Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : belleplanete.over-blog.com
  • : Amoureuse de la nature, un brin militante, bienvenue dans mon monde... écologie, merveilles terrestres, belles initiatives, protection animale, livres, cuisine végétarienne mais aussi grognements et émotions... Belle visite ! Laurence
  • Contact

Recherche

21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 09:41
article_2702-FRA-ALGUEVERTE.jpg 

Le ramassage des algues vertes

à Saint-Michel en Grève. L. LE SAUX / SIPA

 

La Commission européenne assigne la France en justice pour son «incapacité à lutter contre la pollution des eaux par les nitrates». «Bien que la directive Nitrates soit en vigueur depuis 1991 […], il reste à la France à adopter des mesures pour lutter efficacement contre cette pollution», assure la Commission dans un communiqué rendu public lundi. «Nous avons entamé une réforme. Mais il faudra attendre mi-2013 pour qu'elle soit achevée», reconnaît le Ministère de l'Ecologie.

Concrètement, la France aurait dû désigner les zones les plus touchées par la pollution et mettre en place des plans d'action afin d'en limiter les effets. «Or, toutes les zones n'ont pas été délimitées et les plans d'action sont insuffisants», réagit Gilles Huet, délégué général de l'association Eaux et rivières de Bretagne. Ce militant connaît bien le problème : sa région est victime de marées d'algues vertes, conséquence de la pollution aux nitrates.

Les algues vertes ont causé un manque à gagner de 800000 € rien que l'été dernier, selon le Comité du tourisme des Côtes-d'Armor.

20 minutes

Partager cet article
Repost0
19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 10:26

onevoice logo

La cruauté n’a pas de limites. Et si, ensemble, nous relevions le défi de lui en mettre, et, bien au-delà, de l’éradiquer ? C’est ce défi que le regard de la petite chienne Zoé, victime de barbarie dans un élevage savoyard, nous a amenés à relever à travers la « Cellule Zoé ». Pour One Voice, cette structure est une « réponse immunitaire » à la violence que subissent les animaux.

L’appel de Zoé

Le regard de Zoé, petite chienne recroquevillée au fond de son tonneau lors de son sauvetage le 28 janvier 2011, en a marqué plus d’un. Le sien et celui de ses nombreux compagnons d’effroyable infortune, survivant attachés sur un site que l’on n’ose nommer « élevage ». Une décharge plutôt. Après cette intervention, pour One Voice, il n’était pas question d’en rester là.

Zoé – aujourd’hui, choyée, sereine – pointait tous les autres animaux, souffrant en des lieux qu’il faut débusquer comme ce le fut pour son chenil. C’est ainsi que la «Cellule Zoé» s’est imposée à l’Association, pour aller porter secours à tous les animaux martyrisés, même les plus cachés.

Faire obstacle à la violence

« Zoé » signifie « la vie » en grec, et c’est bien la vie qu’il s’agit de faire triompher des pulsions mortifères dont sont victimes les animaux. La violence n’est pas une fatalité. Il faut lui opposer des systèmes de défense efficaces et cela passe simplement par la vigilance de tous, que la Cellule entend favoriser. Comme toutes les actions de l’Association, elle est animée par la volonté d’œuvrer pour une société paisible, qui place l’humanisme, et donc tous les êtres vivants, au cœur de ses préoccupations.

Une présence tout-terrain

Structure polyvalente, la Cellule intervient tant au niveau de la sensibilisation des citoyens que sur le terrain.

Il est fondamental d’informer le public. Mettre au grand jour des actes de cruauté et tirer de l’ombre leurs auteurs devraient tempérer les ardeurs cruelles de ces derniers, une forme de prévention.

Dans l’urgence, selon les situations, la Cellule assure la logistique, les liens avec les refuges, la coordination avec d’autres associations, l’appel à bénévoles, la gestion des frais engagés…

Au quotidien, elle se consacre aux dossiers de cruautés sur les animaux suspectées ou avérées. Elle suit les actions en justice en cours.

La plateforme

Elle se compose de quatre réseaux, dont une cellule de veille assure la coordination, les échanges, voire l’activation si nécessaire :

- Un réseau d’informateurs, à la source de tout sauvetage, couvre tout le pays ;

- Un réseau d’enquêteurs prend ensuite le relais pour les investigations et surveillances ;

- Un réseau de représentants des autorités compétentes, services vétérinaires, gendarmerie, voire services sociaux avec lesquels la responsable de la Cellule est en contact permanent ;

- Un réseau de refuges partenaires se tient prêt à accueillir les animaux sauvés. Déjà, plusieurs dossiers sont en cours, celui notamment d’un piégeur de chats, massacrant littéralement les félins dans l’Aisne, et, celui, sidérant, d’éleveurs ayant laissé périr leurs vaches en Côte-d’Or.

Devenir partenaire

La Cellule Zoé a été imaginée comme une véritable synergie entre One Voice et ses partenaires. L’association met toutes ses forces à la disposition de la Cellule et en tant que partenaire vous en garantissez la pérennité et le développement. Ce partenariat se décline en trois actes : vos dons, pour aider aux investissements qu’implique le soin apporté aux actions menées pour sauver les animaux ; votre collaboration au réseau d’informateurs ; et votre participation aux opérations de sauvetage.

Faire barrage à l’escalade de la cruauté, c’est le défi que nous pouvons relever ensemble.

Plus d’info sur :

http://www.one-voice.fr/loisirs-et-compagnie-sans-violence/cellule-zoe-lantidote-a-la-cruaute/

 

Partager cet article
Repost0
13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 08:09
poubelle.jpg

 

Il faut augmenter la collecte et le recyclage du papier dans le tertiaire, estime le ministère de l'Ecologie. Dans le même temps, une enquête de Riposte verte et du WWF révèle que l'Etat ne brille pas par son exemplarité en la matière !

Chaque année en France, un employé de bureau consomme 70 à 85 kg de papier. Avec le carton, le papier représente ainsi près de 79 % des déchets générés par les activités tertiaires. Mais, selon les estimations du ministère de l'Environnement, sur les 900.000 tonnes de déchets de papiers produites chaque année au bureau par les Français, moins de la moitié (400.000 tonnes) est collectée et recyclée…

Le ministère de l'Environnement a donc décidé, par la signature d'une convention d'engagement volontaire avec les principaux acteurs de la collecte et du recyclage du papier de bureau, d'améliorer ces performances. Ainsi, d'ici 2015, 200.000 tonnes supplémentaires de papiers de bureau devront être collectées.

Mobiliser l'ensemble des acteurs

Il s'agira d'accentuer les efforts vers les petites entreprises et les administrations et de mener des actions de sensibilisation et d'accompagnement auprès des entreprises tertiaires et des collectivités, de former les personnels en charge de la collecte.

Les acteurs du papier devront également développer une "filière française de recyclage et de valorisation structurée et performante" en privilégiant un approvisionnement de proximité des usines localisées en France (48 recensées par le ministère) et en renforçant la coordination entre tous les acteurs territoriaux concernés.

Enfin, le ministère demande aux acteurs de mettre en valeur les produits «grand public» obtenus à partir du recyclage effectué en France pour encourager l'achat de produits recyclés et indique que"l'Etat s'engage à augmenter la part du papier recyclé au sein de la commande publique". Seulement 5 % du papier ramette acheté en France est fabriqué à partir de papier recyclé.

Le ministère indique également qu'il va étudier "l'opportunité d'introduire une obligation de tri des papiers pour les « gros producteurs », au delà d'un seuil de production annuel à déterminer", amplifier la communication pour le geste de tri sur le lieu de travail et le recyclage du papier, par exemple via une circulaire adressée aux administrations de l'Etat.

Quid de l'exemplarité du secteur public ?

Justement, une précédente circulaire, datée du 3 décembre 2008, engageait l'Etat et ses administrations à l'exemplarité, notamment dans le fonctionnement de ses services et de ses établissements publics en matière de réduction de la consommation de papier, d'achat et de tri des déchets. A compter de 2010, la totalité du papier utilisé devait être recyclé. Entre 2009 et 2010, la consommation de papier des administrations devait être réduite de 20 %. Enfin, le taux de recyclage des déchets papiers devait atteindre les 60 % en 2010. Des objectifs loin d'être atteints.

"Si une majorité d'institutions ou d'administrations ont formalisé une politique papier, il existe encore un écart considérable entre les objectifs fixés par le Grenelle de l'environnement et les performances constatées dans l'étude", indiquent Riposte Verte et le WWF France dans l'étude PAP 50 Public, publiée le 7 février, qui évalue la politique d'achat, consommation et recyclage du papier de 50 grandes institutions publiques et administrations françaises.

Aujourd'hui, seulement un papier sur cinq serait recyclé dans ces organisations, soit une proportion bien inférieure à la moyenne nationale. "Plus grave, dans le bilan 2010 du Plan « État Exemplaire », qui mesure les performances des institutions face aux objectifs fixés dans le cadre du Grenelle, la partie recyclage n'est pas traitée, faisant craindre qu'aucun indicateur n'ait été mis en place".

Le bilan 2010 de l'Etat exemplaire, publié en octobre 2011 par le Commissariat général au développement durable (CGDD), faisait seulement le point sur la consommation de papier des administrations. Ainsi, en 2010, le nombre de ramettes de papier achetées par agent a diminué de 17 % par rapport à 2009. Un agent public ne consommerait plus que… 16 ramettes par an en 2010. Le ministère de l'Agriculture a diminué quasi de moitié (-48 %) sa consommation de papier pour atteindre une consommation de 13 ramettes par agent. Le ministère de l'Environnement, lui, a conservé une consommation équivalente à celle de 2009 (15 ramettes par agent).

Concernant la collecte et le recyclage, l'étude PAP 50 Public dénonce un manque de transparence : une administration sur deux aurait refusé d'y répondre. Parmi elles : les services de la Présidence, du Premier ministre et "plus surprenant" le ministère de l'Ecologie. "Les non-répondants ont alors été notés en fonction de la documentation publique accessible sur la politique papier", indiquent Riposte verte et WWF.

Sur les 50 organisations étudiées, seules 11 obtiennent plus que la moyenne. "Seuls deux ministères réussissent à valider les trois objectifs du Grenelle concernant le papier". Néanmoins, le ministère des Affaires étrangères, le conseil régional d'Ile-de-France, Pôle emploi et la ville de Strasbourg obtiennent les félicitations du jury.

www.actu-environnement.com

 

Partager cet article
Repost0
10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 09:28

Article "Vers la fin des dérives" - Que Choisir n°500 (février 2012)

 

que-choisir-500_jpg_large.jpg 

 

Qu’il soit pratiqué selon les rites halal ou casher, l’abattage rituel, propre aux religions musulmane et juive, alimente régulièrement la polémique. Si la nouvelle réglementation satisfait en partie les associations de défense des animaux, bien des questions pratiques restent en suspens.

Première victoire pour les défenseurs des animaux : dorénavant, l’abattage rituel, sans étourdissement préalable, selon les rites halal ou casher, devrait être mieux encadré par la loi. Le décret n° 2011/2006 ainsi que l’arrêté qui l’accompagne, parus au Journal officiel du 28 décembre 2011, stipulent qu’à compter du 1er juillet prochain les établissements qui pratiquent ce type d’abattage devront préalablement obtenir une autorisation délivrée par la préfecture du département où ils sont implantés.

Toujours selon ce décret, l’agrément ne sera accordé à l’abattoir que si "le système d’enregistrement mis en place permet de vérifier que l’usage de la dérogation correspond à des commandes commerciales qui le nécessitent". En un mot, il s’agit d’un coup d’arrêt à la généralisation de l’abattage sans étourdissement pratiquée par les abattoirs industriels. Pour les associations, telles que la Fondation Brigitte Bardot et l’Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA), qui ne cessent de dénoncer depuis des années cette évolution, ces mesures vont dans le bon sens.

Dans un communiqué, l’OABA s’est félicitée de «voir enfin le gouvernement prendre acte que l’abattage rituel sans étourdissement est et doit rester une pratique dérogatoire». L’offre dépasse la demande. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Selon une enquête menée en 2007 par la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) dans 274 abattoirs, 12% des bovins, 13% des veaux et 49% des ovins-caprins étaient abattus selon les rites musulmans et israélites. Des chiffres sans doute minorés, selon l’OABA dont l’enquête réalisée à la même époque était parvenue à des pourcentages nettement plus importants (28  pour les bovins, 43% pour les veaux et 62% pour les ovins-caprins). Les millions de carcasses issues de ce mode d’abattage excèdent donc très largement la demande des 7% de la population nationale concernée (soit 6 % de musulmans et 1% d’israélites). Dans un rapport remis en 2005 aux ministres de l’Intérieur et de l’Agriculture (non publié officiellement mais téléchargeable sur le site www.abattagerituel.com), le Comité permanent de coordination des inspections (Coperci) à travers une « enquête sur le champ du halal » constatait déjà qu’une part "non négligeable de la viande abattue rituellement était vendue dans le circuit classique, sans mention particulière".

Comment en est-on arrivé là ? La réponse à cette question tient à la fois à des exigences religieuses et économiques. Par exemple, les israélites ne retiennent que les quartiers avant des bovins jusqu’à la huitième côte et rejettent la partie arrière qui contient le nerf sciatique déclaré impur par la Torah. Comme il est impensable d’envoyer à l’équarrissage des morceaux de choix, cette viande se retrouve dans le circuit de la boucherie classique. Il en va de même pour les nombreuses carcasses considérées comme impropres à la mise sur le marché casher pour diverses raisons (adhérence de la plèvre, anomalies internes, etc.) et donc "retoquées" par les contrôleurs rabbiniques.

Quant aux musulmans, leur consommation porte principalement sur les morceaux les moins chers, essentiellement les abats et les quartiers antérieurs.

Le recyclage des autres morceaux est resté marginal tant que le marché de la viande "rituelle" était limité. Mais le boom du halal dans les années 2000 a changé la donne. Pour des raisons essentiellement de rentabilité, l’abattage rituel sans étourdissement a eu tendance à se généraliser dans les abattoirs.

Les coûts de changement de chaîne du mode halal au mode non halal – et vice versa – incitent les abatteurs à supprimer l’étourdissement dans tous les cas. Par exemple, un abatteur qui reçoit une commande de 80 agneaux avec spécification en mode halal et 20 sans spécification halal, préfère en abattre 100 en mode halal, plutôt que stopper la chaîne et mettre en place une traçabilité. 20 agneaux halal seront donc vendus sans étiquetage au client qui n’a demandé aucune spécification, car la loi, très curieusement incomplète, n’oblige pas les viandes d’abattage rituel à être étiquetées comme telles, constate Florence Bergeaud-Blackler, docteure en sociologie et auteure avec Bruno Bernard de Comprendre le halal (éditions Edipro), lors d’un colloque sur le sujet organisé en 2011 par l’Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman. Aucun étiquetage n’est requis. Alors qu’ils n’ont jamais franchi la porte d’une boucherie halal ou casher, de nombreux consommateurs mangent donc à leur insu de la viande "rituelle". Ce n’est pas acceptable, s’insurge Christian Le Lann, le président de la Confédération de la boucherie et des charcutiers-traiteurs. Nous constatons que nos clients s’interrogent de plus en plus sur l’origine, le mode de production de la viande. Ils veulent notamment être assurés que la viande qu’ils achètent provient d’un mode d’abattage correspondant à leur éthique. 

Même son de cloche chez les musulmans qui dénoncent l’opacité de la filière viande. "Nous aussi, nous achetons sans le savoir de la viande non halal. C’est grave, car pour l’islam, la mise à mort d’un animal est un acte sacré", déclare Fateh Kimouche, spécialiste du halal, créateur du blog Al-Kanz. Les grossistes font ce qu’ils veulent.

Cette absence de traçabilité, Que Choisir a pu la constater lors d’une visite sur le marché de gros de Rungis. Selon les desiderata du client, la viande est halal ou pas. "Avec l’informatique, c’est facile. On a un code spécial halal sur les carcasses issues de l’abattage rituel. Si le boucher demande de la viande halal, je mets le code sur la facture.

Et si au contraire le client n’en veut pas, c’est tout simple, j’enlève le code…", nous a ainsi déclaré un grossiste. Ni vu ni connu ! Le nouveau règlement va-t-il mettre fin à ces micmacs ? Pas si sûr. Car l’équilibre financier du marché de la viande halal et casher repose sur la commercialisation de leurs excédents dans le circuit "classique". Pour mieux informer les consommateurs, un amendement de la loi européenne sur l’étiquetage des produits alimentaires proposait d’apposer sur ces produits la mention "viande provenant d’animaux abattus sans étourdissement". Après avoir été adopté par le parlement européen, il a finalement été retoqué par le Conseil de l’Union. Une victoire pour les gouvernements qui ne voulaient pas ouvrir la boîte de Pandore et risquer de stigmatiser certaines catégories de la population, et aussi pour l’industrie qui n’en voulait surtout pas. Mais une défaite pour les consommateurs, qui se voient privés une fois de plus de la liberté de choisir leur viande selon leur conscience et leurs croyances.

Que dit la loi ?

Depuis 1964, la loi française oblige les abatteurs à étourdir les animaux de boucherie avant la saignée, pour réduire la douleur au moment de la mise à mort, mais aussi par souci d’efficacité et afin d’assurer la sécurité du personnel. Selon les espèces, l’étourdissement peut être obtenu par un procédé mécanique (pistolet perforant ou assommant), électrique (pinces) ou gazeux (caisson ou tunnel). Quelles que soient ces techniques, elles sont, en principe, incompatibles avec l’abattage rituel. Pour le judaïsme comme pour l’islam, la mise à mort est un acte sacrificiel qui ne peut s’effectuer que sur un animal vivant et conscient. Ce dernier n’est donc pas étourdi avant la saignée. Le cou est coupé en un seul geste avec un long couteau très affûté. Accordée dans le cadre de la liberté des cultes, la dérogation à l’étourdissement préalable est légale en France et dans toute l’union européenne, comme le confirme le nouveau règlement européen sur la protection des animaux au moment de leur mise à mort (règlement n° 1099/2009 du 24/9/09). Toutefois, ce texte souligne la nécessite de respecter les procédures inscrites dans la loi, notamment l’immobilisation mécanique des animaux pendant la saignée ainsi que la nécessité de former les sacrificateurs. Des obligations qui ne sont pas toujours respectées dans les abattoirs français.

D'autres articles sont à lire dans ce numéro, n'hésitez pas à l'acheter.

* Viande halal : étourdir ou pas ?

* Mode d'abattage : qu'en est-il du risque sanitaire ?

* Souffrance animale : l'industrialisation du rituel


Une campagne nationale d'information a été affichée en 2011 sur 2266 panneaux. Le but  : dénoncer les coulisses de l'abattage rituel et la réelle souffrance animale.

Que dit la loi ?

La directive européenne n° 93/119 du 22 décembre 1993 sur la protection des animaux au moment de leur abattage ou de leur mise à mort a été transposée en droit français en 1997. Les articles R. 214-65 et suivants du code rural disposent ainsi que « toutes les précautions doivent être prises en vue d’épargner aux animaux toute excitation, douleur ou souffrances évitables pendant les opérations de déchargement, d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage ou de mise à mort ».

La suspension des animaux conscients est strictement interdite à l’exception des volailles et lapins qui peuvent être suspendus en vue de leur étourdissement immédiat.

Cependant, afin de garantir le libre exercice de certains rites religieux, la réglementation européenne a prévu la possibilité pour les Etats membres de ne pas imposer l’étourdissement préalable des animaux. La France a fait le choix de cette dérogation puisque l’article R. 214-70 du code rural précise qu’il est possible de ne pas insensibiliser les animaux lors de leur abattage si l’étourdissement n’est pas compatible avec la pratique de l’abattage rituel.

Que pensent les Français ?

72 % des français désapprouvent la dérogation permettant de ne pas étourdir les animaux.

Quelle est la souffrance pour les animaux ?

Les bovins et les veaux perdent conscience relativement lentement après l’égorgement. Il n’est pas rare de voir une vache ou un taureau agoniser plus de 2 minutes après avoir été égorgé. L’animal cherche à respirer, à se relever. « C’est un spectacle difficilement soutenable » écrivaient les auteurs du rapport COPERCI (« Enquête sur le champ du Halal », Comité permanent de coordination des inspections, septembre 2005).

Le rapport d’expertise scientifique sur les douleurs animales, publié par l’INRA en décembre 2009 mentionne quant à lui des temps de perte de conscience chez les bovins supérieurs à 2 minutes pour 18% des animaux sacrifiés rituellement, pouvant aller jusqu’à 14 minutes.

Quelle est la destination de cette viande ?

Les consommateurs ne sont pas informés du mode d'abattage des animaux.

Dans le cadre de certains abattages rituels, les parties arrière des animaux ne sont pas consommées. De même, après inspection de la carcasse par le sacrificateur, il se peut que l’animal soit refusé en entier.

Dès lors, que devient cette viande provenant d’animaux égorgés sans étourdissement préalable ?

Elle est dirigée vers les circuits « classiques » et approvisionne boucheries, hypermarchés et restaurants sans aucune information pour le consommateur.

Les autorités, pleinement informées, ferment les yeux.

Le rapport COPERCI précisait déjà, en 2005, qu’une part « non négligeable de la viande abattue rituellement est vendue dans le circuit classique, sans mention particulière ». Une enquête menée en 2005 par les Directions départementales des services vétérinaires de Basse et Haute-Normandie, faisait ressortir des proportions très élevées : selon les abattoirs, jusqu’à 60 % de la viande abattue selon le rite musulman et plus de 70 % de la viande abattue selon le rite israélite se retrouveraient ainsi dans le circuit classique, à l’insu des consommateurs.

Que propose cette campagne ?

L'étourdissement pour tous les animaux.

Plus d'info sur www.abattagerituel.com

 

Partager cet article
Repost0
21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 16:57
elevage.jpg
Partager cet article
Repost0
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 19:12
WWF : Protège la forêt

Les raisons de cette campagne

Depuis le cri d’alarme lancé en 1993 lors de la conférence de Rio, la déforestation n’a malheureusement pas diminué. 13 à 14 millions d’hectares de forêts disparaissent encore chaque année. Les forêts tropicales sont les plus touchées par ce phénomène. Les causes de la déforestation sont essentiellement la transformation de la forêt en cultures agricoles et la surexploitation du bois.

Etats des lieux : forêts & biodiversité

Cette déforestation a des conséquences graves au niveau climatique (modification des régimes de pluie, émissions de gaz à effet de serre estimées à 20% des émissions mondiales), au niveau de la perte de la biodiversité, et menace des millions de personnes dépendant des forêts. On estime que plus de la moitié des espèces animales et végétales vivant en milieu terrestre se trouvent dans les forêts.

Sous nos latitudes, une déforestation similaire a eu lieu par le passé. En effet, il y a 8000 ans, l’Europe était une vaste forêt primaire, peuplée de bisons, de loups, de chevaux sauvages, de centaines d’oiseaux… Aujourd’hui, si la surface forestière augmente à nouveau, des espèces ont disparu et beaucoup sont menacées de disparaître, par la simplification des forêts à une ou deux espèces d’arbres.

Déforestation : exploitation forestière et conversion des forêts

La déforestation actuelle est principalement due à la conversion des forêts en cultures agricoles, l’élevage, les plantations de soja, de palmiers à huile ou pour la pâte à papier mais est aussi due à l’exploitation du bois et de son commerce parfois illégal. Les produits ou coproduits de ces matières premières produites peuvent se retrouver dans nos assiettes ou dans nos maisons.

Ainsi, le WWF appelle les citoyens consommateurs à analyser leurs modes de consommation et à préférer les produits ayant un impact moindre, voire positif sur les forêts. Beaucoup de produits ont un impact direct ou indirect. Tous les produits faits à partir de bois bien sûr, mais aussi beaucoup de produits agricoles, ou à base de produits agricoles, qui peuvent avoir participé à la déforestation, comme tout ce qui contient de l’huile de palme, ou les animaux nourris à base de soja.

D’autres produits sont plus atypiques comme l’or, dont l’exploitation illégale est très destructrice de l’environnement ou d’un autre côté le liège, dont la production est très bénéfique au maintien des forêts en méditerranée (car on ne prélève que l’écorce).

Pour tous ces produits : le WWF propose des recommandations pour baisser notre empreinte sur les forêts, et nous espérons que vous serez nombreux à les suivre !

www.protegelaforet.com

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 17:52
Treize millions d’hectares, soit l’équivalent d’un pays comme la Grèce : c’est la surface de forêt qui disparaît chaque année dans le monde.

En cette Année internationale de la forêt, Metro consacre son numéro Spécial Green à la déforestation. Celle-ci est responsable de 20% des gaz à effet de serre émis dans le monde chaque année

13 millions d’hectares, soit l’équivalent d’un pays comme la Grèce : c’est la surface de forêt qui disparaît chaque année dans le monde.

Or les arbres absorbent du carbone pendant leur croissance. Les détruire libère donc des gaz à effet de serre. La déforestation provoque ainsi 20% des émissions mondiales, davantage que les transports ou l’alimentation.

Paradoxalement, la situation s’est un peu améliorée depuis les années 1990 : les pertes annuelles atteignaient alors 16 millions d’hectares. L’Europe a inversé la tendance en plantant plus d’arbres qu’elle n’en détruit. La Chine, après avoir beaucoup réduit la surface de ses forêts, a compris l’importance du couvert végétal pour consolider les sols. Les zones rouges se concentrent désormais en Amérique du Sud (Brésil, Uruguay), en Afrique (bassin du Congo) et en Asie du Sud-Est (Indonésie ou Malaisie). La forêt y est pillée pour fournir du papier, des terres agricoles ou du bois de chauffage.

Dans le cadre des actions pour le climat, les Nations unies ont lancé un programme intitulé Redd + (Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation). Ambitieux, il pèche par manque de financement. Le sommet de Durban a discuté de la mise en place d’un Fonds vert, alimenté par des “financements innovants”, comme la taxation des transactions financières ou un impôt sur les émissions carbone des transports aériens et maritimes internationaux.

Mais la déforestation n’a pas que des conséquences climatiques. Ecosytèmes très riches, les forêts contribuent à purifier l’air, l’eau et à empêcher l’érosion des sols. Elles sont aussi la principale ressource de 1,3 milliard de personnes. “C’est important de définir les droits d’usage des populations locales et d’avoir des garde-fous environnementaux pour que les forêts ne soient pas seulement des réserves de carbone”, souligne Jean-Baptiste Roelin.

Les associations environnementales tiennent aussi à ne pas rejeter systématiquement la faute sur les pays du Sud. En effet, c’est souvent la production de viande, d’huile de palme ou de biocarburants des pays développés qui justifie la conversion des forêts en terres agricoles. Bonne nouvelle : en modifiant nos modes de consommation, nous pouvons donc lutter contre la déforestation.


"Ma vie sans huile de palme"

Matière grasse bon marché, la palme est partout, de l'alimentation aux cosmétiques. Or sa culture met en péril la forêt tropicale. Adrien Gontier, étudiant, a décidé de s'en passer.

Ni pâte à tartiner, ni chips, ni même un shampooing : Adrien Gontier a vidé ses placards. Depuis le 3 juillet, cet étudiant strasbourgeois de 25 ans ne consomme plus aucun produit contenant de l'huile de palme.

Pas facile : cette matière grasse très peu chère est présente dans 50% des produits vendus en supermarché. "J’ai été très touché par des photos de plantations de palmiers à huile en Asie du Sud-Est", se souvient Adrien. Il a découvert ensuite les conséquences de ces cultures sur la faune, le climat et la société en général.

"En Indonésie et en Malaisie, les entreprises s’accaparent les forêts en chassant les habitants ou en leur proposant de racheter leurs propres terres. Ils se retrouvent endettés à vie, s’insurge-t-il. La palme fait vivre 260 fois moins de personnes que le cacao, le poivre ou le riz."

Sa formation en chimie aide Adrien à décrypter les étiquettes. Souvent présentée sous l’appellation «graisse végétale » dans les pâtisseries ou les surgelés, l'huile de palme se cache aussi dans les additifs (E 304, E305, E470, E 471) et dans les produits d’hygiène et d’entretien (laurylsulfate, acide palmitique, laureth sulfate, palmolein…).

L'étudiant a dressé une liste de soixante-dix références disponibles sur son blog, qui raconte son expérience au quotidien. Sa traque de la palme a modifié ses habitudes : Adrien mange moins de viande (car la culture du soja accentue aussi la déforestation au Brésil), boude les supermarchés et achète ses légumes directement auprès des producteurs. "Je dépense en moyenne 2,60 euros par repas en mangeant sainement et en protégeant l'environnement. Ce n'est pas tellement plus cher."

Son blog : http://vivresanshuiledepalme.blogspot.com


Le WWF vient de lancer un site pour alerter sur l’impact de nos courses sur la forêt tropicale.

Quel rapport entre les chips que l’on grignote volontiers à l’apéro ou devant un match de foot (Euro 2008 oblige) et la déforestation ? C’est l’huile de palme. Selon le site www.protegelaforet.com que vient de lancer le WWF, 61% des chips en contiennent et la consommation d’huile de palme de chaque Français serait responsable de la déforestation de 9m2 de forêts tropicales. Multiplié par 60 millions, on atteint 540 km2, soit 5 fois la superficie de la Ville de Paris ! Avec ce nouveau site, l’ONG de protection de l’environnement souhaite donc sensibiliser les consommateurs à l’impact de leurs achats quotidiens sur la forêt.

20% des gaz à effet de serre

« Depuis le cri d’alarme lancé en 1993 lors de la conférence de Rio, la déforestation n’a malheureusement pas diminué puisque 13 à 14 millions d’hectares de forêts disparaissent encore chaque année, explique le WWF dans un communiqué. Cette déforestation génère aujourd’hui 20% des gaz à effet de serre, soit autant que les émissions produites par les transports, et conduit à la disparition irréversible de milliers d’espèces. » Tout cela se passe loin de nos rayons de supermarché, mais ce n’est pas pour autant que le contenu de notre caddy n’a pas sa part de responsabilité dans la disparition des forêts.

Meubles, parquets, portes et fenêtres en bois tropical : on voit bien le rapport. Selon le WWF, 39% du bois tropical importé en France serait d’origine illégale. La solution ? Se retourner vers le bois labellisé, par exemple. Mais l’impact de nos choix dépend aussi de toute une série de produits de consommation courante comme le papier toilette, le shampooing, la viande… et les chips. Comment faire alors pour le match de ce soir ? Selon protegelaforet.com, il faut éviter des produits contenant l’huile de palme (se méfier si l’étiquette comporte la seule mention générique « matière grasse végétale » – il faut savoir laquelle !). Des conseils, des chiffres et des quiz, ce site est un outil ludique pour mieux comprendre son empreinte écologique sur la forêt.


"Les désastres climatiques accentueront la crise"

Serge Lepeltier est ambassadeur en charge du climat pour la France. Il détaille pour Metro les enjeux du sommet international de Durban.

Qu’est-ce qui va se négocier à Durban ?

Le protocole de Kyoto signé en 1997, engageait les pays développés, hormis les Etats-Unis, à réduire leur gaz à effet de serre. Il se termine fin 2012. Le véritable enjeu, c’est de savoir si on le prolonge. Il faut aussi faire en sorte qu’à terme, on arrive à un accord global avec les pays émergents. Depuis 1997, la carte des émissions mondiales a évolué. A l’époque, la Chine émettait peu par habitant. Aujourd’hui, l’Europe représente 11 % des gaz à effet mondiaux, la Chine et les Etats-Unis 40 %. S’il n’y a plus d’outils contraignants à l’échelle internationale, les premières victimes seront les pays en voie de développement.

Entre la crise économique mondiale et le nucléaire, le climat est-il toujours une priorité ?

L’opinion publique et les Etats voient la lutte contre le réchauffement comme une contrainte, mais c’est aussi une solution. L’engagement pris à Copenhague et à Cancun est de limiter le réchauffement à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Le dernier rapport du Giec (Groupe d’experts sur le climat, ndlr) montre que si on continue comme aujourd’hui, on arrivera à 3 °C en 2050, et 5 ou 6 °C en 2100. Les désastres climatiques (cyclones, inondations) perturberont le système d’assurance et accentueront la crise économique. Et les coûts d’adaptation seront tels que le PIB mondial baissera de 5 à 20 %. Economie et climat sont liés.

Durban est-il le sommet de la dernière chance ?

Non. Copenhague a été dramatisé et surmédiatisé, car on voulait obtenir un accord global qui n’a pas été atteint. Aujourd’hui, on a comme principe que chaque conférence doit être un pas supplémentaire, une étape dans le bon sens. Les négociations sur la question du climat sont permanentes.


Des détectives dans les bois

Souches coupées, rapports falsifiés, sols pollués... Les détectives forestiers arpentent les bois en quête de preuves d’une exploitation illégale.

Révéler leur vraie identité mettrait en danger leur mission et même leur vie. Ces Sherlock Holmes forestiers s’attaquent à un business de grande ampleur : l’exploitation illégale du bois. “C’est très dangereux, assure Bustar Maitar, responsable forêt de Greenpeace en Indonésie. Les hommes politiques, la police et l’armée ont des intérêts très puissants dans cette industrie.”

Ses enquêteurs pénètrent dans les forêts en se faisant passer pour des scientifiques ou des chasseurs. « Seuls les Indonésiens peuvent faire ce travail, explique Buster Maiter. Si les entreprises croisent un étranger, elles l’arrêtent. »

Plus étonnant, la chaîne de magasins de meubles Ikea emploie elle aussi des détectives forestiers, 17 au total. « Je me rends sur les sites de production pour m’assurer que le bois que nous utilisons n’a pas été coupé de manière illégale ou irresponsable, détaille Evgeny Zabubenin, détective pour l’enseigne en Russie. Je traque le bois volé, je m’assure que les volumes prélevés ne sont pas excessifs. Je vérifie aussi si les jeunes pousses n’ont pas été endommagées ou si le sol n’est pas pollué. »

Le géant suédois, qui utilise l’équivalent de 325 000 camions de bois par an, n’est pas à l’abri de fournisseurs indélicats. « Nous nous renseignons sur chaque entreprise, chaque scierie, chaque forêt », assure Anders Hildeman, directeur forestier du groupe. Chaque année, 25 millions de dollars de bois illégal sont vendus dans le monde. « Vérifier les certificats une fois par an ne suffit pas, explique Scott Poynton, directeur de l’association TFT. Il faut être là quand le bois est coupé. »

En Indonésie, quand Bustar Maitar repère des pratiques illégales, il n’appelle pas la police, souvent en cheville avec les entreprises forestières. Il filme ou prend des photos. “Nous devons montrer au monde les crimes que subit la forêt.”


forêts primaires

Nos forêts primaires disparaissent

Un rapide coup d'oeil à la carte du monde suffit à comprendre que les forêts primaires ou forêts vierges sont en danger. Ces écosystèmes complexes, jamais exploités par l'homme, abritent plus de la moitié des espèces présentes sur la surface de la terre, des insectes aux orangs outans. Au cours des siècles passés, l'Europe et l'Asie ont été les premières à convertir des forêts entières en forêts agricoles. Pour compenser, elles ont replant des arbres sans retrouver cette biodiversité perdue. Aujourd'hui, les 3 plus grandes forêts vierges se trouvent en Amazonie, en Indonésie et dans le bassin du Congo, précisément dans les régions où la déforestation s'intensifie.


"Des satellites pour contrôler les forêts"

Le milliardaire fondateur du groupe Virgin, Richard Branson, consacre une partie de sa fortune à la protection des forêts et de leur faune.

Vous avez créé un sanctuaire pour les lémuriens dans une île des Caraïbes. Envisagez-vous d'aider d'autres espèces menacées par la déforestation ?

Les lémuriens sont une si belle espèce, nous devons le sauver. Ces derniers mois, j'ai aussi voyagé autour du monde pour sauver des requins ou des tigres. La déforestation entraîne des déplacements d'êtres humains, mais aussi d'espèces animales qui sont aussi importantes.

La déforestation est souvent causée par les populations locales. Quelle est la solution ?

On peut découvrir l'exploitation illégale avant qu'il ne soit trop tard. C'est pourquoi je viens de prendre une nouvelle initiative dans ma base spatiale. Nous allons lancer des satellites qui contrôleront les forêts pour voir où les coupes sont opérées.


Les produits qui comptent

Notre consommation quotidienne a un impact direct sur la déforestation à l'autre bout du monde.

Le papier

Les Français consomment 10 millions de tonnes de papier par an. La solutoin : réduire les usages (imprimer moins, éviter le suremballage), privilégier les papiers recyclés ou certifiés FSC ou PEFC. Selon Greenpeace, chaque tonne de papier recyclé épargne 17 arbres.

Le mobilier

Attention aux salons de jardin en teck ! Selon le WWF, 40%du bois tropical est illégal. Pour être sûr que vos meubles n'ont pas alimenté ce trafic, assurez-vous qu'ils disposent du label FSC.

L'or

En Afrique du Sud, au Ghana ou en Guyane, les orpailleurs illégaux creusent des saignées en pleine forêt. Pour chaque gramme d'or traité, ils rejettent 1,3 grammes de mercure qui empoisonne les rivières.

La viande

La France importe 4,7 millions de tonnes de soja, dont 4 millions sous forme de tourteaux destinés à l'alimentation animale. Leur culture occupe l'équivalent de 2 départements français. Elle se développe au Brésil et en Argentine aux dépens de la forêt.

Partager cet article
Repost0
29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 18:03
Le Prix du design durable

Coca-Cola France en partenariat avec NEOPLANETE organise chaque année le Prix du design durable.

Les candidat sont été invités à exprimer leur vision du recyclage à partir d’emballages de produits de grande consommation. Il s’agit de les transformer en produits de qualité, esthétiques et tournés vers l’éco-conception. Chaque année a un thème : par exemple "exploiter le potentiel des déchets".

Suivez l'actualité sur www.prixdudesigndurable.com

____________________________________

Site de NEOPLANETE : www.neo-planete.com

 

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 19:46
Jardins partagés de Laurence Baudelet

Jardins partagés de Laurence Baudelet

Coincé entre deux immeubles, on trouve de plus en plus souvent ces petits coins de verdure gérés par des associations de passionnés. Le phénomène est en pleine expansion : il en existe une centaine en Ile de France.

"Ah bon, tu t'es mis à la culture des légumes ?". Difficile d'échapper à cette remarque ironique lorsque l'on fréquente un jardin partagé. Ces petits terrains cultivés suscitent encore quelques malentendus.

Les adhérents qui célérabraient leur "fête des jardins partagés" annuelle, ne se contentent pas de biner la terre. Ils découvrent, en pleine ville, le plaisir de refaire le monde à l'ombre d'une tonnelle, celui de déguster, sur le conseil d'un voisin, cette feuille de capucine à l'étonnant goût de radis ou tout simplement de lire au soleil, un après-midi d'automne. Aux beaux jours, certains jardins proposent des expositions de photo, des ateliers de sérigraphie voire des séances de cinéma en plein air. Le montant de la cotisation, entre 5 et 10 euros par an seulement, favorise l'adhésion de chacun, quels que soient ses revenus.

On compte désormais une centaine de jardins en Ile de France et 70 dans Paris, 20 de plus qu'en 2009. La tendance gagne jusqu'au très chic 7ème arrondissement, où de nombreux habitants disposent pourtant d'une résidence secondaire.

A l'origine de la démarche se trouvent à chaque fois quelques riverains motivés, parents d'élèves en quête de verdure ou militants de l'écologie urbaine.

"2 ou 3 personnes repèrent un terrain potentiel, s'informent de sa disponibilité puis prennent contact avc les élus", explique Laurence Baudelet, de l'association "Graine de jardin", coauteure d'un ouvrage pratique : Jardins partagés, édition Terre Vivante.

A Paris, l'adjointe en charge des espaces verts, Fabienne Giboudeaux (EELV) encourage les candidats à accepter des "jardins temporaires" sur des terrains momentanément transformés en friche par une longue et complexe opération de renouvellement urbain. "Les habitants consentent à remettre les clés à la date convenue et les élus s'engagent à retrouver un terrain à l'association lorsqu'il faut céder la place".

Le jardin ne vit alors que 3 ou 4 saisons, le temps de donner aux riverains l'envie de poursuivre l'aventure ailleurs.

Une fois la parcelle attribuée, reste à décider de son aménagement. "Tous peuvent y participer affirme l'urbaniste parisien, Eric Hamelin. Il suffit de griffonner un plan sur une feuille de papier, de l'afficher sur un mur et de laisser chacun apporter ses propositions". On équipera le jardin de matériel de récupération et chacun se mettra au bricolage.

Les terrains présentent une très grande diversité : pelouses décoratives mais inutiles situées au pied des immeubles résidentiels, friches ferroviaires, fractions de jardins publics peu ou pas valorisées... A Paris, la taille demeure réduite, parfois seulement 160 m2 comme le "jardin du chalet" dans le 10ème arrondissement. Il faut alors optimiser l'espace. A quelques encablures de la place Sainte Marthe, la centaine d'adhérents se partage des mini-parcelles cultivables, un coin pique-nique et quelques chaises en plastique trouvées sur le trottoir.

La ville offre aux associations qui s'engagent à jardiner selon des principes écologiques "un apport en terre, une clôture, un point d'eau et une cabine à outils".

Les jardiniers peuvent en outre décrocher de subtantielles aides auprès d'entrepreneurs engagés, tels que le papetier Bruneau ou François Lemarchand, fondateur des magasins Natures et Découvertes, qui disposent chacun d'une fondation.

Le Monde

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 10:42

Hubert Reeves s'engage pour la préservation des espèces vivantes. 

Hubert Reeves s'engage pour la préservation des espèces vivantes. BALTEL/SIPA

Ses 80 ans n'empêchent pas l'astrophysicien Hubert Reeves d'être alerte quand on lui parle d'écologie. Président de la Ligue ROC, il est le porte-parole d'un projet ambitieux : évaluer les programmes des candidats à la présidentielle sur le thème de la biodiversité.

Pourquoi avoir choisi de parler de biodiversité ?
C'est un thème peu défendu, mais très important. Il faut que les candidats se prononcent sur l'érosion de la biodiversité, mais aussi sur la question de la nourriture ou du partage équitable du territoire qui y sont liés.

Comment convaincre les candidats de l'importance de ces enjeux ?
S'il n'y a pas d'écologie, l'économie s'effondre. Remplacer les services rendus gratuitement par la nature par des méthodes artificielles coûterait très cher, en particulier la dépollution des eaux, la pollinisation ou la fertilité des sols assurée par les vers de terre.

Si vous étiez élu Président de la République, quelle serait votre première mesure  ?
La taxe carbone. Un des problèmes fondamentaux pour l'écologie est de trouver de l'argent.

20 minutes 


La Ligue ROC est une association nationale (régie par la loi de 1901) reconnue d'utilité publique et agréée par le Ministère de l’Ecologie au titre de la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature.
Les objectifs prioritaires sont :
* Préserver la faune sauvage
* Faire reconnaître le statut d'être sensible à tout animal, et en premier lieu aux mammifères et aux oiseaux
* Défendre les droits et intérêts des non chasseurs

Le site : www.roc.asso.fr 

 

Partager cet article
Repost0