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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 21:53

ecureuil-pattes-croisees-vincennes.jpgAvant

Un écureuil dans l'assiette Après

Le chef Martin Hurrell, du Cow Pub, tient un plat de tagliatelles au ragoût d'écureuil - Photo: Mali Ilse Paquin

 

Extrait d'un article paru dans Le Parisien (J.Laurens)

Outre-Manche, on peut désormais consommer de l'écureuil, une viande qui pourrait bientôt être vendue en France...

A Londres, la vente de viande d'écureuil dans le supermarché "Budgens" attise la curiosité des clients. Les bouchers la commercialisent également. Il y a longtemps, c'était un plat traditionnel en Angleterre.

C'est un succès : près de 15 écureuils à 3,60 euros l'unité sont vendus chaque semaine dans ce supermarché et le réapprovisionnement du stock est régulier. "C'est une forme de viande durable, bien plus économique que le boeuf par exemple. Bientôt les gens achèteront de l'écureuil comme ils achètent du lapin. Cela deviendra un produit de consommation normal dans les ménages.

Evidemment, manger de l'écureuil étant à la mode, les restaurants et les grands cuisiniers en proposent dans leurs menus et des recettes sont incluses dans des livres de cuisine.

Cependant, les révélations de ce commerce ont provoqué un véritable tollé auprès des associations de défense des animaux, notamment par Viva (Vegetarians International Voice for Animals).

Bientôt commercialisé en France ?

Il pourrait bien être consommé en France. L'écureuil fait partie, comme le crocodile, des espèces dont les dossiers sont à l'étude par l'administration européenne. Un texte de Bruxelles de 1997, relatif aux nouveaux aliments et aux nouveaux ingrédients alimentaires, définit ce qui peut être vendu ou non en Europe. Il stipule que tout produit qui n'aurait pas été permis avant cette date doit être soumis à une autorisation prélable avant d'être commercialisé. Faute d'une consommation significative avant 1997, la viande de zèbre, par exemple, n'est pas légale. Pourtant, elle pourrait l'être si la demande était faite et que les autorités européennes délivraient leur feu vert. Ce dernier vaudrait alors pour tous les Etats de l'Union. A l'inverse, le kangourou ou l'autruche sont autorisés à la vente en Europe et donc en France.

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 14:19

organisme_marin

© Claire Nouvian

© Kevin Raskoff

 

Extrait d'un article paru dans Le Parisien (A.Djamshidi)

230 000 espèces animales ont été répertoriées par les 360 scientifiques du monde entier qui s'emploient à inventorier les différentes variétés maritimes. Un projet titanesque qui a déjà englouti environ 464 M d'euros et près de 10 ans d'efforts. Les travaux définitifs seront publiés en octobre 2011 mais les premières conclusions ont déjà été rendues publiques...

Les crustacés, rois des océans

1/5ème des espèces marines connues sont :

* Crustacés : 19 %

* Mollusques : 17 %

* Poissons : 12 %

* Algues : 10 %

* Anémones et méduses : 5 %

Pierre-Yves Bouis, biologiste de la Cité de la mer, indique que "les organismes moins complexes se reproduisent plus facilement que les poissons".

Un monde encore méconnu

Si 230 000 espèces ont déjà été répertoriées, les chercheurs estiment qu'il y aurait au moins autant de variétés inconnues. Tout au long de leurs recherches, les scientifiques ont arpenté les fonds marins sans cesser de découvrir de nouveaux spécimens. Malgré leur travail, à la fin du projet de recensement, la plupart des organismes des océans devraient encore demeurer sans nom.

En Australie, des espèces à foison

Environ 33 000 variétés d'espèces marines ont été officiellement enregistrées par les chercheurs mais ces derniers estiment que plus de 250 000 espèces pourraient s'y ébattre. Bernard Lamort, biologiste, indique que la raison est simple car cette île-continent est à la croisée de 2 grands courants, 3 océans, 4 mers. Les milieux marins y sont donc très variés et les espèces aussi."

La méditerranée, royaume de l'immigation

600 espèces "étrangères" y évoluent. Pierre-Yves Bouis indique que "cette cuvette est ouverte sur la mer rouge, l'océan atlantique et l'océan indien par le canal de Suez. Les espèces ont donc accès à ce chaudron et se sont colonisées." D'ailleurs des barracudas venus de la mer rouge vivent sur les côtes françaises ou espagnoles. Avec 17 000 variétés, sa faune figure parmi les plus riches au monde... mais aussi parmi les plus menacées. La forte densité de population humaine sur ses pourtours a largement favorisé la dégradation des habitats, la surpêche, ou encore l'augmentation des espèces invasives favorisée par le réchauffement climatique.

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 14:01

 

 

"Pays de l’Ours - Adet est une association loi 1901, sans but lucratif, qui regroupe des élus, des professionnels, des associations et des particuliers. Tous sont engagés dans une démarche de développement durable des Pyrénées Centrales, défiant par là même le modèle de développement dominant.

Responsables et solidaires, Pyrénéens et (ou) citadins, ils partagent les mêmes valeurs pour faire du Pays de l’Ours un territoire dynamique qui saura concilier les enjeux liés à notre époque : des enjeux économiques, sociaux et environnementaux.

Avec le programme « Pyrénées Centrales, Pays de l’Ours », Pays de l'Ours - Adet contribue au développement et à la valorisation d’activités et de produits à forte composante éthique et humaine, respectueux des terroirs, répondant à la demande des hommes d’aujourd’hui et aux besoins des générations futures.

Le retour de l’ours est devenu un symbole pour tous ceux et celles qui, responsabilisés face aux enjeux d’un territoire en pleine mutation, prennent l’avenir en main. Dans un objectif de développement durable, il nous appartient de protéger notre patrimoine dont l’ours est une composante première.
Reflet de l’identité pyrénéenne, l’ours cristallise ces questions d’avenir. Sa présence représente aujourd’hui l’opportunité de faire entrer les Pyrénées Centrales dans le 21ème siècle…Saisissons ensemble cette chance.« Des montagnes sans ours sont des montagnes plates » (Joseph PAROIX, berger pyrénéen)."

www.paysdelours.com

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 13:45
Cameroun: braconnage et pauvreté vont de pair dans la réserve du Dja

"C'est lorsque je tue le gibier que je l'identifie", avoue sans détour Vincent Ntynty, 45 ans, un braconnier de Lomié. La ville, à plus de 400 km au sud-est de Yaoundé, est située en bordure de la réserve de faune du Dja, une des plus grandes d'Afrique centrale.

Autour de cette aire protégée de 5. 260 km2, vivent près de 50. 000 personnes dans une centaine de villages et quatre villes dont Lomié.

A l'image de Vincent, beaucoup d'hommes de cette région sont des braconniers. Leur terrain de chasse, la réserve de Dja, accueille 109 espèces de mammifères (éléphants, buffles, gorilles, chimpanzés, panthères. . . ), 380 types d'oiseaux ou 60 variétés de poissons.

"C'est grâce à la chasse que j'élève mes sept enfants", affirme-t-il, en ajoutant toutefois qu'elle ne lui apporte que de "maigres revenus".

Pour chasser, Vincent utilise une arme de calibre 12 "légale", selon lui, mais aussi des pièges. "En dehors des espèces avec de grands pieds comme l'éléphant ou le buffle, mes pièges prennent tous genres d'animaux", explique-t-il, en citant notamment la panthère et le pangolin géant, deux espèces protégées.

"Les braconniers ont construit un peu partout dans la réserve de petits campements de fortune où ils peuvent séjourner parfois jusqu'à 10 jours", le temps notamment que les pièges qu'ils tendent aux animaux fassent de bonnes prises, précise Jean-Blaise Essomba, un éco-garde en charge de la surveillance de la réserve.

En novembre 2009, révèle-t-il, "plus de 1. 200 pièges ont été identifiés et détruits" par les éco-gardes.

Les animaux tués sont surtout vendus aux restaurateurs de Lomié.

"La pression sur la réserve est trop forte", souligne un des responsables locaux du ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), Serge Meye. Selon lui, si le braconnage grimpe dans la région c'est avant tout "à cause des habitudes alimentaires et de la pauvreté".

"Les gens sont extrêmement pauvres : en dehors des activités d'exploitation forestière et minière, il n'y a plus d'autres activités" créatrices d'emplois, explique-t-il.

Il raconte que les jeunes braconniers qui "disent se débrouiller" ne respectent pas les prescriptions sur les espèces protégées, inscrites sur des plaques posées partout dans la zone de Lomié.

"La vente des animaux procure aux populations de quoi acheter du sel, du savon, du pétrole", affirme Suzanne Eyenga, conseillère municipale et membre du Comité paysans forêt (CPF) de Lomié, chargé de dénoncer auprès des autorités locales les actes de braconnage et la coupe illégale de bois.

"La viande de brousse est pour nous une nourriture qu'on apprécie plus que tout: nous la mangeons tous les jours et à toute heure", reconnaît-elle.

Selon elle, un braconnage beaucoup plus structuré et dangereux sévit dans la région avec des objectifs plus lucratif: "des gens arment les chasseurs" pour abattre des espèces prisées, comme l'éléphant dont les défenses sont vendues au Cameroun et à l'étranger, explique-t-elle.

Ce braconnage est très souvent entretenu par "des personnalités locales connues et bénéficiant de couvertures", renchérit sous anonymat un responsable local du Minfof.

La lutte contre le braconnage est difficile du fait du manque de moyens matériels et humains, selon l'éco-garde Essomba. "Un éco-garde doit surveiller tout seul plus de 10. 000 hectares dans la réserve du Dja. Ce n'est pas possible".

Ce combat ne produira pas les fruits escomptés tant qu'il n'y aura pas d'"alternatives aux questions de pauvreté", conclut M. Meye.

www.jeuneafrique.com

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 20:32

Rutabaga Patate douce Chou romanesco

Topinambour Panais Radis noir

Même si à ce jour, environ 75 % des variétés comestibles cultivées il y a 100 ans ont totalement disparu, certains légumes sont encore présents,  riches en antioxydants, polyphénols, vitamines. Retrouvons-les en compagnie de Saint Fiacre, patron des jardiniers :

Les légumes feuilles

Le cardon : ancêtre de l’artichaut, il serait issu pour certains du chardon sauvage. On ne cuisine que les côtes, blanchies, au goût un peu amer.
Le chou romanesco
: entre chou-fleur et brocoli, il revient égayer les étals de ses fleurettes géométriques
L'oseille
: légume vedette sous Louis XIV et de plus en plus oubliée, elle se distingue par son acidité vivifiante. 
* La
salicorne : Cette herbacée (sans feuille…) pousse sur les terrains salés de l’Atlantique. C’est une petite plante charnue de couleur verte qui a le goût iodé de l’océan.

Les légumes racines

Le cerfeuil tubéreux : son bulbe a la forme d’une petite carotte trapue, sa chair est blanche et farineuse avec une saveur de châtaigne et de pomme de terre. Contrairement au cerfeuil commun ses feuilles ne sont pas comestibles.
Les
crosnes : il s’agit de petites racines blanches nacrées au goût proche de l'artichaut qui se dégustent souvent en gratin. 
* La patate douce : de moins en moins oubliée, cette pomme de terre à la chair orange, rose ou violette, douce et sucrée.
Les
panais : grande racine blanche, qui ressemble à la carotte avec laquelle il est souvent confondu. Au goût un peu plus fruité, il se prépare en potage ou en purée. 
* Les
pommes de terre vitelotte : très spectaculaires par leur peau noire et leur chair violette, ces pommes de terre ont une saveur douce comme celle de la châtaigne. On en fait des chips originales, des salades colorées ou tout simplement des pommes au four.
Le
rutabaga : ce croisement entre le chou et le navet ressemble à ce dernier tout en ayant une saveur de chou.
Les salsifis : riches en fibres et à la saveur un peu sucrée.
Les scorsonères : longues racines brunes et fermes, leur chair blanche et leur saveur leur ont donné le nom de salsifis noir.
Les
topinambours : oublié après la Libération, on retrouve aujourd’hui son goût proche de l’artichaut.

Les herbes

Les pissenlits : beaucoup les ont oubliés et ils n’ont pourtant jamais quitté les champs. Leurs feuilles se préparent en salade et en soupe, leurs fleurs en confiture. 
* Les orties sauvages : Comme les pissenlits, on en trouve partout. Une fois trempées dans de l'eau bouillante elles se préparent en potage et en purée.

 

Cette liste n'est pas exhaustive.

 

Recette

 

Terrine de Potimarron et Pignons (recette de Marie-Astrid Roy)

* Faites préchauffer votre four à 210°C. (thermostat 7)
* Coupez le potimarron, épluchez-le, faites-le cuire à l'étouffée et réduiez-le en purée.

* Mélangez cette préparation avec le lait. Dans un autre bol, mélangez les oeufs, la farine, l'huile, le gruyère râpé, et la crème. Ajoutez la purée de potimarron en mélangeant jusqu'à obtenir un pâte homogène.

* Ajoutez pour finir les olives en rondelles.
* Déposez une feuille de papier cuisson dans un moule à cake. Au fond, répartissez les deux tiers des pignons. Versez la pâte. Recouvrez avec le reste des pignons.

* Faites cuire 45 minutes au four à 200°C. Laissez refroidir et servez bien froid, accompagnée d'une salade verte

 

Livres

Le grand livre des légumes oubliés

Nicole et Jean-Baptiste Prades
Fleurus Editions
 

140 recettes pour cuisiner les légumes anciens

De Cécile Massieur

Editions Grancher

 

 

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 22:37

Y a tant de vagues et de fumée
Qu'on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n'y aura plus d'abonné
Et plus d'idée
Que le silence pour respirer
Recommencer là où le monde a commencé


Refrain
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Je m'en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d'argent
Comme, comme, comme avant

Y a tant de vagues, et tant d'idées
Qu'on arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j'aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D'avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé


Refrain
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s'amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c'est d'être vivant
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où l'air reste si pur
Qu'on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons d'argent
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme avant

 

A écouter et à regarder :

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 22:29

Quand le désert avance
C'est la vie qui s'en va
La faute à pas de chance
Ou dieu qui nous foudroie

Et le désert avance
Plus personne n'y croit
C'est notre déchéance
L'impossible combat
Quand le désert avance

Que veux-tu que l'on soit ?
Les femmes Touaregs dansent
Elles-mêmes n'y croient pas

Dans leurs souvenirs d'enfance
Les chasseurs étaient là
Mais le désert avance
Le sable devient roi

Et c'est notre souffrance
Qui coule entre nos doigts
Dans ces dunes immenses
Qui donc y survivra

Mais toi qui vient de France
Où l'on oublie qu'on boit
Dis-leur ce que tu penses
Dis-leur ce que tu vois

Dis-leur quelle est leur chance
Et qu'ils ne la voient pas
Et qu'on meurt d'impuissance
Mais qu'on garde la foi

Que le désert avance
Et l'eau n'arrive pas
Sans cette délivrance
Nous n'avons plus le choix

Dis-leur que la nuit tombe
Sur cette affreuse urgence
Et que c'est sur nos tombes
Que le désert avance

 

A écouter et à regarder :

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 22:47
Distributeur automatique de crabes vivants... en Chine

« Et oui, l’inimaginable vient de voir le jour… Désormais on vend des crustacés marins vivants empilés dans un distributeur comme des barres en chocolat, des chips ou des boissons… Mets très prisé dans l’Empire du milieu, le crabe envahit les stations de métro chinois. Compacté dans un petit conditionnement en plastique, il est maintenu en état de semi-hibernation par une température de 5 degrés. Une température qui n’empêche par les cousins de nos célèbres tourteaux d’être réveillés et probablement de souffrir, vu la façon dont ils sont stockés (voir la vidéo). Cette innovation remarquable pour certains et déraisonnée pour d’autres laisse un brin songeur. Mais peu importe -hélas- le sort réservé à ces pauvres bestioles, le distributeur séduit. Après une première apparition dans le métro de la ville de Nankin, il est depuis peu, présent à Shanghai. Et la SPA locale n’a toujours rien dit… Les prix oscillent entre 1 et 6 euros selon la variété ou la taille du crabe. On trouve, en plus de la matière première, des petites bouteilles de vinaigres placées dans la dernière rangée. A quand des distributeurs de grenouilles ou d’huitres vivantes dans notre bon vieux métro parisien? »

Gaël Clouzard (www.influencia.net)

 

Vidéo :


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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 22:42
Sauvons l'antilope Saïga

 

PNUE : nouvelle convention pour la protection de l'antilope Saïga

 

"Des membres des gouvernements du Kazakhstan, de Mongolie, de la Fédération de Russie, du Turkménistan, d'Ouzbékistan et des représentants du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) se sont réunis pour renforcer la politique de protection de l'antilope Saïga menacée d'extinction, et ce, sous l'égide de la Convention sur les espèces migratoires (CMS). La Secrétaire exécutive de la CMS, Elizabeth Maruma Mrema, déclare à cet effet : « La clé pour la protection de l'antilope des steppes d'Eurasie a été l'engagement des populations locales (…) La rencontre de cette semaine ouvre la voie à la mise en œuvre d'un plan d'action international ». Le saïga, seule antilope eurasiatique, occupait autrefois les mêmes régions montagneuses que les chamois. On ne le trouve plus guère que dans les steppes sèches et les déserts semi-arides de l'Asie centrale. Cet animal est reconnaissable à son nez très arqué descendant sur la bouche et donnant l'aspect d'une trompe. Saïga est un mot russe qui veut dire « antilope ». Originaire de d'Asie Centrale, le saïga est un survivant de l'ère glaciaire, pendant laquelle il a dû traverser le détroit de Béring pour se rendre en Amérique. Depuis environ 10 000 ans, il a disparu de l'Amérique et il vit dans les steppes arides d'Asie centrale (Russie, Kazakhstan, Mongolie, etc.).

Ses principaux prédateurs sont l'homme, qui le chasse pour les cornes des mâles aux vertus « identiques à celles de la corne de rhinocéros », ces dernières se vendant près de 100 €/kg au marché noir chinois, et plusieurs autres carnivores des steppes arides d'Asie Centrale, notamment les loups capables de tuer un saïga adulte. L'antilope saïga fut un gibier pour les chasseurs magdaléniens au même titre que le renne ou le bouquetin. Certains sites préhistoriques attestent même, par la quantité de restes osseux de saïga, de pratiques de chasses orientées vers cet animal (Roc-de-Marcamps et Moulin Neuf en Gironde, la Chaire-à-Calvin en Charente). Pendant la rencontre, qui s'est déroulée à Oulan-Bator en Mongolie, la Saïga de Mongolie a été introduite dans l'accord international de protection des antilopes, a fait savoir en septembre 2010, par communiqué de presse, le PNUE. Aujourd'hui, grâce aux différentes politiques de protection mises en œuvre, on dénombre environ 85.000 antilopes au Kazakhstan, 8.000 en Mongolie et au moins 10.000 en Russie et plusieurs milliers en Ouzbékistan.

Depuis plus de 10 ans, aucune migration de masse n'a été observée au Turkménistan alors qu'elles en avaient l'habitude, peut on lire dans le même communiqué de presse. En attendant, la Secrétariat de la Convention sur les espèces migratoires (CMS) et celui de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction vont continuer à impliquer les populations locales afin de  garantir la protection de l'espèce."

www.actualites-news-environnement.com

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 21:34
L'effarouchement, une méthode efficace pour éloigner des vignes étourneaux et grives.

F. NASCIMBENI / AFP

 

"En Champagne, les vendanges approchent, les prédateurs guettent sur le domaine de Pommery. Etourneaux, grives, corneilles ou encore lapins, chacun lorgne avec envie les raisins bien mûrs. Un risque pris très au sérieux par la prestigieuse maison qui redoute de perdre une partie du précieux cépage Chardonnay, l'un des raisins à la base du champagne.
Pour éloigner les gourmands et protéger le vignoble, le domaine a trouvé la solution : il a confié 25 hectares de vignes à un fauconnier et à ses deux buses de Harris.

Une méthode écologique
Finis donc les filets protecteurs coûteux et polluants. "L'effarouchement est une méthode parfaitement écologique, car les rapaces sont les prédateurs naturels de ces animaux. Et c'est de loin la méthode la plus efficace", explique Fabien Lloyens, fauconnier en Auvergne, qui intervient lui aussi sur ce type d'exploitation.

A l'aube ou au crépuscule, les deux buses au plumage fauve patrouillent au-dessus des vignes et découragent en particulier les étourneaux, de petits oiseaux noirs aux plumes irisées.
«Nous venons d'une manière aléatoire afin de ne pas créer d'habitude chez les étourneaux, ce qui maintient leur stress à un niveau très dissuasif et les éloigne durablement», explique Maxime Khellout, le fauconnier du domaine. La maison Pommery utilise cette technique depuis 2003. Thierry Gasco, le chef de la cave du domaine, est très satisfait : "Les espèces nuisibles ont associé cette partie du vignoble à un tel danger que d'année en année, le temps d'intervention du fauconnier est de moins en moins long.""

20 minutes

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