce qui en ressort est vraiment désastreux.

 

 

L'émission ne semble plus être accessible sur internet mais vous pouvez tout de même visionner deux vidéos consacrées :

 

- à l'engraissage des bovins aux Etats Unis

- à la récolte de l'huile de palme

 

sur : http://www.m6.fr/emission-capital_terre/

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