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11 janvier 2022 2 11 /01 /janvier /2022 18:45
Non à l'expérimentation animale !

"Comme chaque année, et avec un an de retard, le Ministère de la recherche publie les statistiques sur l’utilisation des animaux en expérimentation. Depuis le mois de mai, les statistiques de 2018 sont disponibles. On découvre que 1 910 519 animaux ont été utilisés cette année-là, soit une baisse de 0,2 % par rapport à 2017, similaire à la baisse entre 2016 et 2017. Si l’on se réjouit que le nombre d’animaux n’augmente pas et qu’il diminue même très légèrement, à ce rythme-là, on n’est pas près de se passer des animaux pour la recherche et l’enseignement."

La Fondation Droit Animal

Et pourtant le modèle animal n'est pas la modèle humain...

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20 août 2017 7 20 /08 /août /2017 17:19
Non au gaspillage alimentaire !

Arash Derambarsh, Conseiller municipal de Courbevoie, lutte contre le gaspillage alimentaire.

Il est à l'origine d'une double pétition pour dire "Stop au gâchis alimentaire" : 210 000 signatures en France, 734 000 signatures en Europe.

La loi sur le gaspillage alimentaire a été votée le 9 décembre 2015 à l'unanimité à l'Assemblée Nationale. Prochain rv pour la voter définitivement : 14 janvier 2016.

Objet : obliger les grandes surfaces à distribuer leurs invendus à l’association de leur choix.

Plus d'info sur http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta/ta0632.asp

Quelques chiffres clés sur http://www.developpement-durable.gouv.fr/Stop-au-gaspillage-alimentaire-les.html
 

 

Non au gaspillage alimentaire !

Il a également écrit un Manifeste contre le gaspillage alimentaire qui a reçu le prix 2015 Edgar Faure du meilleur livre politique.

Résumé

« À 20 ans, j’ai eu faim et honte de le dire. Il n’est pas simple, dans une société où l’image importe tant, d’avouer qu’on ne gagne pas beaucoup d’argent. À compter de ce jour, le combat contre le gaspillage alimentaire est devenu ma priorité. Comment tolérer cette aberration en bas de chez nous : des kilos de nourriture mis à la poubelle par les supermarchés, à deux pas des SDF qui peinent à se nourrir et dorment dans la rue ?
Avec l’aide de bénévoles et d’amis de ma ville, avec aussi le soutien de personnalités, j’ai initié une vaste mobilisation et réussi à faire plier la grande distribution : le 21 mai 2015, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité un amendement obligeant les grandes surfaces à distribuer leurs invendus à l’association de leur choix. Le Conseil constitutionnel l’a invalidé pour un motif de procédure, mais une nouvelle proposition de loi a immédiatement été redéposée, et elle sera votée très bientôt. Nos efforts ont aussi permis le vote d’un amendement au Parlement européen le 9 juillet.
À la fois récit de cette action collective et guide pratique, ce manifeste prouve qu’il est facile de cesser de gaspiller : en n’achetant que le nécessaire, en faisant ses achats dans le bon ordre, en comprenant mieux l’étiquetage et les dates de péremption, en apprenant à accommoder les restes, mais aussi en veillant à économiser l’eau et l’énergie.

Parce que chacun peut contribuer à faire reculer la faim dans notre pays et dans le monde. »

Voir également sa vidéo sur http://www.fayard.fr/manifeste-contre-le-gaspillage-9782213693866

L'association

L'association

La démarche

La démarche

Le livre

Le livre

Zero Waste France est une association indépendante et citoyenne qui milite pour la réduction des déchets depuis 1997. Sa mission est de fournir une information indépendante et de décrypter les enjeux environnementaux, sanitaires et économiques liés à la gestion des déchets.

L'association va à la rencontre des citoyens et des élus pour faire connaître les moyens de prévention et les modes de gestion  les plus écologiques.

Une démarche et un livre à découvrir avec au sommaire :

1 – Pourquoi ? – Quels sont les enjeux et les impacts liés à la réduction des déchets ? Les pollutions liées aux déchets, le gaspillage, l’impact climatique…
2 – Comment ? – Quels sont les grands principes de la démarche Zero Waste ? L’éco-conception, les logiques circulaires, la durée de vie et d’usage des biens, la préservation de la matière…
3 – Agir – À l’échelle de l’individu, autour de soi et sur un territoire, dans son quartier, au bureau, à l’école…

Leur site web : https://www.zerowastefrance.org

Non au gaspillage alimentaire !

"Pâtes, riz, légumes secs, fruits secs, céréales, confiserie, thé, café, biscuits, vins, sirops ou encore produits d'entretien... day by day, première chaîne française d'épicerie en vrac, vous propose d'acheter l'essentiel de vos produits du quotidien, sans emballage imposé et en quantité à la demande.

En s'appuyant principalement sur des entreprises françaises, day by day vous apporte la qualité au meilleur prix, dans la quantité de votre choix.
Ne plus jeter de nourriture en achetant le juste nécessaire, c'est day by day !

En choisissant le vrac et en réduisant le nombre d'emballages inutiles, day by day vous permet de payer la qualité moins cher et de préserver l'environnement."

Leur site web : http://daybyday-shop.com/

Non au gaspillage alimentaire !
Non au gaspillage alimentaire !

Deux Consovrac et Abracadavrac : 2 applications mobiles pour localiser les points de vente en vrac en France.

Leurs sites web :

http://www.consovrac.com/

https://abracada-vrac.com/

Non au gaspillage alimentaire !

« Et si on arrêtait de jeter nos bons fruits et légumes à peine abîmés ou déformés ?

Chaque année des milliers de kilos pommes, d’abricots déformés, de cerises à peine fendues, de tomates biscornues sont jetés par les producteurs qui n’ont pas de débouchés valorisants pour ces fruits et légumes moins jolis et pourtant exquis.

Ces fruits et légumes sont excellents et ont les mêmes qualités que les autres et nous estimons vraiment dommage qu’ils soient systématiquement écartés pour des défauts mineurs qui n’altèrent en rien leurs qualités gustatives.

Aussi, nous avons décidé de nous mobiliser pour faire en sorte qu’ils puissent être à nouveau proposés à la vente et que nous puissions profiter de leurs saveurs et de leur goût identiques à leur voisin de panier de récolte, en évitant un gaspillage qui n’a plus lieu d’être aujourd’hui.

«Quoi ma Gueule ?», c’est le nom de cette opération qui vise à interpeller et surtout à signaler ces produits pour nous permettre de retrouver ces petits bijoux savoureux dans nos rayons, tout en permettant de faire des économies.

En effet ils sont aussi bons et moins chers ! Ce qui ne gâte rien.

Actuellement des producteurs de toute la France se rassemblent pour proposer leurs "gueules cassées" et redonner du sens à cette part importante de la production agricole qui représente plus de 30% du gaspillage annuel.

Ces « gueules cassées » ne doivent plus être écartées des circuits de distributions. Ensemble nous allons leur redonner la place qu'elles méritent dans nos rayons. »

Plus d’info sur www.lesgueulescassees.org

Non au gaspillage alimentaire !

Zéro-Gâchis est un service gratuit qui référence dans de grandes enseignes près de chez vous les produits à consommer rapidement et qui bénéficient par conséquent d’une forte réduction, pouvant aller jusqu’à -70%.

Le but :

  • Faire connaître ces offres aux consommateurs
  • Réduire le gaspillage alimentaire en évitant de jeter chaque jour d'énormes quantités de produits

Plus d'info : https://zero-gachis.com/preciser-ma-ville

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14 août 2017 1 14 /08 /août /2017 09:36
Un dauphin libre

Un dauphin libre

Un dauphin dans un delphinarium

Un dauphin dans un delphinarium

Un arrêté interdit désormais la reproduction des orques et des dauphins en captivité et les parcs ne pourront plus acquérir de nouveaux individus.

De plus, plus aucun cétacé ne sera retenu en captivité après la mort de l'actuelle génération.

L'arrêté met aussi les règles sur leurs conditions de détention : les parcs ont 3 ans pour agrandir leurs bassins, dont la surface minimum doit être augmentée de 150%. Et dans 6 mois, le chlore ne pourra plus être utilisé dans leur eau.

Un grand pas vient d'être franchi pour la cause animale en France !

6 mai 2017

Arrêté ministériel :

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=B4EC701CCFE29A168B1434DE5ECBB01D.tpdila13v_3?cidTexte=JORFTEXT000034598383&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000034598275

Plaidoyer en faveur de la liberté des dauphins, des orques et de tous les cétacés :

Rêves de dauphins : consulter la rubrique « A lire – A voir »


MassacresdedauphinsTaijiLamerrougesa1.jpg

23 000 dauphins massacrés au Japon dans la baie de     Taiji !

Chaque année, des milliers de dauphins sont massacrés de part et d’autre du Japon… en tout, plus de 23 000… Et la petite baie de Taiji concentre à elle seule un dixième de ces victimes.

Pour quelles raisons ces êtres sensibles et intelligents se font-ils massacrer ? La réponse tient en ces quelques mots : pour leur viande, et pour le spectacle.

Pour le spectacle, oui. Cette formulation peut choquer, révolter, et pourtant… Si les pêcheurs de la baie de Taiji capturent chaque année des milliers de dauphins, c’est avant tout pour satisfaire la demande qui émane des delphinariums du monde entier.

Un dauphin destiné aux parcs aquatiques se revend jusqu’à 150 000$ ! Autant dire que c’est une manne pour les pêcheurs, une activité plus que lucrative, un véritable business entretenu par des parcs qui prétendent mener des spectacles “éducatifs”… et dont le but avoué serait de favoriser une meilleure connaissance et une protection plus effective des dauphins et des cétacés !

Mais qu’y a-t-il d’éducatif à voir des dauphins contraints par la faim à effectuer pirouettes et pitreries ? Et surtout, comment peut-on se prétendre protecteur des dauphins sauvages quand on participe à une industrie de la captivité qui mène au massacre d’innombrables cétacés ?

Sur tous les dauphins capturés dans la baie de Taiji, une toute petite partie est sélectionnée par les dresseurs des delphinariums. Ce sont seulement les plus beaux spécimens (des femelles Tursiops Truncatus, celles qui ressemblent à Flipper) qui sont épargnés pour être revendus à des prix exorbitants. Tous les autres sont ensuite rabattus dans la petite baie situés non loin.

C’est là, à l’abri des regards, qu’ils sont massacrés dans des conditions atroces, avant d’être dépecés, pesés et emballés pour finir sur les étales des marchés, dans les restaurants et même, jusqu’à il y a peu, dans les cantines scolaires de la ville… Un dauphin mort rapporte ainsi 600$. C’est beaucoup moins qu’un dauphin captif, certes. Mais pourquoi se priver d’une source de revenus complémentaires ?

Le pire dans cette histoire, c’est que la grande majorité des Japonais n’est pas au courant de ces massacres. Jusqu’à la sortie du documentaire The Cove, les médias nippons pratiquaient un black-out médiatique complet sur cette activité.

Et la viande de dauphin elle-même est souvent vendue comme de la viande de baleine !

Ce récit est difficile à supporter. Pourtant, nous ne pouvons pas fermer les yeux sur une telle situation. Les dauphins, animaux adorés dans la plupart des cultures et reconnus par les scientifiques comme les plus intelligents de la planète avec les hommes, sont nos “frères marins”, ou nos “cousins” pour reprendre le mot de Luc Besson.

Le peuple japonais en lui-même n’est pas l’ennemi des dauphins. C’est même avant tout par lui que doit passer le changement. Si vous avez vu The Cove, vous l’aurez bien compris : les Japonais eux-mêmes sont victimes des pratiques de quelques groupes de pêcheurs, qui leur distribuent une viande de dauphins hautement contaminée par le méthyle de mercure.

Ceux contre qui nous devons nous battre, ce sont ceux qui tentent d’empêcher que la vérité sur ces massacres émerge. Ceux qui ont tenté d’annuler la projection de The Cove au Japon, ceux qui préfèrent que la boucherie se fasse en secret, ceux qui sont prêts à tout pour que le peuple du Japon ne soit jamais mis au courant !

C’est contre cette minorité que nous devons lutter. Et notre meilleur moyen d’action, c’est de faire un maximum de bruit et de permettre à ceux qui sont déjà sur place de continuer à agir, jour après jour, campagne après campagne… pour que le secret soit enfin et totalement dévoilé.

Save Japan Dolphins est l’association créée par Ric O’Barry. Elle agit sur place au Japon, pour gêner les pêcheurs et permettre de diffuser le film The Cove. Pour les soutenir, plus d’info sur :

http://www.blog-les-dauphins.com/dauphins-du-japon-que-se-passe-t-il-exactement-dans-la-baie-de-taiji/

Autres articles à lire également :

http://www.one-voice.fr/oceans/massacres-de-dauphins-les-delphinariums-mis-en-cause/

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2184_dauphins_souffrance_delphinarium.php

http://www.oiseau-libre.net/Animaux/Animaux-marins.html

 


Acheter le DVD de The Cove

 

Réalisateur : Louie Psihoyos

 

"Connu pour la série télévisé Flipper, l'ex-dresseur de dauphins Ric O'Barry est devenu aujourd'hui le défenseur invétéré des dauphins. A Taiji, au Japon, il se mobilise contre le massacre de plusieurs milliers de cétacés par an, perpétré à l'abri des regards. Avec l'équipe de l'Oceanic Préservation Society, O'Barry entreprend de dévoiler la vérité sur Taiji au monde entier. Malgré l'hostilité de la police locale et des pêcheurs, O'Barry et ses complices réunissent une équipe de choc : cadreurs et preneurs de sons sous-marins, spécialistes d'effets spéciaux, océanographes et plongeurs en apnée réputés se lancent dans une opération secrète destinée à rapporter des images de la petite baie isolée..."

 

Bande annonce :

http://<div id='blogvision'> <iframe src='http://www.allocine.fr/_video/iblogvision.aspx?cmedia=18918344' style='width:480px; height:270px'> </iframe> <br /> <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=142774.html" target="_blank">The Cove - La Baie de la honte</a> <br/> <a href="http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18918344&cfilm=142774.html"><strong>The Cove - La Baie de la honte</strong> Bande-annonce VO</a> </div>

***

Il faut prendre conscience que les delphinariums ne sont pas un lieu d’amusement, mais bien un endroit où des êtres vivants et intelligents inadaptés à la captivité sont maintenus esclaves :

* Les dauphins captifs meurent prématurément et vivent en moyenne deux fois moins longtemps que leur congénères en liberté

* Ils souffrent de troubles physiques et psychologiques dus aux conditions de captivité

* Ils sont contrôlés par la nourriture et ne font leurs “tours” que pour obtenir à manger

* Les delphinariums n’ont aucun message éducatif réel

* L’industrie des delphinariums entretient les massacres de dauphins au Japon

Journée du 1er septembre : le Dolphin Day

Le Dolphin Day est la journée d'action internationale lancée par Ric O'Barry pour protester contre les massacres de dauphins au Japon.


 

Massacre des dauphins aux Iles Féroé

Il n’y a pas qu’au Japon qu’on massacre les dauphins. Non. Et vous en avez peut-être eu la preuve grâce à une chaîne d’emails contenant ces photos relatives à un rite initiatique pratiqué dans les îles Féroé.

Ces images sont tirées d’un documentaire, “The Black Harvest”, réalisé par la BBC en 1986, et les plus récentes d’entre elles datent de 1992. Néanmoins, cette pratique a toujours lieu actuellement dans les îles Féroé, ensemble insulaire danois bénéficiant d’un régime autonome.

Le massacre de dauphins Calderon, malgré l’application parcellaire des directives européennes (qui sont signées par le Danemark mais dont l’application dépend du gouvernement local), y est une pratique “traditionnelle”, censée marquer l’entrée dans l’âge adulte des jeunes Féringiens.

Cette tradition barbare appelée “grindadráp” remonte au 19ème siècle, une époque où l’on ne savait peut-être pas que les globicéphales constituent, tout comme les autres delphinidés, une espèce sensible et intelligente. Au 21ème, il y a en revanche toutes les raisons de s’indigner contre ce rituel révoltant, qui ne se justifie – outre par son caractère séculaire – que par le fait que les îles Féroé ne respectent pas les actes protégeant les mammifères marins. En effet, elles pratiquent la chasse aux cétacés et la viande de baleine représente entre 30 et 60% du régime alimentaire insulaire !

Les manières de procéder aux massacres de dauphins se sont perfectionnées au fil du temps. Aujourd’hui, les sonars et autres procédés se sont ajoutés aux traditionnels harpons et couteaux utilisés par les Féringiens pour mettre à mort des bans entiers de globicéphales.

Plus d’infos sur : http://www.blog-les-dauphins.com/massacres-dauphins-iles-feroe/

 

 

 

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8 avril 2017 6 08 /04 /avril /2017 15:08
Non aux nanoparticules !

De Francelyne Marano

« Cosmétiques, emballages, produits alimentaires, médicaments, textiles, jouets…, les nanoparticules ont aujourd’hui envahi notre quotidien. En France, plus de 400 000 tonnes ont ainsi été utilisées en 2013. Tous les domaines sont désormais concernés, car ces toutes petites particules possèdent des propriétés physico-chimiques spécifiques particulièrement intéressantes que n’ont pas les particules plus grosses : elles permettent de créer des vitres « autonettoyantes », du béton « antisalissure », des revêtements bactéricides, des matériaux ultrarésistants ou ultralégers.

Pourtant, si leurs bénéfices sont clairs, de plus en plus de scientifiques et d’associations soupçonnent aujourd’hui les nanoparticules d’être dangereuses pour la santé et pour l’environnement. Alors toutes leurs applications sont-elles vraiment utiles ? Doit-on réellement s’en méfier ? Le principe de précaution comme le bon sens recommanderaient donc, en attendant d’en savoir davantage, de ne plus mettre sur le marché des produits de consommation non testés et, a minima, de les limiter aux produits véritablement indispensables. »

 

******

 

Un site web sur lequel on retrouve la liste des produits concernés :

www.infonano.org

 

Une pétition à signer :

http://stop-nano.agirpourlenvironnement.org/

 

 

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27 août 2016 6 27 /08 /août /2016 08:35
Où est la beauté du spectacle ?

Où est la beauté du spectacle ?

Actualité, 1er semestre 2016 !
 
1.

Le Comité de l'ONU demande à la France  « d’accroître les efforts pour changer les traditions et les pratiques violentes qui vont à l’encontre du bien-être des enfants, ceci incluant l’interdiction de l’accès des enfants aux corridas et aux manifestations associées. »

2.

La corrida a été radiée du patrimoine culturel immatériel de la France le 1er juin 2016.
 
____________________________
La corrida expliquée, étape par étape, par le CRAC Europe... l'horreur à l'état pur !

 

La présélection

Les éleveurs recherchent les « sujets chez qui le goût du combat est le plus développé » disent-ils. Toreros et éleveurs se fixent sur un faisceau d’indices qui constituent « l’apparence globale du taureau ». Les parents du futur « combattant » doivent être sélectionnés, puis il faut «conserver et développer chez le produit» :

- Sa « bravoure », qualité qui pousse le taureau à charger la tête en bas. Cette caractéristique est importante car si l’animal chargeait avec la tête haute, voire à mi-hauteur, il rendrait la tâche du torero plus difficile.

- Sa construction physique, qui est primordiale pour que le taureau ait plus de facilité à mettre la tête en bas. Il doit posséder un garrot plus bas que l’arrière train, un long cou : plus il est court, moins il lui permet de suivre, tout près du sol, le leurre que lui propose le torero.

Le recours à des croisements entre parents rapprochés, permet de conserver la qualité voulue, au risque, avec la consanguinité qui en découle, de tomber dans des « problèmes de faiblesse ». Par sélection génétique, les éleveurs, arrivent à produire des taureaux moins dangereux qui chargent les tissus rouges et non les hommes.

« Il suffit d’interposer un objet entre le taureau et sa proie pour que celui-ci délaisse la proie pour l’objet et le suive». Ce sont eux qui le disent !

La préparation au combat

Avant le combat, le taureau est parfois préparé. Diverses parties du corps de l’animal peuvent être affaiblies :

- Les yeux : enduits de vaseline pour désorienter l’animal.

- Les membres : enduits d’essence de térébenthine qui lui procure des brûlures insupportables, dans le but de l’empêcher de rester tranquille.

- Les testicules : dans lesquels on insère des aiguilles cassées dans le but de l’empêcher de s’asseoir ou de s’affaler.

- Les naseaux : dans lesquels du coton est enfoncé et descend jusque dans la gorge dans le but de rendre plus difficile la respiration de l’animal.

- L’échine, les reins : auxquels sont infligés des coups de pieds et de planches. Ces coups ne laissent aucune traces. Juste avant de rentrer dans l’arène, il peut arriver que l’on laisse tomber une trentaine de fois sur l’animal immobilisé des sacs de sable de 100 kg.

L’usage en dose massive de tranquillisants, d’hypnotisants, voire même de sprays paralysants (identique à ceux utilisés par les forces de l’ordre et altérant la vue) a également déjà été constatée.

Maintenant… le « spectacle » peut enfin commencer.

Le transport

Les taureaux sont ensuite transportés vers les villes taurines. C’est une épreuve douloureuse. Arrachés à leur milieu naturel, ces animaux sont enfermés dans des caissons de contention en bois mesurant moins de 2 m2. Les trajets depuis le Sud de l’Espagne peuvent durer plusieurs jours et les bêtes n’ont aucune possibilité de bouger. Il arrive même qu’on leur fasse passer le trajet sur un plan incliné. Au-delà de la fatigue qui en résulte, elles ne reçoivent ni eau, ni nourriture.

Les transports ayant essentiellement lieu en saison estivale, certains animaux entassés perdent jusqu’à 30 kg dans les camions surchauffés. En 2001, plusieurs taureaux déshydratés ont été retrouvés sans vie dans ces camions de la mort. Certains seront retrouvés morts asphyxiés.

Arrivés aux arènes, les taureaux seront ensuite sortis à coup de jet d’eau, de bâton, d’injures, comme ils ont été embarqués, avec la même délicatesse.

Et le calvaire ne fait que commencer…

L’Afeitado

Cette pratique barbare consiste à scier, à vif, 5 à 10 cm de corne, à repousser la matière innervée vers la racine et à refaire la pointe, le taureau étant alors enfermé dans un caisson dont seules les cornes dépassent. 

L’opération génère d’horribles souffrances pour l’animal. La pathologie de la corne est similaire à celle de la dent : c’est une matière vivante très innervée et, donc, hypersensible. En termes de douleur, cette « intervention » reviendrait à nous scier une dent sans anesthésie, les nerfs à vif ! Cette amputation est encore plus ignoble quand elle s’accompagne de l’implantation d’un petit morceau de bois afin d’éviter au sang de gicler. Plus on les arrange - terme employé par le torero - plus les taureaux tombent. L’animal est ainsi tourmenté, garrotté, encagé. Ses plaintes, ses mugissements n’empêchent rien. Piégé, terrorisé, torturé dans ses moelles, il va subir cette terrible mutilation pendant près de 25 minutes.

Pour le taureau, les cornes jouent en quelque sorte le rôle d’antennes. Si ce procédé indigne occasionne une vive douleur qui dissuade l’animal de se servir de ses cornes, les raccourcir revient en outre, non seulement à lui ôter toute perception spatiale, mais aussi à le diminuer psychologiquement. Cette déloyauté a donc pour but de désarmer l’animal. En effet, il ne dispose généralement pas d’un délai suffisant pour prendre connaissance de la nouvelle longueur de ses cornes et ainsi adapter son coup de tête.

Après la scie et le marteau, les cornes sont reconstituées plus courtes avec de la résine synthétique, elle seront râpées, poncées, pour être ensuite vernies. Il n’est pas rare de voir des cornes trafiquées éclater lorsque le taureau heurte les balustrades.

« A deux mètres du taureau, ses cornes conservent tout leur aigu. Vues de très prés, comme seul le torero les voit, leurs extrémités présentent un aspect légèrement arrondi. Cette pratique a des effets psychosomatiques sur le mental des toreros qui en sont friands ». Ils réclament généralement tous l’afeitado.

C’est dans une bulle papale que l’on trouve l’origine de l’afeitado. L’église interdisait la corrida sous prétexte qu’un noble chrétien ne pouvait accepter de risquer gratuitement sa vie ailleurs qu’en combattant l’Infidèle. Sous la pression des souverains espagnols et portugais, Grégoire XIII, transigea et autorisa les corridas à la condition que tout danger mortel en soit exclu, c’est à dire en coupant les cornes ! De nos jours, l’Eglise n’a plus rien à voir à l’affaire. Pourtant l’afeitado persiste.

Si l’afeitado est « encore plus répandu qu’on veut bien le dire », il est beaucoup moins flagrant que ce l’on prétend. Tout à fait invisible à l’œil nu et indécelable de façon infaillible à l’analyse, cette mutilation «a cours même dans les plus grandes arènes espagnoles».

«Enveloppé dans un immense suaire d’hypocrisie, le règlement de l’affaire est régulièrement renvoyé aux calendes grecques dès que la question est abordée dans les instances de régulation du spectacle taurin, qu’elles soient françaises ou espagnoles. Il n’est pourtant qu’une question d’argent».

Durant la contention dans la boîte à treuil, les sabots peuvent également être limés, voire incisés. Des coins de bois seront alors enfoncé entre les onglons. Cette opération déstabilisera fortement l’animal qui aura du mal à rester tranquille.

Sources (pour partie) et citations issues du site Terres taurines

L’alimentation

Avant l’arrivée des élevages spécialisés, le taureau, à l’état sauvage, était un animal puissant, imbattable et pesant plus de 600 kg. Difficile à combattre… Dès 1890, les premiers élevages font fortune en produisant une race de taureaux plus petits, moins rapides et ne pesant plus que 400 kg.

En France, on tente par de savants dosages de répondre à l’attente de toutes les catégories de public, des toreros vedettes et de l’afición. Se distinguent l’aficionado torista, amateurs de gros toros, et l’aficionado torerista, pour qui l’essentiel est le torero et qui «ne juge plus nécessaire de le – le taureau – surcharger artificiellement de kilos».

A l’alimentation naturelle des pâturages est donc souvent substituée une alimentation abondante à base d’aliments composés : un ou deux kilos quotidiens d’un complément alimentaire riche en protéines auquel sont adjoint vitamines à haute dose et minéraux. Cette alimentation artificielle au « pienso compuesto » donne des taureaux obèses, impressionnants, mais à mobilité restreinte, trop gras pour être réellement dangereux. De surcroît, au mépris de l’interdiction, des anabolisants pouvant leur faire gagner jusqu’à 15% de leur poids sont parfois mélangés à la nourriture.

On passe donc de la caste adoucie répondant à la demande d’un marché dominé par quelques « toreros conformistes », au « zeste de piquant intermédiaire entre un taureau soumis et un auroch intolérable ». Le torero Belmonte, en son temps, obtint que l’âge des taureaux qu’il combattait soit abaissé de 5 à 4 ans. Manolete, profitant de l’après-guerre, tuait des novillos de trois ans. A sa suite, les toreros des années cinquante et soixante, Dominguín, Ordoñez, El Cordobes... s’habituèrent à ce taureau âgé de trois ans et demi voire quatre, «le plus souvent afeité, parfois même de façon honteuse» disent-ils.

Ces éleveurs, sous la pression et par les mystères de la génétique, ont fabriqué un animal docile, plus collaborateur, car le taureau étant devenu un produit, il doit suivre la demande des spectateurs et l’évolution du torero.

L’apprentissage des combats

La « bravoure » du taureau doit être vérifiée afin d’éviter la dégénérescence, appauvrissement irréversible qui menace les lignées trop pures. L’apprentissage des combats commence donc très tôt. On fait subir aux bêtes une série de test cruels dans les arènes afin de sélectionner les futurs reproducteurs, géniteurs des «glorieux combattants».

Si ils ont « une attitude défensive satisfaisante », ils seront sélectionnées. Dans le cas contraire, ils prendront le chemin de l’abattoir ou celui des autres activités taurines traditionnelles… Les plus faibles serviront de cobayes aux apprentis torero et matadors afin qu’ils se fassent la main.

«Le taureau doit arriver dans l’arène vierge de toute expérience de lutte contre l’homme. Dans le cas contraire, son intelligence du combat mise au service de sa puissance rendrait tout affrontement suicidaire pour le torero pourtant formé et entraîné». Encore une fois, ce sont eux qui parlent…

L’élevage

Contrairement à l’idée faussement répandue qui veut que pour le taureau dit « de combat » le bonheur soit dans le pré, dès son plus jeune âge, il doit subir les traitements qui incombent à son rang :

- Le sevrage et les bâtons dans le nez pour l’empêcher de téter…

- Les marquages au fer rouge qui, s’ils sont perpétrés depuis la nuit des temps, n’ont rien d’une partie de plaisir pour l’animal !

- Les marquages aux oreilles qui sont parfois découpées à vif au couteau.

- Les taureaux peuvent également être soumis à un « exercice quotidien de marche forcée afin de les endurcir ».

L’anatomie d’un combat joué d’avance

Les « festivités » commencent aux sons d’une réjouissante fanfare de foire. Les toreros ouvrent le bal en défilant crânement dans les arènes. Le premier taureau est ensuite poussé dans l’antre de la mort… C’est parti pour 20 minutes d’épouvante ! 20 minutes «seulement» car passé ce délai, le taureau comprend que ce n’est pas de l’étoffe rouge que vient le danger mais de l’homme… et cela pourrait donc devenir réellement dangereux pour les bourreaux !

Une fois l’animal sorti du toril, les peones agitent leurs capes pour le provoquer de loin et se réfugient très vite derrière les barrières. Ils font alors suffisamment courir l’animal pour l’essouffler, le désorienter et le fatiguer. Il arrive que les taureaux entrent dans l’arène déjà tellement affaiblis qu’ils tombent avant même le début de la séance de torture...

Commence alors le fameux cérémonial qui se veut « traditionnel et innocent ».

1er acte : le tercio de pique

Pique, longueur totale : 21 cm. Il s’agit d’un affaiblissement préalable. Cette tâche incombe à deux picadors. Ils entrent alors en piste armés de longues piques, les puyas. Plus ou moins meurtrier, les coups de pique doivent être précis : plantés entre la quatrième et la septième vertèbre dorsale, ils coupent les muscles releveurs et extenseurs du cou, entre les quatrième et sixième vertèbre cervicale, ils sectionnent les ligaments de la nuque.

A chaque poussée du taureau, la pique s’enfonce un peu plus, jusqu’à 14 cm. Cela s’appelle «travailler le taureau». 6 à 8 fois successivement, la pique fouille, s’enfonce dans le dos de l’animal.

Pour le torero, les avantages tirés d’un « travail bien » fait sont énormes. En effet, le taureau ne peut plus bouger la tête et la garde baissée lors des différentes passes et démonstrations.

Tout danger, ou presque, est écarté.

Un effet de fausse «bravoure» est donné par l’impression que le taureau va charger à tout moment.

Cette première torture est également appelée par les puristes le «châtiment». Nous n’avons pas encore pu établir de quel crime il doit être punis…

À l’issue du premier acte, l’animal est dit «toréable».

2ème acte : le tercio de banderilles

Cette étape est généralement présentée comme un simple jeu consistant à planter des accessoires sur le dos du taureau.

Communément appelés banderilles, ces accessoires sont en réalité des harpons de 5 voire 6 centimètres de long, ornés de fleurs multicolores qui détournent l’attention du public.

Le but inavouable de ce «jeu» est de faire évacuer le sang de l’animal pour l’empêcher d’avoir une hémorragie interne suite au «travail» du picador. On s’assure ainsi que le taureau ne flanchera pas avant la fin du spectacle.

Le taureau reçoit ainsi trois paires de banderilles, suscitant l’admiration d’un public tellement ébloui par les couleurs vives des accessoires et par le costume de lumière de l’acteur qu’il arrive à occulter la triste réalité.

3ème acte : le tercio de mort

Il a lieu dans la grande majorité des corridas : corridas dites espagnoles. Les peones font à nouveau exécuter plusieurs passes au taureau. Ils stimulent encore un peu l’animal épuisé.

Le matador entre alors en scène. Vêtu de son collant et de sa veste lumineuse, il attire les regards. Gigotant dans des postures qui se veulent esthétiques, il hypnotise souvent les femmes par ses exhibitions presque indécentes.

Le dernier numéro de prestidigitation peu alors commencer.

Le matador attire et dirige les charges du taureau à l’aide de son étoffe rouge, ridiculisant et humiliant un peu plus ce pauvre animal à bout de forces.

Il lui fera ensuite baisser «docilement» la tête afin de planter son épée dans un garrot déjà ensanglanté.

La mort apparaît alors comme une délivrance… et le matador – tueur en espagnol ! – comme un sauveur !

Mais souvent, l’arme est mal plantée. Elle peut sortir par les flancs ou transpercer un poumon. La victime semble alors vomir son sang et meurt asphyxiée par une hémorragie interne. Quand le premier coup d’épée ne tue pas assez vite, un peon se glisse derrière le supplicié et d’un geste vif, retire l’épée. Il la rend alors au matador qui recommencera la mise à mort. Il arrive que les taureaux reçoivent ainsi six à sept coups d’épée, voire plus !

Lorsque le taureau a «l’indécence» de ne pas tomber, ce qui arrive environ une fois sur trois, le tueur achève sa triste besogne à l’aide d’une épée spécifique, le descabello, plantée entre les deux cornes, pour lacérer le cerveau...

Dans tous les cas, un coup de grâce est donné à la nuque. Un «courageux» peon s’approchera du taureau à terre et lui plantera un poignard, appelé puntilla, dans la nuque pour sectionner la moelle épinière. Ce geste peut lui aussi en cas d’échec être répété plusieurs fois.

Le taureau bougera ses pattes sous la douleur insoutenable, il urinera de frayeur et son corps, luttant contre la mort, sera secoué de spasmes déchirants, puis sombrera peu à peu. Un cas sur trois, après la puntilla, le taureau est toujours vivant.

Une musique de cirque accompagne alors les clameurs sordides de ce carnaval dérisoire.

Et, tandis qu’une pluie de fleurs honore le matador, un attelage traîne le corps du taureau comme une épave hors de la vue du public dupé...

Souvent encore en vie, il sera emmené au toril et agonisera seul… avant de finir à la boucherie. Pour l’un c’est la gloire, pour l’autre la mort dans l’indifférence…

Les valets de piste effacent, au râteau, les traces de sang sur le sable.

On peut alors ouvrir la porte du toril… à la victime suivante. Ils seront six à être sacrifiés ce jour là au nom d’une tradition validée par l’indifférence d’une société laxiste…

La corrida portugaise

Ce type de corrida est souvent justifié à tort par sa caractéristique principale : l’absence de mise à mort du taureau dans l’arène. Cette caractéristique est véridique. Mais elle est loin de venir tempérer notre lutte.

Car nous ne condamnons pas seulement la mise mort. Nous condamnons également, et surtout, les vingt minutes de torture qui la précèdent et qui sont bel et bien présentes dans une corrida portugaise. Les tercio de pique et les tercio de banderilles décrits précédemment ne sont pas moins douloureux ici !

La mort viendra quoi qu’il advienne. Elle est le corollaire de la vie, nous ne la condamnons pas. Pour tous, nous la souhaitons rapide et sans douleur. Dans la corrida portugaise, nous arrivons au paroxysme de l’horreur : en effet, le taureau est sorti de l’arène après avoir été supplicié. Il ne peut plus lever la tête, a perdu des litres de sang... Qu’advient-il alors de lui ?

Dans le meilleur des cas il sera achevé derrières les portes de l’arène. Mais il n’est pas rare qu’il reste seul à vomir son sang en attendant la mort… pendant que la foule jouit du spectacle qu’offre la torture de la victime suivante. Cette mort cachée, retardée, arrive lentement au terme d’une longue agonie. Et on veut nous faire croire que la mort est absente de ce type de corrida ! Que les corridas portugaises sont anodines !!!

La corrida portugaise est au contraire plus répréhensible encore que la corrida espagnole. Elle est le reflet de l’hypocrisie caractéristique du monde taurin.

Les chevaux

Ne les oublions pas !!! Nous avons voulu faire une place aux chevaux, frères de malheur et de souffrance des taureaux dans les arènes. S’ils ne sont certes pas torturés de la même façon que les taureaux, il n’en reste pas moins qu’il sont très souvent blessés ou tués.

Stop aux corridas ! Plus de chevaux dans les arènes.

De la maltraitance ordinaire des chevaux quand on ne murmure pas à leurs oreilles. La plus belle conquête de l’homme ne fait pas vraiment l’objet du plus élémentaire respect de la part de ses «conquérants». Le cheval, cet équidé qui rendit pourtant des siècles durant de fiers et loyaux services à ceux et celles qui se firent ses exploiteurs, est encore et toujours, ici ou là, victime d’innombrables maltraitances.

Les guerres de toutes natures firent des hécatombes, pour des millions de chevaux. Mais pour rester, plus précisément, dans l’espace ludique contemporain qui nous préoccupe, nous dénonçons l’utilisation du cheval dans la corrida. Cette dernière est source d’une multitude de sévices pour le cheval, compagnon d’infortune du taureau.

Le cheval du picador est soi-disant « protégé » de la charge du taureau par un lourd caparaçon. Or, il n’est pas rare de voir le groupe équestre renversé par cette charge. Nombreuses sont les éventrations. Le caparaçon ne protège pas l’abdomen du cheval et constitue un réel handicap lorsque ce dernier cherche à se redresser. Ajoutons à cela l’horreur des yeux bandés, les oreilles ficelées et bouchées et les naseaux barbouillés de produits pour qu’il ne sente pas l’odeur du taureau et du sang qui pisse sous les banderilles.

Dans la corrida à cheval, le cheval n’a aucune protection. Le cavalier oblige le cheval à un geste contre nature en l’amenant vers le taureau. Ensuite, il faut esquiver la charge. Les blessures sont nombreuses. Les cornes effleurent souvent les chevaux. Il faut voir leurs yeux exorbités pour comprendre leur affolement, comprimé entre un mors sévère et des éperons acérés. Dans une déclaration dans le Midi Libre, l’un de ces tortionnaires avoue : «lorsqu’on prépare des chevaux aux corridas, il en faut beaucoup car il y a énormément de déchets». Arènes ou abattoirs, aucune différence, sinon la douleur et une agonie plus longue. La corrida est la pire des lâchetés. Ensemble, Obtenons son abolition.

Association Ethique du Cheval.


En réaction à la décision du Conseil constitutionnel, Michel Onfray, philosophe, écrivain a écrit le texte suivant :

Le cerveau reptilien de l'aficionado

Le Conseil constitutionnel vient d’autoriser la poursuite des spectacles de traitements inhumains et dégradants… de l’homme. Car assister à une corrida, c’est s’installer dans ce qu’il y a de moins humain dans l’homme : le plaisir pris à la souffrance et à la mise à mort d’un être vivant. On a beau envelopper ce rite barbare de fanfreluches culturelles, citer Goya, renvoyer à Picasso, en appeler à Hemingway ou Leiris, les ritournelles culturelles de cette pauvre caste, il n’y a pas de bonnes raisons pour un cortex normalement constitué de travailler en faveur du cerveau reptilien.

Toute la civilisation est effort d’arrachement de la barbarie pour aller vers la culture : disons-le moins prosaïquement, pour aller du talion à la loi, du viol à sa condamnation, de l’exploitation des enfants à leur éducation – de la corrida à son abolition. Il cohabite en chacun de nous un cerveau de l’intelligence et un cerveau de serpent : on doit au premier les artistes, les écrivains, les bâtisseurs, les philosophes, les musiciens, les inventeurs, les pacifistes, les instituteurs ; au second, les tortionnaires, les tueurs, les guerriers, les inquisiteurs, les guillotineurs, et autres gens qui font couler le sang dont les toreros.

Sade est le maître à penser des amateurs de corrida : il fut avant les Lumières le dernier penseur féodal pour qui son bon plaisir justifiait le sang versé. Il faut en effet un formidable potentiel sadique pour payer son entrée dans une arène où le spectacle consiste à torturer un animal, le faire souffrir, le blesser avec cruauté, raffiner les actes barbares, les codifier, (comme un inquisiteur ou un tortionnaire qui sait jusqu’où il faut aller pour garder en vie le plus longtemps possible celui qu’on va de toute façon mettre à mort...) et jouir de façon hystérique quand le taureau s’effondre parce qu’il n’y a pas d’autre issue pour lui.

Dans leur cynisme, les aficionados récusent cette idée de l’impasse dans la mort et renvoient pour ce faire aux rares taureaux graciés exactement comme le partisan de la peine de mort justifie cette autre barbarie par la possibilité pour un chef d’État d’exercer son droit de grâce... La preuve que le taureau ne meurt pas toujours, c’est que, selon le caprice des hommes, on décide parfois d’en épargner un sous prétexte de bravoure !

Qu’un être qui jouisse de l’exercice codifié de la barbarie puisse en appeler à la vertu fait sourire...

Dans l’arène, il y a tout ce qu’on veut, sauf de la vertu : du sadisme, des passions tristes, de la joie mauvaise, de la cruauté, de la férocité, de la méchanceté. J’évite, à dessein, la bestialité, car la bête tue pour se nourrir, pour défendre son territoire, protéger ses petits, vivre et survivre. Je ne sache pas qu’il existe dans le règne animal ce spectacle dégradant qui consiste à tuer lentement, pour le plaisir de mettre à mort et de jouir de ce spectacle pour lui-même, avant abandon du cadavre à son néant. La mise en scène, l’exhibition de la cruauté, le sang versé pour s’en rassasier, voilà ce qui caractérise l’homme – pas la bête.

On voudrait également que celui qui n’aime pas la corrida devienne végétarien : c’est ne pas vouloir comprendre que le problème dans la corrida n’est pas la mise à mort, encore que, mais son spectacle à des fins de jouissance. Quand le boucher tue pour nourrir la population, il ne jouit pas d’abattre – du moins, il n’entre pas dans sa fonction qu’il en soit ainsi...

Notre époque sent le sang. Quelques uns s’honorent en ne communiant pas dans cette barbarie défendue par son ancienneté : mais il est dans l’ordre des choses que toute barbarie s’enracine dans la tradition et l’ancienneté. L’argument de la tradition devrait être définitivement dirimant. Depuis les temps les plus anciens, le mâle viole la femelle, le fort égorge le faible, le loup dévore l’agneau : est-ce un argument pour que les choses continuent toujours ainsi ? Il y a plus d’humanité dans le regard de mes chats que dans celui d’un être qui hurle de joie quand le taureau vacille et s’effondre, l’oeil rempli de larmes et bientôt de néant.

Michel Onfray

Membre d’honneur de l’Alliance anti-corrida

Octobre 2012

www.allianceanticorrida.fr

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 09:10
Non à l'abattage des loups !

Le collectif CAP Loup a été créé en 2014.

Il rassemble un ensemble d'associations de protection de la nature.

Un objectif commun : la protection du loup en France.

Plus d'info sur http://www.cap-loup.fr/

D'autres sites à visiter :

http://www.loup.eu

http://www.franceloups.fr/

http://www.leklanduloup.fr/

http://www.allianceaveclesloups.com/

http://www.ferus.fr/

Parce que chaque animal a sa place sur la terre...

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8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 21:54
Non à la fourrure !

 

fourrure.jpg
 

Explications données par l’Association Fourrure Torture

www.fourrure-torture.com

Élevage des animaux à fourrure

Les personnes qui portent de la fourrure se justifient en argumentant que leur manteau ou accessoire est fait d’animaux issus de fermes d’élevage, par opposition avec les animaux sauvages, qui agonisent des jours dans des pièges à mâchoires. Une fausse croyance laisse à penser que les animaux à fourrure seraient élevés et mis à mort dignement. Malheureusement, les conditions d’élevage et d’abattage de ces animaux emprisonnés sont absolument indignes et inhumaines.

Des animaux privés de liberté

Les animaux que l’on rencontre le plus fréquemment dans les fermes à fourrure sont les visons et les renards. Selon les derniers chiffres de l’industrie de la fourrure, 52,5 millions de visons et 3,7 millions de renards en 2011 pour répondre à l’industrie de la fourrure. Parmi les autres animaux couramment prisonniers de ces élevages, on trouve des chiens viverrins (élevés en Finlande sous le nom Finn Raccoon), des chinchillas, des ragondins, des putois, des zibelines...

Le comité scientifique européen sur la santé et le bien-être des animaux a publié un rapport sur le bien-être des animaux élevés pour produire de la fourrure. Ce rapport se limite aux visons, putois, renards roux, renards polaires, chiens viverrins, ragondins et chinchillas.

Les conclusions du comité scientifique européen indiquent que le système actuel provoque «de sérieux problèmes pour toutes les espèces d’animaux élevés pour la fourrure».

D’après des zoologistes de l’Université d’Oxford, les visons d’élevage ont les mêmes besoins que leurs homologues sauvages, malgré 70 générations de captivité. Le fait d’enfermer des visons dans des cages, ainsi que l’impossibilité de satisfaire leur désir inné de se baigner, leur procure un stress intense et de la frustration, prouvés par le fait qu’ils produisent un taux de cortisol excessif. Dans la nature, les visons sont des animaux très solitaires. Ils défendent et gèrent de grands territoires. Ils passent une grande partie de leur temps à nager. Les petites cages où ils sont enfermés ne correspondent en rien à leur environnement naturel.

Les animaux détenus dans les fermes à fourrure montrent des signes de stress évidents qui se caractérisent par l’auto-mutilation ou encore par des va-et-vient continuels.

Des méthodes d’abattage particulièrement barbares

Les scènes d’horreur pendant la mise à mort des animaux dans les fermes à fourrure vont au-delà de ce que l’on pourrait imaginer.

La méthode la plus usitée pour tuer les renards est l’électrocution anale. Le processus consiste à fixer une pince sur le museau du renard, à introduire une barre métallique dans l’anus de l’animal, puis à envoyer une décharge électrique par l’intermédiaire d’une batterie. D’autres renards se font simplement étourdir à coups de gourdin sur la tête, comme le montre une récente investigation en Chine.

Les visons sont quant à eux gazés ou tués par injection mortelle. Des fermiers préfèrent tuer ces animaux en leur brisant le cou. Bien souvent, ces méthodes, pratiquées sur place, ne garantissent pas la mort immédiate de l’animal.

Les éleveurs de chinchillas reconnaissent qu’ils tuent les animaux en leur brisant le cou ou en les électrocutant. Une récente investigation aux Etats-Unis a révélé des pratiques particulièrement barbares. On électrocute les chinchillas en leur plaçant une sonde à l’oreille et l’autre au pied. Après l’électrocution, beaucoup sont toujours conscients : l’électrocution raidit l’animal, mais l’activité cérébrale ne cesse pas sur le champ. Les autres chinchillas se font briser le cou. L’opération ne prend qu’une seconde, mais les animaux se tordent sous des spasmes continus pendant de longues minutes. La mort cérébrale n’intervient pas immédiatement après la dislocation des cervicales.

En Asie centrale, les moutons karakul sont désormais élevés pour répondre au marché de la fourrure de luxe. Pour produire de la peau d’agneau (peau que l’on nomme « astrakan ») de « haute qualité », la mère est tuée juste avant la naissance de son petit et le foetus est récupéré pour être dépecé.

Une fois tués, les animaux sont généralement dépecés pendant qu’ils sont encore chauds.

Les éleveurs ont pour seul objectif de préserver la qualité de la fourrure. Ils utilisent des méthodes d’abattage visant à garder intactes les peaux, sans se soucier des souffrances extrêmes endurées par les animaux.

Des conditions de détention déplorables

Les animaux à fourrure n’auront connu, durant leur courte vie, que les sols grillagés de cages trop étroites pour leurs besoins naturels en matière d’espace. Les abris ouverts sur l’extérieur ne les protègent pas du vent ou des intempéries extrêmes. Leur fourrure n’est pas suffisante pour se protéger des grands froids hivernaux. Pendant les fortes chaleurs de l’été, les visons ne peuvent se rafraîchir dans l’eau comme ils le feraient dans la nature. Les éleveurs s’opposent fermement à donner un accès à un point d’eau, pour éviter d’abîmer la fourrure.

Les maladies contagieuses, comme la pneumonie, se propagent rapidement chez les animaux concentrés dans les élevages, tout comme les tiques, les puces et d’autres insectes, attirés par les amas d’excréments laissés sous les cages.

Des enquêtes ont dévoilé que les animaux souffraient d’infections et de blessures non soignées. Mais tant que cela n’affecte pas la qualité de la fourrure, les éleveurs ne voient pas l’intérêt d’intervenir. Un rapport scientifique européen dément d’ailleurs le rapport entre bien-être animal et qualité de la fourrure, comme voudraient le faire croire les fourreurs. Les animaux sont en effet abattus à l’âge de 6 ou 7 mois, après leur mue hivernale, qui masquera tous les défauts de leur pelage.

Un niveau de pollution alarmant

L’élevage des animaux pour leur fourrure provoque les mêmes problèmes de pollution que l’élevage intensif. Une étude universitaire révèle que les excréments des 2,81 millions de visons élevés aux Etats-Unis en 1999, ont produit près de 1000 tonnes de phosphore, que l’on retrouve dans l’écosystème.

L’énergie nécessaire pour produire un manteau en véritable fourrure à partir d’animaux provenant d’élevages est 20 fois supérieure à celle nécessaire pour produire l’équivalent en synthétique. Pour la conservation et le traitement des fourrures, des produits néfastes à l’environnement sont massivement utilisés.

Les principaux pays complices

Aujourd’hui, les élevages se situent principalement dans les pays scandinaves, en Russie, au Canada, en Pologne, aux Etats-Unis et de plus en plus en Chine, où la main d’œuvre est très bon marché et les lois pour la protection des animaux sont totalement absentes. Les élevages sont semblables d’un pays à l’autre.

La France contribue aussi à ce marché. On y trouve une vingtaine d’élevages de visons : 150 000 visons ont été élevés, puis gazés, en 2011. En Poitou-Charentes, près de 100 000 lapins Orylag sont sacrifiés chaque année. La France compte plusieurs élevages de ragondins. Des chinchillas sont également élevés en France pour leur fourrure. Fourrure Torture estime que 40 millions de fourrures de lapins sortent annuellement des abattoirs français, pour alimenter le commerce de la fourrure.

150 000 visons sont tués chaque année en provenance de la vingtaine d’élevages que compte la Belgique. Des chinchillas sont également élevés pour leur fourrure en Belgique.

Des avancées législatives

Une consultation de la Commission européenne révèle que plus de 80% des Européens pensent qu’il faut améliorer en Europe le niveau du bien-être et de protection des animaux à fourrure.

Plusieurs pays d’Europe ont pris des mesures pour restreindre ou interdire les fermes à fourrure :

Le Royaume-Uni a interdit tout élevage d’animaux à fourrure pour des raisons éthiques, depuis le 1er janvier 2003.

Aux Pays-Bas, les élevages de renards et de chinchillas sont interdits.

Quatre länder allemands (la Bavière, la Hesse, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et le Schleswig-Holstein) imposent des règles strictes pour les fermes à fourrure. Le Bundesrat (la chambre des représentants des Länder) a appelé le gouvernement fédéral à mettre en place une réglementation similaire en matière d’élevage d’animaux à fourrure pour toute l’Allemagne.

Les provinces d’Autriche ont prohibé l’élevage des animaux à fourrure ou imposé des normes strictes.

En Suisse, la législation interdit l’élevage intensif des animaux à fourrure.

En Croatie, au 1er janvier 2017, l’élevage des animaux pour leur fourrure sera interdit.

Au Danemark, les élevages de renards seront totalement interdits en 2024.

La ville de West Hollywood aux Etats-Unis a officiellement banni la vente de fourrure le 21 novembre 2011. L’interdiction prendra effet en septembre 2013.

Toutes ces réglementations à travers l’Europe montrent que le bien-être des animaux à fourrure ne peut être satisfait en captivité.

Pour un manteau de fourrure...

Pour un manteau de 1 mètre, ce tableau indique le nombre de dépouilles d’animaux nécessaires, le nombre d’animaux piégés par accident et le nombre total d’heures passées par ces animaux dans un piège.



 

   Nb d’animaux

   tués

Nb d’animaux

dits "déchets"

Nb total d’heures

passées ds 1 piège

Castor

  15

45

225

Coyote

  16

48

960

Loutre

  20

60

1200

Lynx

  18

54

1080

Martre

  50

150

3000

Opossum

  45

135

2700

Rat musqué

  50

150

1500

Raton laveur

  40

120

2400

Renard roux

  42

126

2520

Vison

  60

180

3600

(Statistiques de Skin Trade Primer par Susan Russell, publié par Friends of Animals)

 

Ce tableau ne prend en compte que les animaux piégés dans la nature. La majorité des animaux utilisés par l’industrie de la fourrure proviennent d’élevages où les animaux sont privés à vie de liberté.

Vidéo 

Marche Contre La Fourrure est un collectif informel d'associations, de militants et de citoyens unis contre l'industrie de la fourrure.

Chaque Automne, nous défilons pour dénoncer le massacre annuel de 50 000 000 d'animaux. Ces derniers sont piégés ou élevés pour que leur fourrure serve à confectionner des vêtements et des accessoires de mode. C'est à cette période de l'année que de nombreux magasins exposent de la fourrure et que le consommateur désinformé risque de se laisser tenter. En effet, derrière cette mode pouvant sembler glamour, se cache une industrie cupide, sanglante et cruelle.

Plus d’infos sur www.marchecontrelafourrure.fr


La « Journée Sans Fourrure »

C'est une journée d’action annuelle, qui tombe le premier samedi des soldes d’hiver, jour où les ventes de prêt-à-porter atteignent leur maximum.

Lancée en 2007 par Fourrure Torture, cette journée est une occasion de montrer l’opposition grandissante face à ce commerce basé sur l’exploitation des animaux à fourrure. De nombreux groupes et militants locaux tiennent des stands d’information et organisent des manifestations, afin d’alerter le public sur les dessous sordides de la production de fourrure.

Même chose en régions : Marseille, Toulouse, Nantes, Montpellier, Bordeaux, Rennes, Reims, Lille, Angers, Clermont-Ferrand, Amiens, Aix-en-Provence, Metz, Besançon, Caen, Mulhouse, Annecy, Albi.

Plus d’infos sur : www.journeesansfourrure.com  

 

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 18:40
Non au commerce de l'ivoire !
L'oeuvre de l'Homme...

L'oeuvre de l'Homme...

Non au commerce de l'ivoire !

D’après de nouvelles études rendues publiques aujourd’hui, à l’occasion d’un sommet organisé par le gouvernement du Botswana et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) afin d’examiner la situation inquiétante de l’Éléphant d’Afrique, si les taux de braconnage se poursuivent au niveau actuel, le continent africain pourrait perdre un cinquième de ses éléphants dans les dix années à venir.

Plus d'info sur :

http://www.ifaw.org/france/notre-travail/%C3%A9l%C3%A9phants/mettre-fin-au-commerce-de-l%E2%80%99ivoire

http://www.uicn.fr/braconnage-elephants.html

http://www.one-voice.fr/loisirs-et-compagnie-sans-violence/elephants-il-faut-arreter-le-massacre/

http://www.fondationbrigittebardot.fr/international/animaux-sauvages/actualit%C3%A9s/destruction-ivoire-champ-de-mars

http://www.wwf.fr/nos_priorites/especes_menacees/identifier_les_especes_prioritaires/elephants/guerre_ivoire.cfm

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 18:18
Non à la disparition des crocodiles !

"Des sacs à main, des ceintures, des chaussures… Les crocodiles ont souffert de la chasse mais aujourd’hui c’est la destruction de leurs milieux naturels qui les menace de disparition. Des parcs zoologiques mènent des programmes scientifiques pour mieux connaître ces animaux et pouvoir, à terme, sauver quelques espèces de la disparition. Parmi eux, la Ferme aux crocodiles* dans la Drôme, dont le vétérinaire et directeur, Samuel Martin, nous explique comment on peut venir en aide aux crocodiles.

Pourquoi les crocodiles sont-ils menacés de disparition ?

Sur les 23 espèces de crocodiles, une dizaine est menacée de disparition. Le gavial du Gange notamment, est classé en danger critique d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature. L’activité humaine joue un rôle majeur dans leur disparition, même si la chasse est aujourd’hui très contrôlée, mais c’est surtout l’érosion de leurs milieux naturels qui pose problème. Par exemple, en Indonésie, les plantations de palmiers remplacent les mangroves et les forêts à un rythme exponentiel et des espèces encore méconnues comme toutes les variétés de varans macrei risquent de disparaître avant même d’être caractérisées.

Quelles actions sont mises en œuvre pour sauver les reptiles ?

Protéger les crocodiles sans protéger les marais et les rivières n’a pas de sens. Les projets de conservation doivent viser la préservation des milieux naturels et même s’ils s’appuient sur une espèce emblématique comme le crocodile, ils vont bénéficier à beaucoup d’espèces comme les libellules ou les vers d’eau qui n’attirent pas l’attention mais qui sont importantes dans les écosystèmes. Par exemple, au Bénin, nous travaillons avec une association locale qui agit à tous les niveaux : environnemental, social et culturel. Elle agit pour un meilleur accès à la santé des populations, une meilleure éducation à l’environnement et a financé un musée de la chasse pour que les chasseurs soient fiers de leurs activités tout en acceptant de prélever moins d’animaux sauvages. Ils font changer les points de vue peu à peu avec une approche transversale, et c’est ce qui marche le mieux."

20 minutes

* www.lafermeauxcrocodiles.com

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 09:49
Editions Wildproject

Editions Wildproject

"Premier ouvrage sur le scandale des pesticides, Printemps silencieux a entraîné l’interdiction du pesticide DDT aux États-Unis. Cette victoire historique d’un individu contre les lobbies de l’industrie chimique a déclenché au début des années 1960 la naissance du mouvement écologiste.
Printemps silencieux est aussi l’essai de Rachel Carson, une écologue et une vulgarisatrice hors pair. En étudiant l’impact des pesticides sur le monde vivant, du sol aux rivières, des plantes aux animaux, et jusqu’à l’ADN, ce livre constitue l’exposition limpide, abordable par tous, d’une vision écologique du monde."

"50 ans plus tard, le biologiste néerlandais Marrten Van Lexmond fait le même constat : pourquoi les oiseaux ont-ils cessé de chanter ? Pendant 5 ans et accompagné d'une cinquantaine de chercheurs internationaux, il a traqué le coupable. Dans un rapport présenté à Manille, Bruxelles, Ottawa et Tokyo, la Task Force on Systemic Pesticides expose les preuves scientifiques du danger des pesticides systémiques pour la biodiversité, soit un Printemps silencieux II. Ils ont réussi à démontrer scientifiquement que les néonicotinoïdes (insecticides) engendrent un désastre très important  : derrière les insectes, c'est toute la chaine alimentaire qui est en train de se briser. Les résultats sont sans appel : entre 2003 et 2010, les populations de quinze espèces de passereaux diminuent en moyenne de 3,5 % par an selon l'utilisation de ce produit. Les hirondelles des étables disparaissent à vue d'oil dans les campagnes, les moineaux également. Une espèce peut disparaitre en une dizaine d'années. L'Europe ne prend que des mesurettes, c'est la bataille de David contre Goliath." (extrait d'une interview paru dans Le Point)

 

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