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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 19:09

Une pelleteuse mécanique entasse des farines de viande dans des entrepôts réquisitionnés,en 2000. © Marcel Mochet / AFP

 
Va-t-on un jour tirer un enseignement des drames passés ? on peut vraiment se poser la question !

 

C'était en novembre 2011

L'Anses a émis un avis défavorable à la réintroduction de certaines farines animales pour l'alimentation des animaux d'élevage. La Commission européenne avait fait l'an dernier une proposition en ce sens.

Direct Matin

www.anses.fr

Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail 

 

C'était en juin 2011

Interdites au niveau européen après l'apparition de la maladie de la vache folle, elles pourraient être de nouveau acceptées pour certains types d'élevages. Le Conseil national de l'alimentation s'y est dit favorable.

En ces temps d'inquiétude autour de la mystérieuse bactérie Eceh, le retour des farines animales, à l'origine de la maladie de la vache folle, pourrait sembler inopportun. La mesure, proposée par la Commission européenne, a toutefois reçu l'aval du Conseil National de l’Alimentation (CNA), le 31 mai 2011.

Cette instance consultative, qui réunit des représentants des autorités de santé, des agriculteurs, des industriels et des consommateurs, sous la tutelle du ministère de l'Agriculture, s'est dite favorable à la levée de l'interdiction de 2001 pour le secteur de l'aquaculture dans un premier temps. Dans un second temps, une «extension éventuelle à l'alimentation des porcs et des volailles» pourrait être envisagée «après un bilan bénéfices/risques». En revanche, l'interdiction continuerait de s'appliquer aux élevages bovins.

La maladie de la vache folle, ou encéphalopathie spongiforme bovine, est apparue dès 1986 chez les bovins au Royaume-Uni, avant de s'étendre en Europe dans les années 1990, décimant des cheptels entiers. En cause : les farines animales de carcasses de vaches et autres animaux, que l'on faisait manger aux vaches elles-mêmes. Cette maladie se serait ensuite transmise à l'homme, sous la forme d'une nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Environ 200 personnes auraient été infectées, et il n'existe aucun traitement à l'heure actuelle.

Les membres du CNA, qui travaillent sur le sujet estiment la situation sanitaire «désormais maîtrisée». Si la filière aquacole est privilégiée pour la réintroduction des farines animales, c'est qu'elle «minimise les risques de contamination croisée». En d'autres termes, il y a peu de risques que les poissons mangent à travers elles …du poisson. Dans son projet, la Commission européenne prévoit de maintenir l'interdiction de donner des protéines animales à des ruminants censés se nourrir d'herbe, ou de nourrir un animal avec des protéines issues de sa propre espèce.

Les farines animales ont pour principal intérêt de réduire le coût de l'alimentation des bêtes. Néanmoins, le CNA relève «un avantage économique variable, voire incertain, selon les secteurs».

Le CNA rendra son avis le 15 septembre 2011 au gouvernement. L'Agence nationale de sécurité nationale a également été saisie pour avis par les autorités. Si Paris, et ses voisins européens, vont dans le sens de la levée partielle de l'interdiction, la proposition de la Commission devra encore recevoir l'aval du Parlement européen. D'ici là, l'interdiction absolue continuera de s'appliquer.

Le Figaro santé

 

En pleine psychose sanitaire sur la bactérie E. coli, l'information ne pouvait pas passer inaperçue. Selon le journal économique La Tribune, la France serait en train de proposer un retour au recours des farines animales dans l'alimentation des bêtes d'élevage. A l'appui, le quotidien pointe un document du Conseil National de l'Alimentation qui prône un retour aux farines. Il devrait se faire par étapes (en commençant par la filière aquacole) et soumis a des règles et des contrôles stricts, mais il réveille néanmoins le spectre de l'épidémie de vache folle des années 1990.

Dominique Vermesch, agronome et professeur d'économie publique et d'éthique à Agrocacampus Ouest, rapporteur du groupe de travail sur les farines animales au CNA, se dit étonné de voir l'affaire ainsi présentée dans la presse et les journaux télévisés. La vice-présidente de l'organisme Véronique Bellemain, relativise pour sa part le poids de ce qui n'est encore qu'un "simple document de travail", pas encore un avis. "Le véritable avis sera remis en septembre, en même temps que les avis scientifique. Notre rôle est uniquement d’étudier les aspects économiques et sociaux d'une éventuelle réintroduction", martèle-t-elle. "Objectivement, c'est une bonne chose de s’interroger car la situation a fortement évolué, maintient-elle. Il y a vingt ans, la vache folle était une maladie nouvelle, et on n'avait aucune visibilité sur les cas humains. C'est pour cela que l'on a pris des mesures coûteuses mais fortes pour protéger les consommateurs."

Le document de travail cité par La Tribune fait en effet valoir "une situation sanitaire désormais maîtrisée" aboutissant à "l'absence de risques pour la santé humaine". Dès juillet 2010, la Commission européenne déclarait en effet que l'Union était "sur le point d’éradiquer l'encéphalopathie spongiforme bovine". Selon le document de travail du CNA, cette réintroduction, quoique présentant "un avantage économique variable, voire incertain, selon les secteurs" pourrait tout de même être une réponse aux "besoins croissants en protéines pour l'alimentation animale" avec même des "avantages environnementaux probables", notamment dans l'élevage aquacole qui autorise toujours certaines farines animales et pour lequel "la question de la préservation des ressources halieutiques se pose avec de plus en plus d'acuité", relève le rapport.

Si les membres du CNA se défendent de militer pour la réintroduction des farines, et font valoir la présence parmi eux de représentants d'associations de consommateurs, un faisceau de déclarations montrent que les autorités françaises travaillent à cette hypothèse : depuis un an les rapports sont nombreux qui vont dans ce sens. Ainsi un rapport du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) sur l'élevage de la volaille faisait-il valoir en octobre 2010 que "l'accès aux farines animales sera un facteur important de consolidation de cette filière s'il reçoit l'accord de l'aval."

Tous les rapports et documents de travail mettent en avant la nécessité de "méthodes d'analyse, fiables et de routine (...) pour distinguer les espèces à l'origine des farines", notamment pour assurer "le strict respect du principe de 'non cannibalisme'". Par exemple, des poulets ne devraient pas pouvoir manger d'autres poulets, et les farines devraient d'abord être données à des espèces omnivores. Enfin, les bovins en seraient privés.

Bien sûr "la question de l'acceptabilité par le consommateur peut se poser", estime le rapport. Le spectre du scandale de l'encéphalopathie spongiforme bovine, les images des centaines de milliers de vaches abattues et la crainte de la variante de la maladie de Creutzfeld-Jakob ne manqueront en effet pas de ressurgir quand le CNA rendra son avis définitif. Ce sera alors aux politiques de se prononcer à la lumière des éléments scientifiques et sociaux-économiques.

Le Monde

 

Un rapport suggère une réintroduction des produits animaux transformés, interdits depuis la crise de la vache folle.

15 ans après leur interdiction, les farines animales pourraient faire leur retour. Dans un rapport préliminaire disponible sur son site internet, le Conseil national de l'alimentation (CNA) envisage en effet leur réintroduction en France en deux temps. Instance consultative des ministères de l'Alimentation, de la Santé et de l'Économie, le CNA, qui doit rendre son avis définitif mi-septembre, présente dans son rapport d'étape de "premières pistes de recommandations", débattues lors de sa dernière réunion mardi à Strasbourg.

Il suggère une "autorisation (des farines animales, NDLR) limitée, dans un premier temps, au secteur de l'aquaculture" et envisage ensuite, "dans un deuxième temps, et après un bilan bénéfices/risques, une extension éventuelle à l'alimentation des porcs et des volailles". Dans l'ensemble, le CNA, où siègent autorités médicales, agriculteurs, industriels et représentants des consommateurs, plaide une "levée de la mesure de police sanitaire" touchant les produits animaux transformés (PAT), composés de viande et d'os de mammifères pour nourrir porcs, volailles et poissons. "Les conditions sanitaires ayant conduit à l'interdiction des PAT dans l'alimentation des animaux destinés à la consommation humaine (ne sont) plus d'actualité", explique-t-il.

À la demande du gouvernement, le CNA et l'Anses, l'agence de sécurité sanitaire de l'alimentation, planchent séparément depuis l'été 2010 sur l'éventuelle réintroduction partielle des farines animales, à la suite d'une proposition en ce sens de la Commission européenne. Bruxelles a proposé en juillet 2010 de lever l'interdiction du recours à certaines farines animales pour l'alimentation des non ruminants comme les porcs, les volailles ou le poisson et de mettre fin à "l'abattage systématique" des animaux menacés lorsqu'un cas d'ESB est décelé.

La Commission entend toutefois maintenir l'interdiction de donner des protéines animales à des ruminants censés se nourrir d'herbe, ou de nourrir un animal avec des protéines issues de sa propre espèce. Les farines animales, soupçonnées d'avoir contribué à la propagation de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, maladie de la vache folle), sont interdites dans l'UE depuis 1994 pour les animaux destinés à l'alimentation. Mais depuis, des travaux de l'Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) ont montré que si des porcs sont nourris avec des protéines animales transformées de volailles, l'augmentation du risque d'exposition de l'homme à l'ESB serait "négligeable".

Le Point

 

Pétition à l'attention de Monsieur le premier ministre et de Monsieur le ministre de l'agriculture

Les agriculteurs, la FNESA, les pisciculteurs, l'industrie agroalimentaire veulent ré-introduire l'utilisation de farine animale pour nourrir leur cheptel , non pas pour la sante des consommateurs mais uniquement pour augmenter leur profits. Souvenons-nous de ce qui s'est passé en 1996 avec la maladie de Creutzefld jacob "maladie de la vache folle". Sachons en tirer les conséquences et demandons au Premier ministre d'intervenir auprès de Bruxelles pour l'interdiction définitive de ces farines animales (faites de résidus de carcasses d'animaux morts).

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