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  • : Amoureuse de la nature, un brin militante, bienvenue dans mon monde... écologie, merveilles terrestres, belles initiatives, protection animale, livres, cuisine végétarienne mais aussi grognements et émotions... Belle visite ! Laurence
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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 18:21
Clic Animaux : votre souris a du pouvoir !

ClicAnimaux.com s’est donné pour objectif de contribuer au bien-être des animaux en détresse, en fournissant gratuitement de la nourriture aux refuges qui les hébergent et en finançant des projets de protection et de défense conduits par des associations locales.

Un clic gratuit du jour, un don en ligne, un appel du cœur : plusieurs moyens pour aider nos amis en détresse.

Rendez-vous sur www.clicanimaux.com

(www.clicchiens.com - www.clicchats.com - www.clicferme.com - www.clicchevaux.com)

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 08:07

Treezmas - Vivent les sapins !

 

Treezmas est né du concept suivant : pourquoi couper un sapin qui a mis de longues années à grandir et ne l’utiliser que le temps des fêtes de Noël avant de le jeter à la poubelle quand on peut le laisser vivre encore de longues années, de Noël en Noël, simplement en ne le coupant pas ?

Rien de plus triste qu'un sapin qui perd ses aiguilles au fil des jours et qui finalement meurt à petit feu. C'est contradictoire avec l'ambiance festive de Noël et contradictoire avec nos actions pour la protection de la nature.

Le principe : acheter un sapin vivant en pot, qui sent bon, perd très peu d'aiguilles et demande un minimum d'entretien. Il est ensuite repris en janvier et est replanté en pleine terre en Normandie jusqu'au Noël prochain.

Pour l'instant, ce service existe à Paris et en proche banlieue mais il va bientôt se développer dans d'autres villes.

Plus d'info sur http://treezmas.com

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 13:06

 greenpride 

Cette aventure a débuté en 2008 suite au décès d’un étudiant du Collège Ostéopathique Européen atteint par le cancer.

 

Interpellés, ses camarades se sont interrogés sur les causes de cette maladie et un cycle de conférences a été organisé sur ce thème par l’association étudiante Regards croisés. Rapidement, ils se sont rendus compte que l’épidémie de cancers qui sévit actuellement a un lien étroit avec les différentes pollutions de notre environnement.

En octobre 2009, Martin Rieussec, alors président de l’association Regards croisés, crée le collectif Appel de la jeunesse avec d’autres organisations : Fac Verte, Vive la Terre et le Réseau Environnement Santé (RES), rapidement rejoints par le Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable (REFEDD).

Le collectif Appel de la jeunesse est une organisation intergénérationnelle créée par des jeunes. Il rassemble des associations et des citoyens travaillant sur les questions de santé environnementale. Il est le représentant des jeunes Français pour la région Europe de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Quel est l’état de santé des populations? Quelle est son évolution ? Quels sont les déterminants de la santé ? Quelles sont les conséquences de nos modes de vie et de consommation sur notre santé ?

Leur objectif : agir pour que l’ensemble des citoyens soit dans le meilleur état de santé possible tel qu’il est défini par l’Organisation Mondiale de la Santé.

Suivez l'actualité sur : www.greenpride.me

Vidéos

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 18:52
Epe (Entreprises Pour l'Environnement)
Créée en 1992, l’Association Française des Entreprises pour l’Environnement, EpE, regroupe une quarantaine de grandes entreprises françaises et internationales issues de tous les secteurs de l’économie qui veulent mieux prendre en compte l'environnement dans leurs décisions stratégiques et dans leur gestion courante.

Chaque année est organisé un concours qui décerne le Prix étudiant EpE aux projets les plus innovants.

Suivez l'actualité sur www.epe-asso.org

 

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 17:09

Le co-voiturage apparaît comme une alternative fiable aux modes de déplacement habituels. Les chauffeurs et passagers apprécient les aspects économiques, écologiques et conviviaux de la pratique.

Plusieurs sites :

www.covoiturage.fr

www.easycovoiturage.com

www.covoiturage.com

www.vadrouille-covoiturage.com

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 18:55
Skier "vert"

Des pistes pour skier sans polluer

La montagne est fragilisée par le tourisme, et l’or blanc se raréfie. Un label de stations durables est à l’étude pour 2013.

Le ski est-il une activité écolo ? Entre les barres d’immeubles à flanc de montagne, les canons à neige, les remontées mécaniques, cette activité n’est pas neutre pour  et le salage des routes… l’environnement. Pourtant, la première pollution, c’est le transport (40% des gaz à effet de serre du bilan carbone des stations) suivi du chauffage (30%). Les infrastructures sportives arrivent loin derrière (2%). 

"Les professionnels doivent s'adapter" : En montagne, le réchauffement climatique est déjà une réalité. La surface des glaciers des Alpes françaises a reculé de 26% en 40 ans. Cette année, les premiers flocons ont tardé et l’enneigement est souvent insuffisant en moyenne montagne. “Les professionnels doivent s’adapter, arrêter le 100% ski”, explique Guillaume Cromer, consultant en tourisme responsable pour SPE.

Vers un label Flocon vert : “La station verte parfaite n’existe pas, mais une multitude d’actions positives sont mises en place”, rappelle Camille Rey-Gorrez, de Mountain Riders. Cette association édite depuis six ans un guide qui recense les bonnes pratiques : covoiturage, chauffage au bois, compostage… Parmi les bons élèves se trouvent de grands domaines (Avoriaz La Plagne) mais aussi de petites stations (Les Rousses, Les Gets).

Début décembre 2011, l’association a lancé les bases d’un futur label, Flocon vert qui pourrait voir le jour en 2013. Calqué sur le Pavillon bleu, il couronnerait les efforts concernant l’environnement, mais aussi le social (accessibilité, traitement des salariés).

Metro

Fabriquer de la neige avec les eaux usées

Sébastien Palazot, lauréat du prix EpE 2011, propose d'alimenter les canons à neige avec les eaux rejetées dans les stations de ski.

Seriez-vous prêts à skier sur de la neige fabriquée avec l’eau de vos égouts ? Présentée ainsi, l’idée peut rebuter. C’est pourtant une très bonne solution à deux problèmes majeurs en montagne. Ce projet a été récompensé par le sixième prix étudiant décerné le 14 juin 2011 par Entreprises pour l'environnement (EpE) et le journal Metro. Un prix de 5000 euros a été remis à son auteur, Sébastien Palazot, par Suez-environnement.

La pression des touristes : Pour assurer un manteau neigeux durant toute la saison d’hiver, les canons à neige prélèvent de grandes quantités d’eau dans les rivières, au moment où elles sont au plus bas. En janvier, les prélèvements atteignent 60% du débit. Parallèlement, l’afflux de touristes augmente massivement le volume d’eaux usées. Leur traitement est cher et coûteux pour les stations de sport d’hiver. Aujourd’hui, 25% des eaux rejetées sont non-conformes, et 15% ne sont pas traitées du tout. 

Récupérer l'énergie des eaux usées : C’est lors d’une étude sur les stations d’épuration de montagne que Sébastien Palazot a eu l’idée de valoriser ces rejets. Cet étudiant à AgroParisTech Montpellier propose un système ingénieux : descendre les eaux usées vers la station d’épuration en passant par une turbine pour récupérer de l’énergie, et traiter l’eau avant de la remonter pour l’utiliser comme neige artificielle.

Faire évoluer la réglementation : C’est plutôt destiné aux grandes stations”, précise Sébastien Palazot. Deux obstacles bloquent encore son projet : la réglementation française, très contraignante sur l’utilisation des eaux usées – “Il faudrait que l’Etat change ses réglementations. Aujourd’hui, les eaux usées ne peuvent servir que pour l’irrigation" – et les réticences des utilisateurs. Vont-ils applaudir à une initiative écolo ou répugner à skier sur leurs propres rejets ?

Rapport téléchargeable sur : http://www.metrofrance.com/info/fabriquer-de-la-neige-avec-les-eaux-usees/mkfo!PDQsPirSOYPhE/

Metro


L'Eco Guide des Stations de montagne

"Tout le monde veut sauver la planète, mais personne veut descendre les poubelles."

Cette citation de Jean Yanne est toujours d'actualité, nous sommes tous conscients que quelque chose ne tourne pas rond (crises écologiques, sociales ou financières) mais, qui d'entre nous passe réellement à l'action ?

Des excuses nous en avons tous : j'ai pas le temps, c'est les autres, j'ai pas le budget, c'est compliqué, la liste est longue… et la poubelle commence à sentir !

Au-delà de ces fausses excuses, c'est nos convictions propres qui sont en jeux. Agir en cohérence avec nos idées, oui c'est parfois compliqué, et oui il faut s'armer de courage. Mais en chacun de nous sommeille un free rider, un esprit libre qui n'a de cesse de s'informer par lui même, et qui n'accepte pas la fatalité, qui jamais ne sera résigné.

Alors comment faire avec mes petites mains, mes petits moyens ?

En montagne, en ville ou sur Aldebaran , c'est très simple. S'informer, comprendre, échanger, proposer, et se lancer ! Un poil de détermination, une dose de créativité, de valeurs, et, développer un projet collectif, alternatif et positif devient un jeu d'enfant ! Tous ensemble, tous ensemble !

Cette année, l'équipe de Mountain Riders vous a concocté un Eco Guide avec une nouvelle approche. Ce besoin d'accompagner le passage à l'action nous a poussé à présenter et détailler ces actions locales et collectives. Vous pourrez découvrir 42 belles initiatives, présentées par les hommes et les femmes qui les ont mis en œuvre. Ils démontrent tout au long du Guide que l'avenir de nos montagnes et de notre société nous appartient. C'est par des actions locales, par la mobilisation citoyenne et le rassemblement des énergies et des bonnes volontés que les progrès positifs se concrétisent.

Alors cette édition est pour vous, free riders, eco riders, citoyen engagé ou en quête de sens, vous, les motivés qui sortent du troupeau, qui proposent et qui innovent pour une société plus juste et une montagne de valeurs. Nous vous proposons ces exemples d'action, espérant sincèrement que la perche tendue vous permettra de partir pour une belle ballade responsable.

Toute l'équipe Mountain Riders

Le site : www.mountain-riders.org

 

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 07:25

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Ce sont les Semaines Mondiales d'actions pour l'Abolition de la Viande (SMAV).

Elles ont pour but d'introduire dans le débat politique et citoyen la question de l'abolition de la production et de la consommation de la chair d'êtres sentients.

De nombreux collectifs se mobilisent pour promouvoir cette revendication.

Sont organisés pendant ces semaines des conférences, des actions de rue, des distributions de tracts ainsi que des stands d'information pour propager l'idée que la consommation de produits carnés n'a aucune justification éthique et devrait par conséquent être interdite.

La boucherie planétaire

Par an, dans le monde, environ 60 milliards d'animaux sont abattus pour leur chair, auxquels s'ajoutent des centaines de milliards d'animaux aquatiques. L'élevage pollue plus que tous les transports réunis, et impose des conditions de vie misérables à la plupart des animaux concernés. 33% des terres arables sont utilisées pour produire l'alimentation de ces animaux captifs tandis que plus d'un milliard d'humains souffrent de la faim.

Assurer le bien-être des animaux mangés ?

« La viande oui, mais sans faire souffrir les animaux ». Telle est la position la plus souvent exprimée. Comment pourrait-on s'y prendre pour garantir le bien-être des animaux ?

Il « suffirait » de faire adopter une législation très extensive et très exigeante. De réglementer chaque aspect de leur détention, transport, capture, abattage. Puis de mettre en place un vaste système de contrôles, incitations et sanctions, afin que la réglementation soit rigoureusement appliquée. Vous y croyez ?

Le bonheur de tous ceux qui finiront dans les assiettes « pourrait » aussi être assuré par une attitude de consommation responsable, à condition qu'elle soit adoptée par tous. Fini les automatismes des courses en temps limité. Disparue la propension à choisir le moins cher ou à ne regarder que le rapport qualité/prix. Chacun se livrerait à de longues enquêtes de façon à éviter tout produit ayant causé de la souffrance. Vous y croyez ?

Est-il réaliste de prétendre qu'on dispose des espaces, de la main d'œuvre et de la motivation nécessaires pour offrir une vie correcte aux milliards d'animaux élevés, ou que tous les animaux mangés seront abattus, pêchés ou chassés de façon indolore ?

L'enfermement en cages, l'entassement des animaux dans des bâtiments clos, les mutilations, la détresse due aux mauvaises conditions de transport et d'abattage… inspirent déjà la réprobation du public. En attendant une hypothétique amélioration, ne serait-il pas logique d'arrêter la production de viande tant qu'elle génère une profonde souffrance que personne ne cautionne ?

Vies sacrées des uns, vies jetables des autres ?

Même commis proprement, le meurtre d'un humain est considéré comme le pire des crimes. À l'inverse, l'égorgement des animaux dans les abattoirs, l'asphyxie des poissons tirés de l'eau, sont des activités banalisées. Toute une industrie y travaille. Pourtant, ces animaux sont des êtres conscients ; ils ont des savoirs, des désirs, des émotions.

Comment justifier une telle asymétrie dans la valeur accordée aux vies des uns et des autres ?

Arrêter le carnage

* Les humains n'ont pas besoin de consommer de produits animaux pour vivre en bonne santé

* L'agriculture produit suffisamment de denrées végétales pour fournir à tous une alimentation de qualité

* Maltraiter et tuer autrui par plaisir ou habitude ne relève pas du domaine légitime de la liberté individuelle

* Il est déjà communément admis qu'on ne doit pas faire souffrir un animal ou lui ôter la vie sans raison sérieuse

N'est-il pas temps de faire en sorte que notre société ne permette plus des pratiques d'une violence inouïe envers des êtres sensibles ?

Le débat citoyen et les institutions publiques ont un rôle à jouer pour faciliter la transition vers des modes de production et de consommation qui ne reposent plus sur la tuerie des animaux.

Les Semaines Mondiales d'actions pour l'Abolition de la Viande sont organisées chaque année à la fin des mois de janvier, mai et septembre.

La Journée Mondiale pour l'Abolition de la Viande (JMAV) a lieu chaque année le dernier samedi du mois de janvier.

Vidéo d'une action en Suisse

 

Plus d'info sur...

Abolir la viande 

www.abolir-la-viande.org

Abolir la viande

http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article363

Impact de la viande sur les humains, les animaux, l’environnement

www.viande.info

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 17:50
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Gommes sans PVC, colles et feutres sans solvant, crayons sans vernis, cahiers en papier recyclé... la plupart des grandes marques ont développé une gamme verte, green ou écolo et les prix se sont rapprochés des modèles classiques.

ConsoGlobe, premier site français de consommation durable, estime qu'il peut se révéler intéressant financièrement d'opter pour des produits verts. De plus, les produits doivent maintenant être écolo, pas chers et beaux pour plaire au plus grand nombre y compris à celui qui n'est pas convaincu par l'écologie. Les fournitures scolaires sans produits toxiques et avec un impact environnemental minimal commencent à séduire. De plus en plus de Fançais se disent favorables à des produits plus sains et bons pour la planète.

L'Union européenne a interdit l'utilisation de certains phtalates dans les produits destinés aux enfants. Des produits neutres non dangereux, à base d'eau ou d'alcool sont utilisés. Certaines marques colorent leurs feutres avec des composants alimentaires. Des fournitures également non polluantes, concues avec des matériaux recyclés et respectant les normes de développement durable. Les cahiers Forever (Clairefontaine) sont ainsi fabriqués avec du papier garanti 100 % recyclé, la blancheur des pages est obtenue sans désencrage, sans chlore ni azurant optique. Les stylos Bic de la gamme Ecolutions utilisent peu de matière première et ont reçu l'écol-label NF environnement. Aujourd'hui une dizaine de labels français, européens et internationaux permettent de se repérer. Certaines marques comme Staedtler, le premier à s'être soucié d'écologie, ont lancé leur propre label et innovent en fabriquant des mines de crayon gainées pour renforcer la solidité et donc la durée de vie, des encres qui ne sèchent pas, des crayons graphite avec un nouveau procédé de co-extrusion. Une technique permettant d'utiliser 4 fois moins d'arbres.

Direct Matin

 

Choisir plutôt :

- du papier recyclé qui utilise pour sa fabrication 3 fois moins d'eau. On le reconnaît grace à la mention TCF (Total Chlorine Free). L'écolabel Ange Bleu certifie le faible impact sur l'environnement du recyclage des papiers.

- une trousse en pneu recyclé qui est 100% éthique. Les fournitures en pvc contiennent des phtalates et des substances allergisantes.

- une trousse en cuir végétal.

- et pour le goûter, privilégier les compotes bio !

Avantages

 

Pour acheter :

www.moncartablesain.fr

http://www.consoglobe.com/pgz15-rentree_ecolo_recyclage-html

http://www.toutallantvert.com/bureau-ecole-c-25.html

 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 17:48
L'écologie gagne la ville
Metro a consacré le 30 mars 2012 son numéro Spécial Green à la ville. Le mode de vie urbain devra changer pour devenir durable.

Des éoliennes, des panneaux solaires, des familles qui pédalent, avec les enfants à l'arrière… une vision idyllique ? Peut-être, mais c'est aussi une réalité, aujourd'hui en 2012 dans une ville comme Copenhague. "L'environnement est devenu un enjeu majeur, explique Sascha Haselmayer, directrice de Living Labs, association pour le changement urbain. Certaines villes se contentent de repeindre les trottoirs en vert – c'est une façon de parler –, mais d'autres, comme Copenhague, mettent en place de vrais changements. Et les investissements verts sont bien plus nombreux qu'il y a vingt ans."

Si les villes sont les premières victimes des pollutions, c'est aussi le lieu où les politiques peuvent agir dans les domaines de l'énergie, du transport, des déchets de l'alimentation… Curitiba, au Brésil, a réussi en quelques années à réduire son volume d'ordures de 70%, et à développer un système de transport à bas coûts. Eindhoven ou Copenhague ont des plans ambitieux contre les gaz à effet de serre. Le système de Vélib parisien, lancé il y a cinq ans, a été copié dans la majorité des grandes villes françaises et dans plusieurs métropoles européennes.

"L'environnement n'est pas seulement une question de moyens, mais aussi de volonté, avertit Sascha Haselmayer. En Suède, les citoyens poussent le gouvernement à agir plus vert, mais en Espagne, où je vis, ce sont les autorités qui doivent éduquer la population à l'écologie." Car la clé est le mode de vie des habitants. "Vous pouvez vivre sobrement en ville, vous déplacer en vélo et émettre très peu de gaz à effet de serre, explique David Satterthwaite, expert de l'Institut international pour l'environnement et le développement. Mais tous vos efforts seront réduits à néant si vous prenez l'avion pour vos vacances en Inde."

Une maison qui recharge la voiture

A Saint-Priest, un pavillon écologique et ultramoderne produit assez d'énergie pour l'habitat et le déplacement

Une maison sans impact, qui préfigure l'habitat de demain, vient de sortir de terre à Saint-Priest, près de Lyon. Surmontée de panneaux photovoltaïques et doté de technologies dernier cri (pompe à chaleur, domotique, purificateur d'air), ce pavillon de 168 m2 produit assez d'électricité pour le chauffage, les usages domestiques et même pour se déplacer. Une voiture électrique BMW sera vendue avec la maison. "Dans notre vie quotidienne, le véhicule individuel devient vite indispensable", justifie Hervé Chavet, de Maison France confort, porteur du projet.

En arrivant chez lui, le propriétaire de la maison branchera sa voiture électrique dans le garage. En trois heures, il se recharge grâce au photovoltaïque, pour atteindre une autonomie de 160 kilomètres, bien assez pour les trajets du quotidien. Des capteurs détectent la présence des habitants pour adapter le chauffage ou l'éclairage. Pour le lave-linge, les toilettes ou l'arrosage des plantes, un système récupère et filtre l'eau de pluie. Cette maison innovante sera commercialisée à la fin de l'année, mais son prix n'a pas encore été dévoilé.

Plus d'infos sur ce projet sur www.concept-mfc-2020.fr

"En finir avec le modèle de ville du Moyen Age"

Maximilien Rouer, fondateur du cabinet de conseil en stratégie Becitizen, définit les contours de la ville durable

Peut-on rendre une ville durable ?

Conceptuellement, on a deux mondes : la ville prédatrice où l'eau, l'alimentation, l'énergie entrent et où ne sortent que des gaz à effet de serre et des déchets, et la ville durable qui produit ce dont elle a besoin et qui traite ses déchets sur place. Paris, New York ou Tokyo ne seront jamais autonomes, mais dans le monde, il y a des centaines d'initiatives pour ne pas copier ce modèle issu du Moyen-Age. La question est aigue dans les villes du Sud, face à la densification très rapide des bidonvilles, qui n'ont pas de réseau d'eau ou d'électricité. L'agriculture urbaine prête à sourire à Paris, mais est loin d'être marginale en Ethiopie où le moindre mètre carré est planté de courges, de choux…

Quelle forme aura la ville de demain ?

Elle devra être à la fois plus dense et moins dense. Il faudra plus d'habitants par mètre carré construit. Par exemple, au Canada se développe le cohousing : chaque famille a son appartement avec un partage de pièces moins utilisées comme les buanderies ou l'atelier de bricolage. A l'extérieur, on aura plus d'espaces verts pour absorber la pluie, traiter les eaux usées, faire du maraîchage… Il y aura des compétitions pour les toitures, entre l'agriculture ou les panneaux photovoltaïques. Les transports deviendront un mix de voiture, vélo, bus, métro, taxis collectifs… Les déchets pourraient être retraités ou brûlés dans des chaudières individuelles, in situ.

Quelle est le changement prioritaire ?

L'aménagement. On parle beaucoup d'éco quartiers ou de bâtiments passifs, mais il faut d'abord organiser les activités (bureaux, commerces, logements), les transports, la place pour l'agriculture... Aujourd'hui, il y a énormément d'argent pour faire les appels d'offres, mais très peu pour réfléchir à la conception urbaine. Les élus sont seuls, ils appliquent de vieux schémas.

Ces gestes qui verdissent le quotidien

Metro fait le point sur les habitudes écolos des Français à l'occasion des dix ans de la Semaine du développement durable

Pour rendre une ville durable, ses habitants ont un rôle majeur à jouer. Depuis 2002, la Semaine du développement durable, organisée du 1er au 7 avril en partenariat avec Metro, incite à changer de comportement au quotidien. Avec un certain succès, que démontrent les chiffres de la consommation responsable, publiés par le site www.mescoursespourlaplanete.com

Adopté

- Les ampoules

Choisir les lampes fluocompactes est devenu tellement évident que les chiffres de la consommation responsable ne l'intègrent même plus à leur étude. Selon le ministère de l'environnement, 79% des logements en sont équipés. Elles consomment cinq fois moins d'énergie que les lampes à incandescence.

- L'étiquette énergie

Pour les réfrigérateurs, les lave-linges ou les fours, 74% des Français prennent en compte l'étiquette énergie, qui évalue la consommation d'électricité, de A+++ à D. Un affichage qui a modifié les gammes proposés par les professionnels. En 2011, 63% des réfrigérateurs vendus étaient de catégorie A+ et au-delà, contre seulement 31% en 2008. Désormais, un affichage environnemental, en cours d'expérimentation, intègre aussi l'impact sur l'eau ou la biodiversité.

En progrès

- Les achats bios

Malgré la crise, l'agriculture biologique affiche une croissance de 18% en 2011. Le chiffre d'affaires de l'alimentation a quadruplé depuis 2001 et atteint 4 millions d'euros. Les cosmétiques bio et naturels, en progression de 25% par an, ont fait en quelques années leur apparition en grandes surfaces même s'ils restent un marché de niche (2% des ventes).

- Le covoiturage

La hausse du prix du carburant modifie le rapport à l'automobile. Premier réflexe : rouler à plusieurs. Entre 2010 et 2011, le site de référence www.covoiturage.com est passé de 1,5 à 3 millions de trajets. Les services d'autopartage, qui permet d'utiliser une voiture sans en être propriétaire, ont vu leurs abonnés passer de 6000 à 25000 en 5 ans.

- L'occasion

Difficile de mesurer le volume d'objets vendus en brocantes et sur les sites Internet, mais une chose est sûre : la récup et le vintage deviennent à la mode. Des enseignes comme Décathlon, Monoprix ou le BHV organisent même des vide-dressings et bourses d'achat d'occasion. En parallèle, le chiffre d'affaires du recyclage a augmenté de 16% en 2011 par rapport à 2010.

A tester

- La finance verte

Alors que les Français n'ont jamais autant épargné, seule une majorité de Français sont conscients de l'impact environnemental des projets financés par leur argent. Le Livret de développement durable, qui finance les travaux d'économie d'énergie, est en repli de 0,3%. L'épargne solidaire, encore peu connue, a en revanche augmenté de 35% entre 2009 et 2010.

- L'habitat collaboratif

Développé en Scandinavie depuis les années 70, l'habitat collaboratif représente 5% des logements au Danemark. Le principe : partager certains services ou pièces (lave-linge, chambre d'amis, salle de fêtes) au sein d'un immeuble, pour développer la solidarité entre voisins. Environ 300 projets sont en cours en France. A Lyon, le Village vertical sera une réalité en 2013.

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 17:27

Sur la route communale d'Ormoy-la-Rivière (Essonne), des bénévoles installent une bâche pour éviter aux crapauds de se faire écraser, le 10 mars 2012.

Sur la route communale d'Ormoy-la-Rivière (Essonne),

des bénévoles installent une bâche pour éviter aux crapauds

de se faire écraser, le 10 mars 2012. A.Chauvet - 20 Minutes

 

A la saison des amours, les crapauds prennent tous les risques pour se reproduire. Y compris celui de se faire écraser...

Pour les crapauds, le printemps est la saison de tous les dangers. Dès la fin février, les amphibiens quittent leur vie terrestre, dans les forêts, pour rejoindre leur vie aquatique dans les mares et les étangs, où ils pondent leurs œufs. Si entre les deux passe une route, c’est le carnage. Plusieurs associations se mobilisent pour aider les crapauds à vivre leurs amours sans risque.

Samedi 10 mars, 10h du matin, sur une route communale d’Ormoy-la-Rivière dans l’Essonne. Une petite dizaine de bénévoles s’active pour installer une bâche d’une trentaine de centimètres de hauteur sur 700m le long de la route. Tous les dix mètres, des seaux sont enterrés dans le sol: «Les crapauds descendent de la forêt pour aller vers l’étang de l’autre côté de la route, explique Patrice Raveneau, de la Fondation Nicolas Hulot. Ils sont arrêtés par la bâche et la longent jusqu’à tomber dans le seau. Le matin, nous faisons traverser les seaux avec les crapauds dedans.» C’est une voisine qui a alerté sur le nombre de crapauds écrasés sur cette route : «On a limité la casse depuis deux ans, avant on voyait plein de crapauds écrasés», se souvient Odile.

Faute de crapauduc souterrain, les «crapaudromes» restent le meilleur moyen de faire traverser les amphibiens en toute sécurité: sur cette petite route, l’an dernier, les bénévoles ont fait passer 3.500 crapauds, mais 500 y ont laissé la vie. «Quand elles ne les écrasent pas, les voitures les retournent par leur vitesse et la peau du crapaud, très collante, reste scotchée au bitume. C’est la mort assurée», explique Daniel Prugne, de l’Association intercommunale des naturalistes du Val d’Orge (AINVO). «Au-delà d’une voiture par minute, les crapauds n’ont aucune chance.»

Plusieurs associations se sont rassemblées pour construire le crapaudrome: les CPN (Connaître et protéger la nature), l’AINVO et même la maison familiale rurale de l’Essonne verte dont les élèves de troisième et de terminale ont creusé les sillons. Le Conseil général a fourni le matériel: «C’est une manière de traiter les trames vertes et bleues et de favoriser le passage de la faune, explique Jean-Marc Lestrat, chef d’équipe Etudes et aménagement des sites et itinéraires départementaux au Conseil général de l’Essonne. C’est aussi une question de sécurité routière.»

Car le dévouement pour les crapauds n’est pas sans risque: les bénévoles doivent venir ramasser les seaux tôt le matin, par temps pluvieux, risquant eux aussi de se faire renverser. Pour éviter un accident, la mairie a limité la vitesse à 30km/h sur ce tronçon de route, mais les associations en demandent la fermeture de 19h à 22h en mars et avril. «Nous avons étudié le problème mais ce n’est pas possible car il faudrait mettre en place une déviation et seule cette route mène au pont accessible aux poids lourds», argue Jean-Claude Reveau, le maire d’Ormoy-la-Rivière. En attendant, les automobilistes aussi prennent des risques: dérapages, freinages, ou «crapauplanning», comme l’appelle Marc Giraud, vice-président de l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), qui essaye de rassembler toutes les associations agissant pour les crapauds et d’inciter chacun à prendre un crapaud par la main.

«Les crapauds sont utiles car quand ils sont têtards, ils mangent les larves de moustiques, et adultes ils mangent les limaces et les escargots, c’est une aide pour les jardiniers», explique Marc Giraud. Malheureusement, leur population diminue malgré une libido très développée: «Les crapauds sont totalement obsédés, au printemps ils s’accrochent à tout ce qui bouge, poursuit Marc Giraud. Dans les mares, les femelles ont parfois six ou sept mâles en même temps sur le dos. Mais quand ils se font écraser avant de s’être reproduits, on estime qu’on perd un tiers des effectifs chaque année.»

Si le Conseil général de l’Essonne participe à l’installation de bâches le long des routes départementales, l’engagement des pouvoirs publics reste encore très timide. Seules les associations se mobilisent et tentent de trouver des moyens de sensibiliser le public: l’Aspas vend ainsi des panneaux «Attention, traversée de crapauds» à installer sur le bord des routes.

20 minutes

Interview de Laurent Baffie : « Je suis un crapauduc à moi tout seul »

Amoureux de la nature et incollable en zoologie, avec sa famille et ses amis, il soutient la campagne de l’ASPAS* pour les amphibiens.

«J’habite près d’un étang et pendant la période de reproduction, les crapauds sortent des bois et vont s’entasser devant la barrière qui le ferme. Cela fait des centaines de crapauds écrasés sur la route. Pour stopper cette hécatombe, je les ramasse et les emmène dans un étang à 2 kms de chez moi. Je suis hors la loi car c’est une espèce protégée, on n’a pas le droit ni de les toucher, ni de la déplacer mais j’en ai quand même déplacé des milliers depuis 10 ans. J’ai même créé la Fête des mares pour encourager les gens à en recréer car 90% d’entre elles ont disparu avec le remembrement.»

* www.aspas-nature.org

 

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