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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 19:06

Intérieur de la torchère du site thaïlandais, où Bionersis capte le méthane issu des déchets. 

Intérieur de la torchère du site thaïlandais, où Bionersis capte

le méthane issu des déchets. bionersis

 

Le protocole de Kyoto décrypté à travers l'exemple de deux entreprises françaises

Quel est le point commun entre une décharge thaïlandaise et un rassemblement de sportifs français à La Plagne ? C'est le protocole de Kyoto, dont l'avenir est actuellement en discussion au sommet sur le climat à Durban. Depuis sa création, des crédits carbone s'échangent sur le marché du CO2. Pour tout comprendre, suivons un crédit issu d'une décharge de Thaïlande.

Né au milieu des déchets
En Asie, la société Bionersis capte le méthane issu de la décomposition des déchets afin qu'il ne parte pas dans l'atmosphère, où il a un potentiel de réchauffement 20 fois supérieur à celui du CO2. Les émissions ainsi évitées donnent naissance aux crédits carbone. « Nous les vendons en Europe, aux industriels soumis aux quotas d'émissions ou pour la compensation volontaire », explique Nicolas Heuzé, directeur général de Bionersis.
Notre crédit carbone va alors connaître sa seconde vie : racheté par la société Love the world, il va compenser les émissions des sportifs qui se rendront à La Plagne pour Les Etoiles du Sport. « Les crédits sont transférés du compte de Bionersis à la Caisse des dépôts et Consignations vers le nôtre, précise Bertrand Ramé, cofondateur de Love the world. Ensuite, nous les vendons à nos clients entre 15 et 20 € la tonne. »

Une vie virtuelle ?
La vie du crédit carbone serait donc un simple mouvement de compte à compte ? « Le processus est virtuel, mais la destruction de gaz à effet de serre est réelle », rappelle Bertrand Ramé. Car le système n'a pas été conçu pour soulager la conscience des pays industrialisés : « Nous cherchons d'abord à réduire les émissions de nos clients et nous ne vendons des crédits que pour la partie incompressible », précise Bertrand Ramé. Chez Bionersis, on cherche surtout à produire de l'électricité dans les pays en développement : « Le méthane est une énergie propre et abondante », est convaincu Nicolas Heuzé.

20 minutes

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