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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 09:19

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A chaque fois que vous rencontrez un problème, observez la nature. Celle-ci a peut-être déjà eu les mêmes difficultés, et si c’est le cas, elle a sûrement trouvé une solution il y a quelques milliers d’années. Voilà la devise du biomimétisme, une démarche qui entend réconcilier progrès et respect de l’environnement. Théorisée en 1998 par la scientifique américaine Janine Benyus, elle séduit aujourd’hui des centaines de scientifiques et entrepreneurs.

Leur credo : la nature reste le seul ingénieur capable de créer des multitudes de cycles de production sans consommer d’énergies fossiles, ni produire de déchets. Cet ingénieur original puise sa créativité dans les contraintes et s’adapte toujours à son environnement. Cet ingénieur n’a jamais déposé de brevets, toutes ses idées sont « opensource ». Il suffit d’observer et de copier. De Léonard de Vinci aux créateurs du fil barbelé, les grands inventeurs se sont souvent inspirés de Mère nature. Mais aujourd’hui, ce sont les cycles et les processus de production qui deviennent des modèles.

« Le but n’est bien sûr pas de copier le scarabée de Namibie juste pour le copier. On souhaite s’inspirer d’une philosophie de production » , détaille Gunter Pauli, entrepreneur belge et VRP mondial du biomimétisme grâce à l’institut Zeri (Initiative pour la recherche de zéro pollution). « L’approche du biomimétisme n’est pas seulement technologique, elle est aussi philosophique. Elle doit permettre de repenser aussi l’organisation des entreprises pour se concentrer sur la coopération, sur les complémentarités et sur l’adaptation qui permettent de créer des cercles vertueux. Parfois, l’innovation ne passe même pas par la technologie. Pour repenser la mobilité aujourd’hui il ne faut pas réinventer la voiture mais de nouveaux mode de déplacements, comme l’auto-partage », acquiesce Emmanuel Delannoy, directeur de l’institut Inspire (Initiative pour la promotion d’une industrie réconciliée avec l’écologie et la société).

En route, Terra eco vous présente cinq de ces inventions :

Du martin-pêcheur au Shinkansen, le TGV japonais

Le TGV japonais a une énorme qualité : il roule très vite, à plus de 300 km/h. Sauf que plus un train va vite, plus il fait du bruit. Si bien que le bruit du Shinkansen, c’est son nom, a longtemps dépassé les normes acoustiques. Une très mauvaise nouvelle, puisque ce train traverse de nombreuses villes et zones urbaines japonaises. Pire, il passe aussi de nombreux tunnels très étroits. Or à chaque traversée, l’air du tunnel se trouvait brutalement comprimé puis relâché, ce qui provoquait d’énormes explosions sonores.

La solution est venue de Eiji Nakatsu, un ingénieur ferroviaire qui a la particularité d’être aussi passionné de biologie. C’est lui qui fit le rapprochement entre ce train et un oiseau en s’interrogeant : pourquoi tant de tapage au passage du Shinkansen dans les tunnels alors que le martin-pêcheur parvient lui à plonger pour attraper ses proies dans l’eau sans aucune éclaboussure ? Car les deux phénomènes sont comparables : le train comme l’oiseau rencontrent brusquement une forte résistance. Mais l’oiseau traverse l’eau comme une fleur grâce à son bec tranchant. Eiji Nakatsu a donc repensé le design du TGV en s’inspirant du bec long et tranchant de cet oiseau. Résultat : plus aérodynamique, le TGV japonais demande 15% d’énergie en moins et va encore plus vite. Et il n’y a plus d’explosions au passage du TGV dans les tunnels.

De la peau du gekko à votre télé suspendue

Ce tableau – sans doute faux – hérité de votre grand-mère traîne dans votre cave depuis des mois. Impossible de l’accrocher au mur sans percer d’énormes trous, ce que refuse votre propriétaire. Des chercheurs de l’Université UMass Amherst, dans le Massachusetts, ont trouvé une solution pour vous en étudiant le gekko. Ce gros lézard fait partie des rares êtres vivants pouvant se déplacer sans encombre sur un plafond, la tête en bas. Mieux, un seul de ses doigts peut supporter l’ensemble de son poids, grâce à la force adhésive de Van der Waals. Une force extrêmement complexe, impossible à expliquer sans références à la physique quantique.

Les chercheurs ont donc copié en 2011 cette fabuleuse invention pour produire un adhésif puissant, sec et incolore : le geckskin. Le tout avec des matériaux communs et peu coûteux. De la taille d’une petite fiche bristol, le geckskin peut porter aisément un écran plat de 40 pouces, jurent ses concepteurs, qui posent fièrement ci-dessous :

De l’essaim d’abeilles aux robots-abeille

Un nuage de centaines de petites abeilles métalliques et indépendantes survolant un champ pour l’ensemencer. Non, il ne s’agit pas d’un remake bucolique de Matrix. Des chercheurs de l’université d’Harvard sont bien parvenus à créer des robots-abeilles. Pour les personnes anglophones et férus de technologie, l’université a mis en ligne une vidéo expliquant l’élaboration entièrement automatisée de ces petites machines. Mais le but n’est pas seulement d’imiter le vol des insectes. Les chercheurs comptent surtout réussir à reproduire le comportement collaboratif d’un essaim d’abeille. Ils comptent donc les équiper de capteurs et de caméras pour permettre à chaque robot-abeille de collecter des données pouvant être transmises entre abeilles ou directement à la « ruche », c’est-à-dire le poste de commande des machines. Les chercheurs comptent répartir les tâches de repérages, d’exploration et de cartographie entre les groupes d’abeilles, comme dans une véritable colonie. De quoi effectuer des repérages dans des zones difficiles d’accès ou irradiées mais aussi surveiller des cultures et les ensemencer ou encore mesurer l’évolution du climat dans des espaces restreints.

De la termitière au centre commercial

Les termites ne sont pas seulement capables de détruire les habitations. Ils sont aussi de redoutables architectes. Les termitières ont en effet une température quasiment uniforme, même lorsque le thermomètre extérieur alterne entre la canicule et les nuits froides. Une capacité qui convient particulièrement à Harare, la capitale du Zimbabwe, une ville qui connaît d’importants changements de température quotidien.

L’architecte Mick Pearce a étudié pendant plusieurs années le fonctionnement des termitières et s’en est inspiré pour construire l’Eastgate building, un immense immeuble qui surplombe Harare. Bâti en 1996, c’est la première construction de cette taille qui s’inspire entièrement d’une invention de Dame nature.

Plutôt que de chauffer puis climatiser le bâtiment, l’architecte a voulu, comme les termites, faire de cette particularité climatique un avantage. Il a mis en place un système de climatisation passive. Le bâtiment, qui a une grande capacité thermique, absorbe la chaleur tout au long de la journée. Dans le même temps, de nombreuses ouvertures permettent à l’air d’entrer par le bas du bâtiment, tandis que de grandes cheminées permettent d’évacuer l’air chaud qui remonte par convection. Cette installation créé un courant d’air naturel, accéléré plusieurs fois dans la journée en activant des ventilateurs. La nuit, quand l’air est plus froid que le bâtiment, les murs diffusent peu à peu la chaleur qu’ils ont emmagasiné pendant la journée, ralentissant le refroidissement du bâtiment. Et une partie de l’air frais qui s’engouffre est stocké dans les dalles du bâtiment, ce qui ralentira le réchauffement le lendemain. L’immeuble consomme ainsi 90% d’énergie de moins que la moyenne, assure son concepteur.

Du moustique aux aiguilles médicales indolores

La piqûre est à la fois l’une des choses les plus utiles et les plus détestées au monde. Une partie de la population en devient même achmophobe : l’idée même de se faire piquer donne de l’urticaire. Bien que nuisible, une autre piqûre reste elle le plus souvent indolore : celle du moustique. Pour mettre fin à ce paradoxe, deux sociétés japonaises (Terumo Corporation et Okano industrial corporation) ont décidé de copier la trompe du moustique pour réaliser des aiguilles médicales. Ils ont donc opté pour des aiguilles à forme conique, comme la trompe du moustique, et non plus cylindrique. Ils ont également réussi à rétrécir la taille des aiguilles, ce que beaucoup de concepteurs jugeaient impossible à l’époque. Mission réussie en 2005, en changeant la méthode de production des aiguilles. Les seringues Nanopass33 sont aujourd’hui vendues à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde.

Des centaines d’autres exemples

Des yeux de mouche pour aider les aveugles à la combinaison Speedo inspirée du requin, des centaines de projets de ce type sont en développement. En 2009, les 100 technologies les plus prometteuses ont été recensées dans un livre par l’institut Zeri, The Blue Economy, avec un plan d’action : dix ans, 100 technologies, 100 millions d’emplois. Utopique ? Déjà 150 entreprises ont été créées grâce à ces idées. Et en France ? « Tous les dirigeants européens que je rencontre se montrent intéressés par cette philosophie, mais peu osent passer à l’action. C’est beaucoup plus facile en Amérique du Sud ou en Asie », constate Gunter Pauli. Mais des projets sont en cours dans l’Hexagone, surtout dans les PME, soutient Emmanuel Delannoy. Celui-ci cite notamment un projet de conversion de la biomasse en nourriture animale à Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône), ou encore un concept de cycle de traitement des eaux usées sans produits chimiques ni déchets dans le même département.


Chez Airbus, la nature reste une source d’inspiration

Aérodynamisme, économies d’énergie, nouveaux matériaux... Les concepteurs d’avions et autres aéronefs continuent d’apprendre beaucoup des performances de la nature. Après les oiseaux, les mondes marin et végétal seront les principaux gisements d’inspiration. Entretien avec Denis Darracq, chef de la Recherche et Technologie Physique du Vol chez Airbus.

Usine Nouvelle : La nature reste-t-elle toujours une source d’inspiration pour les avionneurs ?

Denis Darracq: Certainement, mais en ce qui concerne les formes externes de l’avion, par exemple la voilure, je pense que nous avons acquis l’essentiel des enseignements de la nature. Les lois de l’aérodynamique, nos outils d’optimisation de forme combinés à la puissance de la simulation numérique nous permettent d’avancer vers plus de performance encore.

Cependant la nature reste une source d’inspiration d’Airbus pour réduire encore la consommation de carburant. Deux axes aux échelles très différentes restent très prometteurs:

Tout d’abord un axe macroscopique, qui considère les formes de l’avion dans son ensemble et surtout l’adaptation des formes de cet avion, une géométrie variable en quelque sorte, c’est-à-dire des surfaces qui se déforment de façon active pour offrir les meilleures performances aérodynamiques et de contrôle de charge pour chacune des conditions de vols rencontrées: décollage, montée, croisière, approche, atterrissage, manœuvre, rencontre de turbulence, etc. C’est ce que réalisent à merveille, oiseaux, poissons et mammifères marins. C’est ce que nous appelons le « morphing », a lui seul ce mot trahit bien le lien avec le monde animal. L’idée est de passer d’un monde « rigide » à des technologies de flexibilité et d’adaptation.

L’autre axe plus microscopique, concerne les nouvelles surfaces et des nouveaux matériaux qui possèdent par exemple des propriétés autonettoyantes (comme les feuilles de lotus), des propriétés de cicatrisation (autoréparation de fissures), des propriétés de très faible adhérence (contre le givrage des voilures) ou de faible frottement aérodynamique. Par exemple on a beaucoup étudié, les « riblets » qui s’inspirent directement de la peau des requins. Je suis persuadé que ces nouveaux matériaux offrent des perspectives révolutionnaires, même si les challenges techniques d’industrialisation restent nombreux.

Quels sont les principaux exemples de biomimétisme aéronautique ?

Au fil de l’évolution les oiseaux ont développé un mécanisme de contrôle actif local de l’écoulement d’air sur l’aile. Ce même principe est appliqué sur la voilure des avions Airbus à travers l’extension de spoilers sur la voilure qui assure le contrôle de la portance lors de la rencontre de rafales de vents. Le déploiement et la rétraction des systèmes d’hypersustentations (volets, becs) en basse vitesse permettent de contrôler simultanément le freinage (traînée aérodynamique) et l’élévation (portance).

Plus spectaculaire encore, chez certains oiseaux de mer, ce dispositif est couplé à une fonction de détection des rafales par le bec de l’animal. De la même façon, des senseurs localisés sur la pointe avant de l’A350 XWB permettent d’anticiper l’activation des surfaces de contrôle pour une meilleure efficacité.

Les ailettes quasi verticales (ou winglets) en extrémité de voilure améliorent l’efficacité du vol pour une envergure donnée sont directement inspirées de la forme des ailes de l’aigle des steppes. Ce principe permet d’accommoder l’A380 aux limites aéroportuaires tout en garantissant d’excellentes performances aérodynamiques. De la même manière l’A320 sera prochainement équipé de grandes ailettes («sharklets») qui augmenteront encore son efficacité aérodynamique ce qui conduira à une réduction de la consommation et des émissions.

Quels sont les travaux en court chez Airbus inspirés du biomimétisme ?

Sur ces sujets nous travaillons essentiellement en partenariat avec le monde de la Recherche. Nous développons, testons et validons de nouvelles technologies de morphing inspirées des oiseaux. Dans le domaine des nouveaux matériaux, le monde animal marin peut beaucoup nous apprendre. La peau des requins n’est pas lisse mais au contraire composée de microscopiques structures en forme de rainures. Des études détaillées ont montré que ces structures réduisent le frottement de l’écoulement sur le requin améliorant ainsi son efficacité énergétique et sa vitesse. Des essais en vol ont confirmé que de telles surfaces réduisent effectivement le frottement aérodynamique, donc la consommation et les émissions de CO2 des avions. Environ 70% de la surface de l’avion pourrait en être recouvertes. La réduction de trainée et donc de consommation de carburant serait significative, avec un gain de pourcentage à un seul chiffre, ce qui reste une performance pour des produits extrêmement optimisés d’un point de vue aérodynamique comme nos avions. Il reste toutefois des défis à résoudre comme la fabrication et la maintenance (résistance à l’érosion) de panneaux de fuselage ainsi constitués. Plusieurs options techniques sont envisageables : des surfaces adhésives, des peintures spéciales ou encore un traitement particulier de la surface.

A-t-on des choses à apprendre du monde végétal ?

Oui. Leurs propriétés intéressent beaucoup les avionneurs. La surface des feuilles de lotus possède par exemple la remarquable capacité de rester propre et sèche dans une atmosphère humide: l’eau de pluie n’adhère absolument pas à la surface et entraîne toute impureté. De telles surfaces «hyperhydrophobes» sont à l’étude pour des utilisations potentielles de protection de l’avion au givrage ainsi que pour réduire la maintenance des cabines. Les perspectives d’application sont nombreuses. Nous exploitons également les algorithmes génétiques pour résoudre certain problèmes d’optimisation, mais des tels outils ne sont pas spécifiques au monde aéronautique.

Y-a-t-il des experts consacrés au « biomimétisme » chez Airbus ?

Pas forcément des experts 100% dédiés au biomimétisme, car il ne s’agit pas d’une discipline scientifique à part entière mais plutôt une approche. De toute façon, les innovations, les nouvelles technologies sont souvent le fruit de l’hybridation de diverses disciplines. Un chercheur, un ingénieur Airbus doit donc rester ouvert à toute source d’inspiration.

Les experts de la recherche des différents métiers de l’Engineering (physique du vol, structure, systèmes, Futur Projets, etc) assurent une veille technologique permanente et les solutions de la nature font bien entendu partie de l’éventail des possibilités. Au cours des 40 dernières années les innovations techniques ont permis de réduire de 70% la consommation de carburant des avions et leurs émissions, et de 75%, le bruit des appareils. Pour continuer de telles avancées, le biomimétisme est une approche intéressante pour Airbus car le monde vivant a développé des solutions extrêmement sophistiquées qui sont particulièrement optimales en termes d’efficacité et d’économie d’énergie.

La disparation de toute espèce vivante ferme -peut-être à jamais- de nouvelles opportunités de savoir qui permettraient de réduire l’empreinte de l’homme sur son environnement. C’est pourquoi la préservation de la biodiversité reste une préoccupation majeure d’Airbus dans sa quête d’un transport aérien durable.

www.usinenouvelle.com


Les termitières valent de l'or

La mosquée de Djenné au Mali.(Photo : Claude Verlon/ RFI) 

La mosquée de Djenné au Mali.
(Photo : Claude Verlon/ RFI)

Une nouvelle science, le bio-mimétisme, s’inspire du fonctionnement naturel des écosystèmes pour résoudre des problématiques humaines. Ainsi, par exemple, les architectes s’intéressent de près à la manière dont les termites construisent leurs édifices et les orpailleurs se fient aux indications géologiques fournies par les termitières. Rencontre avec Maximilien Quivrin, entomologiste, spécialiste des insectes sociaux.

Récemment, dans le journal brésilien Gazeta Mercantil, Achim Steiner, directeur général du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), révélait que « les termites hébergent des bactéries capables de transformer de manière efficace et économique les déchets de bois en sucres pour la production d'éthanol ».

Depuis la nuit des temps, les populations autochtones tirent partie de la qualité de la terre des termitières : riche en minéraux et en matière organique, ils l’exploitent comme engrais, en pratiquant l’épandage sur les champs cultivés ; dotée de propriétés analogues à l’argile blanche ou au kaolin, cette même terre est utilisée comme cataplasme, pour ses vertus reminéralisantes et détoxifiantes, propre à soulager les douleurs articulaires, réparer des fractures osseuses et soigner des troubles digestifs.

Mais ce que l’on sait moins c’est l’intérêt que représente ces constructions élaborées par des insectes sociaux ingénieurs et bâtisseurs. Depuis la nuit des temps, l'esthétique des termitières inspirent les hommes et, depuis quelque trois décennies, les architectes s'intéressent au fonctionnement naturel de cet écosystème, construisant « des bâtiments qui, selon leur structure, s'avèrent consommer de 50% à 90% moins d'énergie qu'un bâtiment classique équivalent », explique Maximilien Quivrin.

www.rfi.fr


La biorobotique expliquée...

 

 

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 19:59
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Greenpeace réagit… deux bateaux, une mission : sauver l’Arctique

Nous sommes 7 milliards d’habitants sur la planète, et nous dépendons tous de l’Arctique, qui est nécessaire à notre équilibre climatique.

L’Arctique est en première ligne du dérèglement climatique : l’augmentation des températures y est deux fois plus rapide qu’ailleurs. La fonte des glaces qui en résulte fait de l’Arctique la cible des industriels qui convoitent son sous-sol riche en pétrole, l’une des énergies les plus polluantes et responsable des dérèglements climatique… Terriblement ironique non ?

Deux des navires de Greenpeace, l’Esperanza et l’Arctique Sunrise naviguent dans la zone Arctique … Ils vont tous deux au devant des projets d’exploration pétrolière dans cette région particulièrement sensible du globe.

Les deux navires de Greenpeace sont équipés de matériel scientifique de pointe, afin de documenter en profondeur cet environnement vierge et méconnu qu’est l’Arctique. L’Esperanza a pour mission de se concentrer sur l’exploration sous-marine de la Mer de Bering et de la mer des Tchouktches.

De l’autre côté de l’Arctique, un groupe de chercheurs est à bord de l’Arctic Sunrise, pour une mission inédite : cartographier les glaces de l’Arctique en 3D : les chercheurs utilisent un véhicule sous-marin autonome (AUV) pour mesurer le dessous de la glace et des scanners de surface pour mesurer son sommet.

Première découverte exceptionnelle : du corail sur la zone de forage

La semaine dernière, dans la mer des Tchouktches, l’équipe scientifique à bord de l’Esperanza a lancé, dans un petit sous-marin, une exploration des fonds marins de la zone dans laquelle Shell espère commencer à forer cet été. Lors de cette expédition sous-marine, les scientifiques ont eu la surprise de découvrir un grand nombre de coraux au cœur de la future zone de forage.

Les coraux sont une espèce particulière : une croissance très lente, une grande longévité, mais également particulièrement sensible aux perturbations de son ecosystème. Les coraux sont l’habitat de nombreux poissons, mais aussi d’autres formes de vie marine, servant souvent de “crèche” pour les larves et juvéniles. Les Nations Unies, le gouvernement américain, ont reconnu l’importance de protéger le corail.

Mais il n’y a pas de mention du corail des Tchouktches dans l’étude d’impact environnemental de forage de Shell. Les experts de la National Oceanic and Atmospheric Administration n’ont pas été consultés. Le public n’a pas informé, malgré les déclarations de Shell, dans le Washington Post, affirmant que l’entreprise connaît l’existence de ces coraux. Tout ceci soulève de nouvelles et encore plus nombreuses questions… Et une plus grande envie d’agir.

L’Esperanza va continuer son périple et rester sur la zone de forage convoitée par Shell…

Qui sont les scientifiques à bord ?

Chercheurs en biologie marine, océanographes, venus des universités d’Oxford, de Londres, de Miami, ou d’Alaska, ils sont pas moins de 13 experts à bord de l’Esperanza. Retrouvez leurs portraits (en anglais)

Le fait de “porter témoignage”, d’enquêter a conduit la formation de Greenpeace il y a 40 ans. Enquêter, puis dénoncer les dangers qui pèsent sur l’Arctique est la mission de ces bateaux et des équipes présentes à bord. Nous agissons, aujourd’hui, forts du soutien de plus de 1 million de signataires à travers le monde, rejoignez -nous !

Devenez Défenseur de l’Arctique sur http://savethearctic.org/ et signez la pétition

Vidéo


(Photo : Iceberg. Crédit : Christine Zenino / Flickr)
 

Nouvel eldorado de l'or noir, l'Arctique attire les convoitises des compagnies pétrolières. Mais c'est aussi un écosystème fragile. Pis, ses conditions hostiles rendent la zone impossible à nettoyer en cas d'accident.

C’est parti : alors que l’Alaska et la Norvège crachent déjà le pétrole, le Groenland et la Russie ont déjà ouvert leurs eaux à la prospection, ou s'apprêtent à le faire. Exploiter du pétrole et du gaz dans l’Arctique est-il un danger pour son environnement exceptionnel, déjà bouleversé par le changement climatique ? Que se passerait-il si un accident survenait ? Pour les représentants des associations écologiques, la réponse ne fait aucun doute : « ce serait un désastre écologique », crient-ils haut et fort.

Une histoire déjà tâchée de brut

Devant les milliards d’euros sonnants et trébuchants que promettent ces gisements potentiels, les lanceurs d’alerte ne seraient-ils que de méchants rabat-joie ? L’histoire est pourtant là pour leur donner raison. Rappelez-vous 1989, année souillée par les tâches du brut de l’Exxon Valdez, un pétrolier américain à l’origine de l’une des pires catastrophes maritimes. Après qu’il s’est échoué au large de l’Alaska, 40 000 tonnes de pétrole se sont répandues dans les eaux, salissant près de 2000 kilomètres de côtes.

Les dégâts ne se sont pas fait attendre : englués dans la matière noire et puante, 2000 loutres de mer, 302 phoques et plus de 250000 oiseaux de mer ont été tués immédiatement. 22 ans plus tard, l’environnement a-t-il digéré l’addition ? « On voit encore les conséquences sur la faune et la flore », constate Anne Valette, chargée de campagne « Energie » pour Greenpeace France. « Des poches de pétrole sont toujours présentes, les populations de loutres ne se sont toujours pas reconstituées, la survie des orques épaulards est toujours compromise... »

La mésaventure n’a pas donné la nausée aux exploitants : en mars 2006, quelque 1 000 m3 de brut ont encrassé la blanche neige de l’Alaska, s’écoulant d’un pipeline complètement corrodé en provenance de la station de Prudhoe Bay, exploitée par BP et ses partenaires. Et en mai 2010, la plateforme norvégienne de Gullfaks C (Statoil) a été évacuée, après la découverte de fuites de gaz.

Un environnement ultra-sensible

Un accident dans cette région est d’autant plus dramatique que l’environnement y est fragile. Une espèce qui disparaît et c’est toute la chaîne alimentaire dans laquelle elle s’inscrit qui peut passer l’arme à gauche. D’où la complexité à évaluer les possibles impacts de dégâts industriels dans cette zone : ce n’est pas l’écosystème autour des concessions qu’il faut prendre en compte, mais celui de la région dans son ensemble. « Si un accident se produisait, c’est un manteau noir qui serait déposé sur Terre là où il y des fenêtres blanches. L’albedo (la quantité d’énergie réfléchie par la surface terrestre par rapport à celle la frappant) diminuerait et cela aurait des répercussions énormes au niveau climatique » , affirme Jean-Claude Gascard, océanographe au laboratoire LOCEAN et coordinateur du projet Access (Arctic Climate Change, Economy and Society).

En plus, on imagine mal comment seraient menées des missions de dépollution dans ces zones hostiles. « Tout est plus dangereux dans ces régions. Hormis pendant les périodes estivales qui courent d’avril à octobre, elles sont prises sous les glaces, et le pétrole pourrait alors rester coincé de nombreux mois sous les glaces, sans aucune possibilité de le récupérer. Ce genre de situation pourrait s’éterniser », s’inquiète Anne Valette. Cairn Energy, un petit exploitant britannique prospectant au Groenland, a longtemps refusé de publier ses plans d’intervention. Mais la province autonome danoise, sous la pression des environnementalistes et des populations locales, a décidé de le faire pour lui. C’était en août 2011.

Faire fondre les icebergs souillés par le pétrole

Ainsi, pour rendre la glace blanche comme neige après un accident, la compagnie entend... découper les blocs de glace entachés d’huile et les faire fondre dans des entrepôts ! Autre idée saugrenue : déplacer les icebergs menaçant les plateformes offshores ! Ah oui, vraiment ? Cairn Energy devrait alors sortir les mégawatts pour pousser de tels mastodontes. En 2010, par exemple, c’est un bloc de glace 4 fois plus grand que Manhattan qui s’est détaché au nord du Groenland.

L’exploitant reconnaît lui-même toute l’ampleur du problème posé par un éventuel accident : les narvals, les macareux et les pingouins locaux en prendraient un sacré coup dans l’aile. Les moyens habituels de récupération et de circonscription du pétrole (barrages flottants, dispersants,...) ne fonctionneraient que très mal dans les eaux parsemées de blocs de glace. Et ceux-ci pourraient traîner des résidus de brut sur des kilomètres... « Il faut tout faire pour qu’un accident ne se produise pas en Arctique. C’est déjà triste ailleurs, mais là ce serait encore pire. Il n’y a aucune chance d’intervenir. On a dépassé le simple principe de précaution : il y a des précautions à prendre, c’est tout. Si lorsqu’on fait un trou, on ne sait pas gérer ce qui se passe après, on ne le fait pas », explique Jean-Claude Gascard. Sans compter que sans parler d’accident, on ne se sait toujours pas que faire des déchets produits sur les plateformes : que doit-on faire de ces boues, les traiter, les remettre dans les trous de forages ? Et sait-on le faire ?

Des exploitants au-dessus des protestations ?

Les environnementalistes ne sont pas les seuls à demander plus de précautions, voire l’interdiction de l’exploitation en Arctique. En 2008, le Parlement Européen appelait les nations arctiques à prêter plus d’attention aux opérations des compagnies pétrolières dans la région. Et début 2011, il appelait l’Organisation maritime internationale à interdire la navigation de bateaux transportant du pétrole lourd dans les eaux arctiques. Même l’Inspection norvégienne du pétrole a, dans un rapport, accablé Statoil après les fuites de gaz apparu sur sa plateforme Gullfaks C en 2010.

Ces cris d’alerte peuvent-ils faire bouger les choses ? Pour le Capitaine Paul Watson, fondateur de l’association Sea Shepherd, il y a peu de chances. « Les compagnies pétrolières ne s’arrêteront pas tant qu’elles n’auront pas exploré chaque centimètre de notre planète et tant qu’elles n’auront pas puisé jusqu’au dernier litre », prédit-il. « Pour être honnête, je ne pense pas que les ONG seront capables d’arrêter ça. »

Pour nombre de ces organisations, exploiter ces zones est non seulement une aberration environnementale mais aussi politique. « Pour rester en deçà de l’augmentation de température de 2°C, il ne faudra pas brûler d’ici 2050 plus du quart des réserves connues de ressources fossiles. Et là les compagnies ouvrent les portes aux exploitations non-conventionnelles, comme l’offshore en Arctique ! », explique Anne Valette. L’aberration est d’autant plus grande qu’au début du mois, Cairn Energy, qui conduit l’un des plus gros programmes d’exploration au Groenland... revenait de nouveau bredouille des nouveaux forages qu’il a conduits.

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 08:33

Pâtes aux poivrons et basilic

Crédits : Monique MOURGUES/PRISMAPIX

Recette de : Monique Mourgues/PRISMAPIX

www.cuisineactuelle.fr

 

Ingrédients pour 4 personnes

400 g de grosses pâtes
2 poivrons rouges
1 gousse d’ail
1 bouquet de basilic
1 bouquet de persil plat
40 g de pignons
40 g de parmesan râpé
4 cuil. à soupe d’huile
• sel, poivre

Etapes de préparation

1. Préchauffez le four th. 8 (240 °C). Enfournez les poivrons 40 min. Laissez-les refroidir puis éliminez la peau noircie. Retirez les graines, épongez la pulpe et hachez-la.
2. Rincez et ciselez le persil et le basilic. Faites griller les pignons dans une poêle. Mixez la moitié avec la gousse d’ail, ajoutez les herbes et 3 cuil. d’huile. Salez et poivrez la sauce.
3. Faites cuire les pâtes selon les indications du paquet. Faites chauffer la pulpe de poivron avec 1 cuil. d’huile. Egouttez les pâtes, ajoutez la pulpe de poivron, la sauce et les pignons grillés. Mélangez, saupoudrez de parmesan et servez aussitôt.

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 17:04
ADADA
ADADA

L'A.D.A.D.A est la plus ancienne association nationale de défense et de protection de l'âne, de tous les ânes, de race ou non.

Elle a été créée en 1968 par le peintre corrézien Raymond Boissy. A cette époque, le but principal était de réhabiliter l'âne afin d'éviter sa disparition, certains étaient offerts à diverses institutions: maisons d'enfants et de retraite...

En 1989, la réhabilitation étant bien amorcée, Jacques Gounet, nouveau Président, s'entoure de spécialistes en matière asine, qui apportent aide et conseils aux adhérents de plus en plus nombreux.

Marinette Panabière devient présidente en 1999. La situation de l'âne a changé, il est devenu à la mode. Cette mode entraîne un danger: l'abandon, qui peut aller du manque de soins à la filière alimentaire... On achète un ânon, petite peluche vivante, et, quand elle grandit, on n'en veut plus.

Aussi, l'association se doit d'informer les futurs propriétaires sur leur responsabilité envers l'animal, tout en poursuivant les actions initiales :

• encourager et responsabiliser les amis des ânes.

• aimer et faire aimer les ânes.

• leur assurer les soins indispensables à leur confort et leur bien-être toute leur vie.

• de faciliter les rencontres et échanges afin de permettre à chacun de progresser dans ses connaissances techniques et de promouvoir les recherches sur le monde asin.

• organiser des manifestations, des démonstrations, des randonnées, des concours d'attelage ou de bât... dont l'éthique est avant tout festive, éducative, culturelle et jamais mercantile.

• gérer le Refuge pour âne à vocation nationale : 216 ânes accueillis en 2010 !

• en 2008, l'Association est reconnue d'Utilité Publique par décret du 13 février.

Plus d’info sur http://www.assoadada.fr/

 

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 08:24

Tarte à la banane et à la noix de coco 

Crédits : Monique Mourgues / Prismapix

Recette de : Monique Mourgues/PRISMAPIX

www.cuisineactuelle.fr

 

Ingrédients pour 4 personnes

1 rouleau de pâte à tarte
3 bananes
1 citron
3 œufs
20 cl de crème liquide
20 g de beurre
100 g de noix de coco en poudre
120 g de sucre en poudre
2 sachets de sucre vanillé
1 cuil. à soupe de sucre glace

Etapes de préparation

1. Burrez un moule à tarte à fond amovible. Dans un saladier, battez les œufs en omelette avec le sucre en poudre et le sucre vanillé. Lorsque le mélange blanchit, incorporez la noix de coco. Sans cesser de mélanger, versez peu à peu la crème fluide.
2. Réchauffez le four th. 7 (210 °C). Pelez les bananes, découpez-les en rondelles épaisses et arrosez-les de jus du citron.
3. Disposez la pâte déroulée dans le moule à tarte. Versez la préparation au coco puis disposez harmonieusement les rondelles de banane. Enfournez 35 min. Démoulez la tarte et laissez-la refroidir sur une grille. Saupoudrez de sucre glace et servez très frais.

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 08:13

Mille-feuilles d’aubergines

Crédits : Marielle-Gault / Prismapix
Recette de : Thalie Bardinet/PRISMAPIX
 

Ingrédients pour 4 personnes

2 aubergines
250 g de ricotta
100 g d’olives noires dénoyautées
1 citron non traité
2 gousses d’ail
1 botte de ciboulette
6 cuil. à soupe d’huile d’olive
• sel, poivre

Etapes de préparation

1. Rincez et coupez les aubergines en rondelles de 1 cm. Chauffez l’huile dans une poêle avec les gousses d’ail entières. Faites dorer les rondelles d’aubergines 6 à 7 min en les retournant à mi-cuisson. Egouttez-les sur du papier absorbant et salez-les.
2. Mélangez la ricotta, les olives découpées en morceaux, 1 pointe de zeste de citron râpé et la ciboulette ciselée. Poivrez.
3. Superposez les rondelles d’aubergines sur chaque assiette, en les alternant avec la préparation à la ricotta et aux olives. Servez à température ambiante.

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 17:50
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Gommes sans PVC, colles et feutres sans solvant, crayons sans vernis, cahiers en papier recyclé... la plupart des grandes marques ont développé une gamme verte, green ou écolo et les prix se sont rapprochés des modèles classiques.

ConsoGlobe, premier site français de consommation durable, estime qu'il peut se révéler intéressant financièrement d'opter pour des produits verts. De plus, les produits doivent maintenant être écolo, pas chers et beaux pour plaire au plus grand nombre y compris à celui qui n'est pas convaincu par l'écologie. Les fournitures scolaires sans produits toxiques et avec un impact environnemental minimal commencent à séduire. De plus en plus de Fançais se disent favorables à des produits plus sains et bons pour la planète.

L'Union européenne a interdit l'utilisation de certains phtalates dans les produits destinés aux enfants. Des produits neutres non dangereux, à base d'eau ou d'alcool sont utilisés. Certaines marques colorent leurs feutres avec des composants alimentaires. Des fournitures également non polluantes, concues avec des matériaux recyclés et respectant les normes de développement durable. Les cahiers Forever (Clairefontaine) sont ainsi fabriqués avec du papier garanti 100 % recyclé, la blancheur des pages est obtenue sans désencrage, sans chlore ni azurant optique. Les stylos Bic de la gamme Ecolutions utilisent peu de matière première et ont reçu l'écol-label NF environnement. Aujourd'hui une dizaine de labels français, européens et internationaux permettent de se repérer. Certaines marques comme Staedtler, le premier à s'être soucié d'écologie, ont lancé leur propre label et innovent en fabriquant des mines de crayon gainées pour renforcer la solidité et donc la durée de vie, des encres qui ne sèchent pas, des crayons graphite avec un nouveau procédé de co-extrusion. Une technique permettant d'utiliser 4 fois moins d'arbres.

Direct Matin

 

Choisir plutôt :

- du papier recyclé qui utilise pour sa fabrication 3 fois moins d'eau. On le reconnaît grace à la mention TCF (Total Chlorine Free). L'écolabel Ange Bleu certifie le faible impact sur l'environnement du recyclage des papiers.

- une trousse en pneu recyclé qui est 100% éthique. Les fournitures en pvc contiennent des phtalates et des substances allergisantes.

- une trousse en cuir végétal.

- et pour le goûter, privilégier les compotes bio !

Avantages

 

Pour acheter :

www.moncartablesain.fr

http://www.consoglobe.com/pgz15-rentree_ecolo_recyclage-html

http://www.toutallantvert.com/bureau-ecole-c-25.html

 

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 10:18

Une info apprise par un refuge : pour rafraichir efficacement un chien qui a trop chaud, il faut lui tremper régulièrement le bas des pattes dans l’eau froide, car c’est par les coussinets qu’on lui donnera un coup de frais efficace.

Le brumiser ou le mouiller est également agréable et surtout lui donner une eau de boisson fraiche et propre.

Parlez-en autour de vous !

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 16:11

logo et baseline voyageons-autrement

 

 

Ecotourime, Ecovolontariat,

Tourisme durable, participatif, responsable, solidaire, vert et nature…

Consultez le site www.voyageons-autrement.com

 

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 10:03
Un petit Slovaque offre ses économies pour sauver une forêt

Bratislava - Un garçon slovaque de douze ans a offert toutes ses économies pour protéger les arbres rongés par les scolytes dans les Hautes Tatras, petite chaîne de montagnes de type alpin frontalière de la Pologne.

Matej Jurcisin a fait un don de 5.000 euros au Parc national des Tatras qui lutte contre l'invasion des scolytes depuis novembre 2004, lorsque trois millions de mètres cubes d'arbres des Hautes Tatras, dans le nord de la Slovaquie, ont été endommagés par une violente tempête.

"Nous allons très souvent dans les Tatras et nous sommes préoccupés par ce qui se passe là-bas", a déclaré sa mère, Alica Jurcisinova, qui a dû formellement approuver la transaction, selon le site d'information local Sita.

Le Parc national des Tatras a fait savoir qu'il utiliserait l'argent pour acheter 500 pièges à phéromones pour combattre les scolytes et promis d'envoyer à Matej des rapports réguliers sur la situation.

www.goodplanet.info © AFP

 

 

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