Pour le Nouvel An chinois en février dernier, Fleur Hopkins fêtait l'année
du lapin à sa façon. Michel Stoupak
Végétarienne, Fleur ? «Non, végane», précise celle qui convoite le titre de végétarienne la plus sexy d'Europe. Non seulement Fleur Hopkins ne mange ni viande, ni poisson, ni œuf, ni lait, ni miel «parce qu'on enflamme les ruches et on arrache les ailes des reines», mais elle évite tout contact avec le cuir ou des produits testés sur des animaux, liquide vaisselle ou crèmes de beauté. Même les médicaments. «J'en prends le moins possible. De toute façon, je suis en bonne santé», explique cette étudiante en lettres et en histoire de l'art de 21 ans.
Le végétarisme, Fleur est tombée dedans quand elle était petite. Ses parents sont devenus végétariens quand son Britannique de père a découvert que les Français se régalaient de cheval. «Ça lui a retourné le cœur.» Elle a continué à manger de la viande jusqu'à l'âge de 7 ans et du poisson jusqu'au jour où elle compris «qu'on l'avait laissé s'étouffer pendant des heures sur un bateau».
Depuis, elle milite pour l'association Peta, n'hésitant pas à exhiber sa plastique parfaite, grimée en Bunny du magazine Playboy pour fêter l'année du lapin, ou ligotée et gavée sur les marchés de Noël pour protester contre les ventes de foie gras. «Je veux pouvoir montrer mon corps sans qu'il s'agisse d'un acte de séduction, justifie-t-elle. Nos mises en scène revendiquent un certain humour et cherchent moins à culpabiliser qu'à pointer l'horreur en sublimant la réalité.»
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